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Page créée le  08 juin  2006

 

 

Les carnets de René

 

 

Un événement à Paris :

le Colloque Maurice Allais

Lundi 22 mai 2006, dans l'amphithéâtre Henri Poincaré du Ministère de la Recherche, à Paris, s’est tenu un colloque présidé par Maurice Allais (95 ans) au cours duquel il a exposé les résultats de ses travaux qui le conduisent à remettre en cause la théorie de la Relativité. Cet événement qui est pratiquement passé inaperçu pour les médias pourrait-il conduire à une réorientation de la physique ?

 

Qui est Maurice Allais ?

Il est plus ou moins connu depuis qu’il a reçu le Prix Nobel d’Economie en 1988, mais ce n’est pas son seul domaine de prédilection, loin s’en faut.

En lisant la courte biographie* de Maurice Allais écrite par Michel Gendrot et l’allocution prononcée par Jacques Chirac, lors de sa remise des insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur, on a une idée de cette personnalité hors du commun. A la fois homme de sciences et homme de lettres, d’une très grande culture, au fait des grands problèmes de notre temps, s’il n’est pas plus écouté, c’est peut-être que ses propos dérangent. Raison de plus pour y prêter attention.

*Sur son site

Ses travaux en physique

« Tous les travaux scientifiques de Maurice Allais concernent le domaine de la gravitation, de la vitesse de la lumière et de l'anisotropie de l'espace.

Ses propres expérimentations l'ont amené à constater l'existence de phénomènes incompatibles avec les théories communément admises. Il en a tiré ses propres conclusions selon lesquelles la vitesse de la lumière n'a pas une valeur constante mais varie (légèrement) suivant la direction. Ce qui l'a amené à conclure à l'existence de "l'éther" et à l'anisotropie de l'espace.

Il a été amené à réexaminer ensuite le détail des résultats des expériences qui avaient été effectuées dans le passé sur le même sujet aux U.S.A. par Michelson et Morley en 1887, par Morley et Miller en 1902, 1904 et 1905, et par Miller en 1925, 1926 et 1930. Il a pu ainsi constater que ces résultats contenaient les mêmes anomalies qui avaient échappé aux expérimentateurs de l'époque ou avaient été négligées.

Maurice Allais affirme aujourd'hui avec force que ces anomalies sont réelles et indiscutables et qu'elles remettent en cause les lois de la relativité, découvertes par Lorentz et Poincaré, et plus connues sous le nom de Lois d'Einstein. » (Michel Gendrot)

Un petit rappel

En 1905, Einstein publie trois mémoires :

·         Une théorie statistique du mouvement brownien.

·         Une interprétation de l’effet photovoltaïque, par la théorie des quanta de Planck (en contradiction avec la théorie de la relativité).

·         La théorie de la relativité, à partir des travaux de Lorentz et Poincaré sur le même sujet.

En 1916, il publie la théorie de la relativité générale, qui est une extension de la relativité restreinte aux systèmes accélérés et une nouvelle théorie de la gravitation dans un univers à 4 dimensions (espace-temps).

La Royal Society et la Royal Astronomical Society de Londres mirent les moyens nécessaires pour confirmer sa théorie officiellement. Bien qu’il n’en fut rien, on fit comme si : le mythe Einstein venait de naître.

En réalité, même s’il fait figure de génie, Einstein n’a pas découvert ce qu’on a l’habitude de lui accorder :

·         c’est Reimann qui propose l’espace courbe,

·         c’est Minkowski, son professeur de mathématiques, qui propose le concept de l’espace-temps,

·         c’est Fitzgerald qui vérifie la contraction des objets avec la vitesse,

·         c’est Lorentz qui propose la constance de la vitesse de la lumière (constance remise en cause par Allais),

·         c’est Poincaré qui écrit en 1899 que le mouvement absolu est en principe indétectable,

·         c’est encore Poincaré qui crée le concept du principe de la relativité en 1904, et la fameuse formule E = mc²,

·         C’est Larmor qui imagine l’histoire des horloges qui retardent.

Alfven, prix Nobel de physique en 1970, écrit dans La Recherche en 1976, un article intitulé « La Cosmologie : Mythe ou Science » :

« La théorie de la relativité est l’une des plus belles de la science. Sa beauté mathématique croît encore lorsqu’elle est formulée dans un espace à 4 dimensions où le temps n’est plus le temps, mais le temps multiplié par -1. »

Dorénavant le monde n’est plus compréhensible que par des initiés, raison de plus pour s’abstenir de penser. La science n’étant plus accessible à l’intelligence ne peut par conséquent que tomber dans le domaine des croyances. Et au lieu de garder une approche empirique, les mathématiciens coupés de la réalité expérimentale ont engagé la physique dans une impasse pour plusieurs décennies.

