ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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 Page créée le 03 novembre 2005 - modifiée le 19 janvier 2006

 

Pour mieux connaître René

La proposition de Bernadette de créer "les Carnets de René" m’a laissé perplexe. Mais puisque je donne de temps en temps des informations susceptibles d'intéresser les lecteurs du site Quanthomme, je me suis dit : "pourquoi pas". 

Et pour répondre à sa demande, je vais me présenter et donner quelques détails sur ce qui m’a amené à m’intéresser à la protection de l’environnement et en particulier aux énergies nouvelles. Plutôt que relater un cursus détaillé, style CV, je préfère exposer le cheminement de ma pensée depuis mon plus jeune âge. Ainsi, ceux qui auront le courage de me lire jusqu’au bout comprendront mieux, je l’espère, la raison d’être de ce site et pourquoi j’y participe.

 Je m'appelle René Flament. Depuis l'âge de 9 ans environ, je m'intéresse aux sciences techniques. A cette époque, je me lance dans les montages électroniques : radio, petits dispositifs amusants, etc. Je passe sur ce que j’ai pu faire ensuite comme recherche, comme bricolage…  et comme bêtises. J’ai même bien failli perdre la vue, suite à une explosion, en recevant de l’étain fondu dans les yeux. 

 Plus tard, je m’intéresse à la mécanique, avec comme première expérience le démontage et le remontage complet d’un moteur de voiture. Vers l'âge de 15  ans, toujours passionné par la question et fatigué d'avoir à acheter de l'essence, mais aussi de savoir qu’il pollue, j'ai comme projet d’alimenter le moteur de mon kart avec de l'eau. Je passe alors de longs moments dans la cuisine familiale à mettre de l'eau sur la cuisinière et à observer son comportement. Mon idée d’alors est de réaliser le cracking de l'eau par la chaleur de  l'échappement. Je reste malgré tout perplexe lorsque la bulle d'eau éclate et disparaît, soit en vapeur, soit en ses deux éléments retournés à l'état gazeux. C'est resté pour  moi un mystère. Faute de moyens pour poursuivre les investigations, j'en suis resté là. Un professeur m'avait pourtant dit qu’un inventeur avait déjà mis au point un moteur à eau avant de disparaître mystérieusement, donc que c’est du domaine du possible, mais c'est l'invention de Chambrin qui plus tard me décide à reprendre les recherches. Mais là encore, faute de temps et en l’absence de l’outillage nécessaire je me résous à abandonner. Avec le recul, de cet épisode je peux tirer la conclusion suivante : ne pas s’arrêter à la théorie, mais expérimenter, expérimenter et encore expérimenter… jusqu’à ce qu’on trouve.

 Entre temps, mon intérêt se porte sur les sciences biologiques, l’écologie naissante et en particulier l’agriculture biologique. C’est par Agriculture et vie,  journal créé et diffusé par les promoteurs de la méthode Lemaire-Boucher, et les conférences que ces derniers organisent, que je découvre des chercheurs inconnus du public et quelques disciplines scientifiques inédites (la bioélectronique de Louis-Claude Vincent, la biophysique nucléaire de Claude-Louis Kervran, la MHD ou Magnéto-Hydro-Dynamique, etc.).  Une question me vient immédiatement à l’esprit : pourquoi de telles avancées de la science restent ainsi ignorées et boudées par les médias ? Bien plus tard je comprends que la bioélectronique est susceptible de remettre en question les fondements de nombreuses disciplines scientifiques, entre autre l’agronomie et la médecine officielles. Il en est de même pour les travaux de Kervran qui démontrent que les systèmes biologiques sont capables de transmuter les éléments sans faire appel à des sources d'énergie très puissante. Quant à la MHD, moyen économique de produire de l’électricité, elle dérange trop le lobby nucléaire et va sans doute à l’encontre des intérêts des pétroliers qui préfèrent vendre le maximum pour des profits maximaux. 

Je prends alors conscience qu’il y a d’un côté une science officielle bien établie et de l’autre une science complètement étouffée, ridiculisée, occultée… Ce qui est enseigné ou admis par la science officielle n'est pas forcément la vérité connue et démontrée. L.C. Vincent restera longtemps ignoré en France. C.L. Kervran est honteusement humilié devant ses élèves de la Sorbonne par un mandarin qui n’admet pas qu’on puisse bousculer ses certitudes. D’autres, plus tard, comme Prioré, ont connu des sorts guère plus glorieux… sans parler de Loïc Le Ribault contraint de s’exiler après s’être fait piller ses précieux travaux. Peu à peu j’apprends à me défier des enseignements officiels et à sortir des sentiers battus. 

