ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
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Page créée le  11 mars 2006

 

 

Les carnets de René

 


 

Le premier générateur utilisant l’énergie des courants marins

 Le premier prototype mondial de générateur utilisant l'énergie des courants marins, développé par la compagnie Marine Current Turbines (MCT), va être installé à Strangford Lough en Irlande du Nord. Il devrait être opérationnel fin 2006. Cette unité financée par le gouvernement britannique représente un investissement de 4,7 millions de livres (environ 6,9 millions d'euros).

 

 

Marine Current Turbines (MCT) fait fonctionner, en principe, des turbines semblables à des éoliennes  immergées, sauf que ce sont les courants marins qui les entraînent plutôt que l'air.

Elles peuvent être installées en mer dans les zones de courants à flux et reflux rapides, ou dans les quelques zones où les courants océaniques sont ininterrompus, et suffisamment rapides et importants  pour en extraire de l’énergie.

Ceux-ci ont le principal avantage d’être une source d’énergie beaucoup plus prévisible que les marées qui en sont à l’origine, contrairement au vent ou à  l’énergie des vagues qui sont tributaires des aléas climatiques. 

La technologie développée par MCT se compose de 2 rotors à flux axial d’un diamètre de 15 à 20 mètres, chacun entraînant un générateur par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses ressemblant beaucoup à une turbine hydro-électrique ou une éolienne. Les deux générateurs de puissance de chaque système sont montés sur des pièces semblables à des ailes de chaque côté d’un pylône en acier tubulaire d’environ 3 mètres de diamètre, lui-même inséré dans un trou foré dans le fond de la mer.

Les turbines immergées, seront généralement calibrées de 750 à 1500 KW par unité (selon l’échantillon de courant local et de la vitesse maximale) et seront groupées en rangées ou « fermes » sous la mer, dans  des courants puissants, à l’instar des éoliennes alignées pour capter le vent. La principale différence est que les turbines marines d’une puissance donnée sont plus petites, (parce que l’eau est 800 fois plus dense que l’air) et elles peuvent être rapprochées (parce que les courants à flux et reflux sont normalement bi-directionnels tandis que le vent a tendance à être multi-directionnel.

Les études d’impact sur l’environnement effectuées par des consultants indépendants ont confirmé notre conviction que la technologie ne présente aucun danger pour les poissons ou les mammifères marins. Les rotors tournent lentement (10 à 20 tours/min) (une hélice de bateau, en comparaison, tourne dix fois plus vite et de plus nos rotors sont fixés alors que certains navires se déplacent plus rapidement que les créatures marines ne peuvent nager). Le risque d’impact des pales de nos rotors est extrêmement faible compte tenu du fait que tous les animaux marins qui choisissent de nager dans cette zone de courants puissants sont intelligents et très agiles, et possèdent  la capacité d’éviter des collisions avec des obstacles sous-marins fixes ou à déplacement lent.   

Un autre avantage clé de la technologie de MCT comme technique de production d'une énergie importante  est qu’elle est modulaire : ainsi de petits ensembles de machines peuvent être installés avec seulement un temps relativement court entre l’investissement et le moment où ils commencent à engendrer des revenus. Ceci contraste avec les gros projets hydro-électriques, usines marémotrices, centrales nucléaires ou tout autres projets impliquant une ingénierie civile lourde où le temps de réalisation entre l’investissement et le retour sur investissement peut être de plusieurs années.

 Traduction partielle (René) de : http://www.marineturbines.com/technical.htm


 

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