Aujourd’hui, on peut légitimement se poser la question de savoir pourquoi Einstein fut ainsi projeté sous les feux de la rampe et encensé par les thuriféraires d’une science élevée au rang d’une religion. Les raisons étaient-elles des intérêts financiers ou simplement idéologiques ? Sans doute un peu des deux. Einstein était sioniste, c’est un fait. Mais il y avait par ailleurs des intérêts croisés entre la finance et les retombées scientifiques et technologiques attendues. Il faut se souvenir qu’on avait demandé à Einstein d’écrire une lettre au président Roosevelt sur la faisabilité de la bombe atomique. Il y avait aussi la volonté d’en finir avec une conception figée de la Création, l’expérience de Michelson-Morley donnant d’une certaine façon raison aux tenants du géocentrisme, de l’anthropocentrisme et de l’éther.

La théorie de la relativité

Comme chacun le sait, les équations de Maxwell régissent les ondes électromagnétiques, lesquelles se propagent, selon cette théorie, dans un milieu continu, l’éther. Par conséquent, la vitesse de la lumière doit être mesurée par rapport à l’éther.

En 1887, Michelson et Morley mesurent le vent d’éther, conséquence du déplacement de la Terre sur son orbite. L’expérience ne décela pas de vitesse de l’éther : la Terre est immobile par rapport à cet éther.

Dans sa thèse sur la relativité restreinte, Einstein formule plusieurs postulats :

·         L’éther n’existe pas. ("un espace sans éther est inconcevable" c'est A. Einstein lui-même qui l'a dit  dans sa conférence tenue à Leyde en 1920. Lire le texte intégral  de cette conférence -  NdQuanthomme)

·         La vitesse de la lumière dans le vide est constante.

On ne pouvait donc plus mesurer expérimentalement la vitesse de la Terre, ce qui invalidait les expériences de Michelson et de Morley, et le conduisait à abandonner les transformations de Galilée et à modifier les lois de la mécanique de Newton.

Dans la mécanique relativiste, les équations sont invariantes, non plus dans la transformation de Galilée, mais dans celles imaginées par Lorentz, ce qui permet de rendre invariantes les équations de Maxwell.

Les conséquences, toutes plus ou moins bizarres :

·         Les distorsions du temps.

·         Les variations paradoxales des horloges mesurant des temps distendus.

·         La contraction des longueurs.

·         La croissance des masses jusqu’à l’infini (selon la théorie de la relativité, le photon de vitesse égale à celle de la lumière C, aurait donc une masse infinie ? alors qu’on nous dit qu’elle est infime).

Selon Albert Einstein lui-même : les lois de la Relativité sont invalidées. Seul demeure le principe d'équivalence de l'inertie et de la masse.

Plusieurs scientifiques de renom n’ont pas hésité à se prononcer contre la théorie de la relativité :

·         l’atomiste Lord Rutherford pour qui elle est un non-sens,

·         l’astronome Lane Poor, le Dr Arthur Lynch, mathématicien, qui a écrit en 1932 « The case against Einstein »,

·         le Dr Louis Essen, mathématicien, membre de la Royal Society, qui écrivit une analyse critique de la relativité,

·         le radioastronome Sir Bernard Lowell,

·         le professeur Bouasse, de l’université de Toulouse, etc.

Beaucoup d’autres physiciens éminents ont admis en privé leur désaccord, mais ils sont obligés d’enseigner une théorie fausse, tant est puissante la nomenklatura scientifique.

En son temps, et dans un autre combat en faveur de la vérité, Claude Bernard disait :

« Quand le fait qu’on rencontre est en opposition avec une théorie régnante, il faut accepter ce fait et abandonner la théorie, lors même que celle-ci, soutenue par de grands noms, est généralement adoptée. »

Suite aux expériences concluantes de Miller, la communauté scientifique avait pris le parti de la théorie contre les faits en dépit de tout bon sens. Mais pour Maurice Allais, conformément à la pensée de Claude Bernard, mais aussi de chercheurs comme Max Bom, Vilfredo Pareto… et Albert Einstein lui-même, « l’Expérience est le seul juge ».