 A la même époque, je découvre les travaux de Quinton, Béchamp et d’autres savants tombés dans l’oubli.

Quinton, créateur du plasma qui porte son nom (eau de mer diluée dans de l’eau douce), guérit d’innombrables maladies. Le Dr Collinet, un de ses promoteurs, démontre que seules les bactéries pathogènes sont détruites par l’eau de mer, les bactéries inoffensives y proliférant très bien. Cette simple constatation riche d’enseignements peut aisément être expliquée par les trois paramètres de la bioélectronique (pH, rH2, r°).

Par sa loi de constance générale (loi de constance thermique, loi de constance marine, loi de constance osmotique, auxquelles il ajoutera plus tard la loi de constance lumineuse), Quinton se trouve en opposition avec le dogme de l’évolutionnisme des espèces « en évolution constante vers la perfection », fait qui a lui seul peut expliquer qu’il ait été par la suite victime de la conspiration du silence. Je comprendrai plus tard que la théorie de l’évolution est fondée sur des impostures et des erreurs. Par exemple, la géologie stratigraphique de Lyell (1833), avec ses quatre principes et sa chronologie longue, est fausse. D’ailleurs les méthodes de datation longue sont connues pour être très aléatoires (elle donne par exemple 10 millions d’années pour des laves qui n’ont que 200 ans). La génétique moderne nie la possibilité du passage d’une espèce à une autre, les mutations observées se faisant uniquement au sein d’une même espèce. L’embryologie d’Haekel est reconnue aujourd’hui comme fausse et on sait que le pithécanthrope, ancêtre simien de l’homme, est une supercherie. Dubois, l’auteur de la découverte, l’a reconnu en 1930. Mais le débat est devenu idéologique, nous sommes en terrain miné. Il n’y a plus en fait que les américains pour s’affronter dans la polémique, avec cependant tous les excès que l’on connaît.

Antoine Béchamp, l’un des plus grands savants du XIXème siècle, est le premier, avec Davaine, à comprendre la cause microbienne des maladies. Un seul de ses écrits est connu, c’est un ouvrage magistral de 992 pages : « Les microzymas ». Le reste de ses manuscrits fut ignominieusement détruit par des membres de l’Institut sous les directives de Pasteur. En effet, Pasteur n’est pas le savant que l’on croit. Il s’est approprié les conclusions de Béchamp sur les maladies des vers à soie, comme il a plagié les travaux d’autres chercheurs. Il n’a découvert ni les microbes, ni les ferments utilisés dans la fabrication de l’alcool et de la bière, et il n’a pas inventé les vaccins antibactériens. Béchamp était un honnête homme, très humble. Pasteur, contrairement à l’image retenue et créée par la légende, n’était ni un génie, ni un savant désintéressé, mais un séducteur et un génie des relations publiques et du travestissement de la vérité. Si je fais cette longue digression, c’est pour montrer comment on peut aisément orienter l’opinion et établir des légendes et des mythes, et par ailleurs comment on peut se laisser berner par le diktat d’une opinion majoritaire et intolérante.

A la lumière des travaux de Quinton, on comprend comment a été établi un dogme scientifique sans fondements avérés : l’évolutionnisme. Par l’histoire commune à Béchamp et Pasteur, on comprend comment s’établit l’imposture et comment des intérêts financiers sous-jacents en viennent à travestir la vérité : par exemple, les vaccins ne sont pas aussi inoffensifs qu’on veut bien nous le faire croire. Ce fait est d’une extrême gravité, car il y va de la santé des humains comme des animaux, de nos finances publiques… et même de la survie de l’espèce. Le problème de l’expansion des cancers, des épidémies, même des maladies nosocomiales trouvent là son origine : la conception pasteurienne de la médecine opposée à celle de Béchamp et de Claude Bernard. D’un côté, une lutte effrénée au moyen de vaccins et d’antibiotiques avec comme conséquence inattendue la prolifération de souches résistantes ou de cancers, de l’autre un renforcement du terrain par des moyens naturels et l’emploi de thérapies douces tant que c’est possible. Là encore, la bioélectronique a montré son intérêt en donnant des preuves irréfutables.

Comme pour la médecine, on est de la même façon en face de deux conceptions de l’agriculture, en fait deux façons de concevoir le vivant. L’agriculture officielle est fondée sur les travaux de Liebig, le concept NPK (N pour azote, P pour acide phosphorique et K pour potasse). Au XIXème siècle, ce savant allemand croyait que l’on pouvait réduire le monde vivant aux concepts de la chimie. Comme on pouvait le prévoir, avec l’utilisation croissante des engrais chimiques on va vers une augmentation exponentielle des maladies des plantes, des animaux et des hommes. Le philosophe Lupasco – lui aussi inconnu – vient à ma rescousse pour dire  « rien d’étonnant à cela, la matière physique n’est pas la matière biologique. D’un côté, [sur le plan énergétique], il y a convergence [avec une homogénéisation croissante, c’est l’entropie positive], de l’autre il y a divergence » [avec une hétérogénéisation croissante, c’est la néguentropie ; dans la matière vivante, le second principe de la thermodynamique ne s’applique pas.] Le monde vivant est autrement plus complexe que la matière inerte. Liebig a d’ailleurs reconnu son erreur sur son lit de mort, mais rien n’y a fait. La Haute Finance internationale et les pouvoirs politiques entièrement dévoués à sa cause avaient flairé le filon : elle n’était pas prête à lâcher le morceau. Et lorsqu’on sait que l’Etat avait le monopole de l’azote et de la potasse, il devenait évident que l’enseignement officiel de l’agronomie fût orienté dans ce sens, c’est-à-dire favorable aux engrais chimiques. Heureusement que les choses ont un peu changé ces dernières années, mais il reste un fait (vérifié il y a peu avec l’explosion d’AZF à Toulouse), l’azote permet de confectionner de formidables explosifs, ce qui implique la nécessité d’avoir sous la main des usines faciles à convertir en cas de conflit.

 Au début des années 80, je me passionne pour l'épistémologie et la logique non cartésienne. Jacques Ravatin (Fondation Ark’All) me fait découvrir un aspect de la science inconnue du grand public et presque autant du monde scientifique officiel. Grâce à lui je découvre les travaux de Keely, de Moray, de Schauberger, de Lakhovski, et de bien d’autres illustres inconnus. C’est à ce moment de ma vie que je constate la réalité de l’énergie libre (on ne l’appelle pas encore comme ça). A cette époque, je suis stupéfait d’apprendre que ceux qui oeuvrent dans ce domaine sont persécutés, ignorés ou simplement éliminés. L’enthousiasme de la jeunesse aidant, j’ai même failli aller à Belgrade, en Yougoslavie, pour récupérer des copies de documents laissés par Tesla (135 000 pages, paraît-il !), si ce n’est que le manque de temps et les problèmes personnels m’en ont empêché.

A la même époque, à propos d’un marché important que je suis en train de traiter, je subis des pressions innommables de la part d’hommes d’affaire et de politiques. Ayant refusé de payer les pots de vin qui me sont demandés, je n’obtiens pas l’autorisation sollicitée pour valider mon contrat et conclure mon affaire, je perds une fortune et je suis pratiquement ruiné. Mon propos n’est pas de m’étendre sur ce sujet, mais de montrer combien il est risqué d’aller sur les chasses gardées d’un certain capital dont sont complices des politiques véreux. Plus tard, entreprenant dans la presse, autre chasse gardée, je suis confirmé dans mes convictions : là encore je me suis heurté à des verrouillages économico-politiques. En ce temps-là, il n’y avait pas encore Internet pour me protéger, par exemple en diffusant certaines informations concernant mon cas, et peut-être échapper aux pressions.