Face à des attitudes aussi aberrantes, seule une nouvelle génération de chercheurs pourra remettre la physique sur la bonne voie, à condition qu’elle suive le sage conseil de Descartes :

« Pour atteindre la vérité, il faut, une fois dans sa vie, se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues, et reconstruire de nouveau, et dès les fondements, tous les systèmes de ses connaissances. »

Et pourquoi pas celui de Charles Péguy :

« On n’est pas un homme tant que l’on n’a pas, au moins une fois dans sa vie, tout remis en question. »  

L’avenir de la physique

Lord Kelvin pensait que l’éther est le substrat fondamental de la matière. Toutes les forces seraient des manifestations de l’éther. L’énergie serait emmagasinée ou rayonnée par les mouvements de l’éther et engendrerait selon les circonstances l’électricité, le magnétisme, la chaleur, la radioactivité, la gravitation… Un retour au concept d’éther permettrait avec les connaissances actuelles de réinterpréter les données de la physique et de les unifier. La théorie dynamique de la matière formulée par Boscovitch, d’ailleurs en accord avec l’atome de Bohr et le principe d’exclusion de Pauli, ne serait peut-être pas à dédaigner. Allard (La relativité, méprise évidente, 1987) en a donné une définition des propriétés. Des notions comme le vortex (vortex droit et vortex gauche), la résonance, l’alternance des forces attractives et répulsives, l’opposition de l’homogénéité et de l’hétérogénéité chère à Lupasco avec sa théorie des trois matières, la lumière à l’origine de la matière… prendraient tout leur sens.

L’incompatibilité entre la physique quantique et la théorie de la relativité ne serait plus qu’un mauvais souvenir. La physique quantique, elle-même dans l’impasse, serait revue avec plus de réalisme. La vraie nature de l’électricité serait peut-être enfin comprise. De même que le magnétisme et la gravitation. D’une matière discontinue, on reviendrait à une matière continue, conception plus en accord avec la spectroscopie qui ressemble à des phénomènes de résonance. Enfin, on peut rêver que la préoccupation des chercheurs serait davantage orientée vers la recherche de sources d’énergie propres et non plus destructrices. (RF)

Les travaux de Maurice Allais en économie politique

Cette digression n’apporte rien au sujet qui nous intéresse ici, mais il n’est pas inutile de connaître ses travaux en matière économique. Entre autres, il a écrit deux livres-clés pour notre avenir :

·         La mondialisation -La destruction des emplois et de la croissance - L'évidence empirique, Ed. C. Juglar, Paris 1999 (647 pages)

·         Nouveaux Combats pour l'Europe 1995 – 2002 - Un aveuglement suicidaire - Pour une autre Europe, Ed. C. Juglar, Paris 2002

Dans ce livre de 500 pages, il formule un ensemble de propositions pour réussir la Construction Européenne. Selon son analyse, en opposition avec la Commission de Bruxelles, la Banque Mondiale, le FMI et l’OCDE, la libéralisation mondiale des échanges dans un monde caractérisé par de considérables disparités de salaires réels et par les délocalisations qu'elles entraînent, est la cause du sous-emploi qui fausse la répartition des revenus, laquelle crée l’insécurité, qui elle-même désagrège le tissu social…

Bibliographie

Les Thèmes qui ont été abordés lors du Colloque sont en relation très étroite avec les analyses des cinq volumes de Physique Expérimentale publiés par Maurice Allais * :

- L'Anisotropie de l'Espace. La nécessaire révision de certains postulats des théories contemporaines. Les données de l'expérience.

- L'Effondrement de la Théorie de la Relativité. Implication irréfragable des données de l'expérience.

- Sur l'interprétation des Observations interférométriques de Michelson. Les Données de l'Expérience. Aucun vent d'Ether de 30 km/sec, mais un vent d'Ether de 8 km/sec. Une Extraordinaire Vérification.

- Albert Einstein. Un extraordinaire Paradoxe.

- De très remarquables Régularités dans la Distribution des Planètes
et des Satellites des Planètes. 

*Ces livres sont disponibles aux Editions Clément Juglar, 62 avenue de Suffren 75015 - Paris. Mme Annino Tél. 01 45 67 58 06.

 

Ce Colloque du 22 mai a été organisé par l’AIRAMA, association créée par les anciens élèves et amis du Professeur Maurice Allais :

« Maurice Allais est un grand savant méconnu et ils ont jugé nécessaire d'agir afin de promouvoir, auprès des institutions  privées ou publiques, nationales ou internationales, scientifiques ou médiatiques, auprès de la Communauté Scientifique nationale et internationale, comme auprès de l’opinion publique, la connaissance et la reconnaissance des apports, des nouveautés et des percées expérimentales et théoriques en Physique et en Economie de l’œuvre du Professeur Maurice Allais (Prix Nobel d’Economie 1988) »

Appel lancé par l’AIRAMA :

« Tous les économistes et tous les scientifiques des sciences de l'univers sont invités à nous rejoindre. »

 Sources : http://allais.maurice.free.fr/colloqueA.htm

 

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