 Lorsqu’on est jeune, on ne peut supporter tant d’injustices et que tant d’erreurs soient érigées au rang de la vérité. Je fais alors le constat suivant. Le monde est partagé entre deux types d’humains : d’un côté, ceux qui croient en un Dieu créateur, un Dieu amour, de l’autre, ceux qui ne croient qu’en leurs propres forces. Les premiers sont plutôt caractérisés par un esprit d’humilité et d’abnégation ; ils se respectent, respectent les autres et la nature. Les seconds sont plutôt remplis d’orgueil et avides de pouvoir ; ils ne respectent rien ou presque. En fait, il faut bien admettre que nous sommes à la fois et à tour de rôle d’une tendance ou d’une autre, sinon un mélange des deux. Le monde que nous avons sous les yeux n’est que le reflet de la tendance dominante. De fait, nous avons une médecine partagée entre deux extrêmes. La première prétend vaincre la maladie à coup d’antibiotiques et de vaccins. La seconde écoute, essaie de comprendre, remonte à la cause de la cause et essaie de rétablir l’harmonie rompue. Nous avons de même deux types d’agriculture. La première basée sur la chimie ne vise que les rendements sans s’occuper de la qualité sanitaire, avec comme conséquences désastreuses la vache folle, la prolifération des algues vertes, la pollution des nappes phréatiques… et toutes sortes de maladies phytosanitaires et d’épizooties. La seconde se réjouit de préserver la nature et de fournir des aliments sains. Si nous constatons une domination de l’agriculture chimique et de la médecine allopathique, c’est que sous l’effet de la domination des tendances négatives, nous acquiesçons, par nos bulletins de vote, nos choix consuméristes ou la recherche de nos propres intérêts du moment présent. Après un tel constat, pourquoi encore s’étonner si les sources  énergétiques à notre disposition sont aussi centralisées, polluantes et facteurs de pouvoir.

En effet, il y a deux façons de concevoir la production et la distribution de l’énergie : d’une part, un système centralisé (exemple : EDF), de l’autre des ensembles décentralisés autant que possible dans le but de rendre les consommateurs autonomes, réduire les pertes consécutives aux transports de cette énergie électrique et mettre à profit des possibilités locales (exemple : petites centrales hydrauliques). A propos de ces petites centrales hydrauliques, il faut savoir que Schauberger (dont on n’a pas fini de constater le génie) avait inventé des turbines qui fonctionnaient sur le principe du mouvement centripète. D’une part, elles permettaient de tirer partie des chutes de faible hauteur et d’autre part de garder les qualités vitales de l’eau, car le mouvement centripète est favorable à la vie contrairement au mouvement centrifuge qui est pourtant la norme dans les turbines utilisées partout. EDF a acheté les brevets et les a enterrés, ce qui prouve une fois de plus que les pouvoirs économico politiques dominent, et que face à eux les inventions les plus géniales n’ont pas droit de cité.

 Toujours dans les années 80, je découvre le monde très mystérieux des « ondes de forme » comme on les appelle alors. Rappelons que ce sont des influences subtiles émises par les formes (mais pas seulement), dont on peut percevoir les effets sur la matière physique comme sur le vivant, voire sur le psychisme, mais dont on ne peut connaître les propriétés que par l’intervention de la radiesthésie, ce qui à mon sens (sans être un forcené du rationalisme) est quand même gênant. Dans cette affaire, ce qui est gênant, c’est que d’autres influences que celles observées peuvent aisément s’y mêler sans qu’on s’en aperçoive : les influences du bas astral, par exemple. J’en ai conclu qu’au-delà du monde physique, il y a un monde insoupçonné et surprenant. Un voile ténu sépare les deux, qu’il est quand même très risqué de vouloir franchir. On peut observer les faits, mais vouloir expérimenter dans ce domaine, c’est jouer aux apprentis sorciers (il y a par exemple les effets nocifs, voire mortels, du « rayon » vert électrique négatif ou Ve-, selon la dénomination de J. de la Foye, que l’on observe au centre de gravité de la pyramide type Khéops ou d’une demi sphère, mais il y a aussi les influences que l’on peut qualifier de magiques où aucune maîtrise n’est possible).

Ce vaste domaine d’investigation a été inauguré par le prince Skariatine (Enel) suite à une lecture qu’il avait faite d’un vieux grimoire, ouvrant ainsi une véritable boîte de Pandore. Ses recherches ont ensuite été reprises par le comte de Bélizal, Chaumery et plus tard par Jean de la Foye, tous précurseurs d’un nombre important de chercheurs.

Jacques Ravatin est allé beaucoup plus loin. Il a mené les investigations en élaborant un certain nombre de concepts. Il ne les a pas définis afin de ne pas enfermer sa pensée, ce qui en finalité en a rebuté plus d’un, et paradoxalement a contribué à l’enfermer dans une chapelle.

C’est encore lui qui me fait connaître les travaux de Louis Boutard, autre génie inconnu du XXème siècle. Boutard était un philologue (il connaissait 27 langues) passionné par la recherche scientifique. Son esprit aussi original qu’exceptionnel lui a permis de retrouver une science ancestrale qu’il a nommée l’alphysique. Il avait ainsi trouvé les quatre éléments de base de l’éther (liant constitutif de la matière selon la conception traditionnelle) qu’il nommait des « atomes », ainsi que leurs propriétés respectives. Cette science, il l’avait reconstituée, entre autre, à partir de la langue grecque en décomposant chaque mot, et même chaque lettre, qui selon lui exprimait chacun une notion scientifique. Par exemple, le mot cœur (cardia) signifiait : pompe aspirante et refoulante. De ce corpus reconstitué, et inspiré par les sculptures et autres bas-reliefs laissés par l’Antiquité, il avait créé des appareils qui lui permettaient de produire de l’électricité, et avec d’autres de l’amplifier. Ces appareils, qui n’avaient aucune pièce en mouvement, produisaient une électricité un peu particulière puisqu’il pouvait faire varier l’ampérage sans pour autant faire varier le voltage et vice-versa. Malheureusement ils ont tous été détruits pendant la guerre 39-45. L’ingénieur Hatinguais qui avait participé à leur création, a fait par la suite une synthèse de ses travaux (que j’ai sur microfilms), mais son esprit rationnel lui a-t-il permis de saisir toutes les subtilités du savoir de Boutard ? On peut en douter.

Boutard avait encore créé ( ?) un protozoaire qu’il avait nommé Héraclès en raison de sa forme (massue) et des résultats qu’il obtenait de ses « travaux », à l’image de ceux décrits par la mythologie grecque. Toujours pendant la guerre, ce miraculeux protozoaire a été perdu par la négligence de ceux qui en avait la garde. Le secret est-il pour autant perdu ? D’après ce que j’en sais, je ne pense pas. L’histoire est passionnante, mais elle serait trop longue à raconter.

Ce qui est remarquable, c’est qu’un intellectuel qui ne connaît pas grand-chose à la physique, ni aux sciences mathématiques, ni à la biologie se met à découvrir des solutions dans des domaines qui auraient dû lui être étrangers. De plus, il trouve une solution pour produire de l’électricité avec des appareils ne comportant aucune pièce en mouvement. Voilà qui devrait faire réfléchir tous les chercheurs en herbe dans le domaine de l’énergie libre.

 Avant de terminer, je voudrais dire quelques mots au sujet de la philosophie de Stéphane Lupasco, tant il me semble qu’elle est importante pour la science d’aujourd’hui.

Lupasco a défini le principe d’antagonisme contradictoire. D’après lui, pour qu’un système existe, il doit obéir aux trois lois qu’il a énoncées (1ère loi : il faut que les éléments qui le constituent s’attirent et se repoussent en même temps. 2nde loi : il faut que les éléments constitutifs soient à la fois et contradictoirement homogènes et hétérogènes. 3ème loi : toute énergie, quelle qu’elle soit et dans n’importe quel domaine (macrophysique, biologique, sociologique, psychologique, neurologique…) passe d’un certain degré de potentialisation à un certain degré d’actualisation. Cette dernière loi apparaît donc comme fondamentale. Mais pour qu’une énergie passe d’un état de potentialité à un état d’actualisation, il faut qu’une énergie antagoniste et contradictoire la maintienne dans cet état de potentialité par sa propre actualisation et puisse se potentialiser à son tour, pour permettre à celle-là de s’actualiser. C’est le principe d’antagonisme.)

(J’utilise la sémantique de Lupasco –comment pourrait-on faire autrement ? – pour rester précis et me conformer à sa pensée. Si le discours paraît abscons à première vue, il n’en est rien, il suffit de rester concentré sur les concepts avancés. Marc Beigbéder qui l’a commenté est plus facile à lire).

De ces lois, Lupasco en a déduit l’existence de trois matières avec trois logiques spécifiques (la matière macrophysique où s’actualise majoritairement l’homogénéité ; la matière biologique, où s’actualise majoritairement l’hétérogénéité ; et une troisième matière, où les forces homogénéisantes et hétérogénéisantes ne s’actualisent et ne se potentialisent simultanément qu’à moitié, dans l’état logique T du tiers inclus, c’est-à-dire de semi-actualisation et semi-potentialisation). La troisième matière est la matière la plus dense du noyau atomique et, curieusement, de la matière psychique. Cet état de coexistence antagoniste et contradictoire donne une propriété importante au système nerveux central de l’homme : la conscience de la conscience ou la connaissance de la connaissance. Mais, nous dit Lupasco, puisque la genèse des systèmes obéissent aux lois des statistiques et des probabilités, interviennent des intrusions rares et exceptionnelles de systématisations : ce sont les phénomènes dits paranormaux que l’on considère comme illogiques, irrationnels et même comme inexistants.

Ceci dit, on pourra remarquer que la cosmogonie de Teilhard de Chardin est basée sur une erreur fondamentale, et que par conséquent elle est scientifiquement fausse. En effet, il n’a pas vu qu’à partir de la réalité atomique, il y a deux systèmes de systèmes divergents, soit par homogénéisation, soit par hétérogénéisation. Il ne peut donc y avoir convergence générale.

Lupasco est le seul philosophe à être en phase avec la physique quantique. Avec l’énonciation des trois lois et de son principe d’antagonisme contradictoire, il est le premier à expliquer le principe de Pauli, resté mystérieux jusqu’alors, et à donner la raison de la différenciation des éléments dans la Table de Mendeleev. De même, en dehors des lois de Coulomb et des principes de la thermodynamique, ses lois et le concept des trois matières sont d’une richesse infinie pour comprendre et expliquer tous les phénomènes énergétiques.

 C’est par la connaissance de ces trois matières et des données de la logique énergétique de l’antagonisme contradictoire que l’on peut avoir une prise plus lucide sur le monde, car comme le disait Lupasco : «  qui tient la contradiction tient le monde ».

Sur le plan sociologique et géopolitique, cette logique peut s’appliquer et donner une vision nouvelle des phénomènes observés.

Dans la matière neuro-psychique, les deux paramètres macrophysique et biologique, c’est-à-dire homogénéisante et hétérogénéisante passant par l’état T, grâce auquel ces dynamismes antagonistes et contradictoires se connaissent comme tels ou prennent connaissance de la connaissance (perceptives ou motrices), constituent un centre de contrôle permettant d’opérer des choix et de les contrôler.

Tout être humain est plongé dans une structure sociale dans lesquelles les forces énergétiques sont nécessairement et en même temps associatives et dissociatives. Mais les unes dominent les autres. L’individu donnera selon le contexte et ses choix la priorité à l’homogénéité de son existence ou au contraire à l’hétérogénéité. Soit il se conforme aux lois, aux coutumes, aux règles établies. Soit il est hanté par la lutte ou la réaction à un état donné. Il tentera alors d’actualiser des projets personnels. Deux types de société s’engendrent ainsi. 1° Une société à laquelle adhère une majorité de psychismes hantés par l’égalité, la justice, la vie sociale, le sacrifice pour la société, autrement dit par l’homogénéité, et c’est ainsi qu’on arrive au socialisme, au communisme et au totalitarisme. Comme la société n’a pas de système nerveux central de contrôle (d’état T neuropsychique), c’est la macrophysique avec son principe de la thermodynamique, l’entropie positive et la dialectique élaborées par Marx et Engels succédant aux philosophes des « Lumières » qui les dominent. 2° Une société inverse va se développer selon les mêmes lois, ce sera une société libérale où les individus sont soumis aux lois de la matière biologique, aux luttes, aux inégalités, aux injustices, à la sélection du plus fort ou du plus rusé, etc.

Dans la première, les élites intellectuelles vont rêver d’une société libérale capitaliste, les citoyens à une société de consommation, si bien que la révolution va poindre et tenter de la réaliser (exemple, la Russie succédant à l’URSS). A l’inverse, excédés par les excès de la société libérale, ils seront de nouveau attirés par une société socialiste et une nouvelle révolution sera en marche.

Sans intervention providentielle, il y a fort à parier que la prochaine étape, celle qui suivra la société mondialiste libérale actuelle, sera une société socialiste et totalitaire.

Maintenant, le problème qui se pose est de savoir si les communautés aussi petites soient-elles ou aussi vastes soient-elles, peuvent avoir une âme ? Des philosophes ont déjà répondu par l’affirmative. Dans ce cas, il nous reste à savoir ce qui motive notre société : le bien ou le mal ? A chacun de trouver sa propre réponse.

Le XXème siècle a commencé avec le quantum de Planck (1900). Il a introduit la physique dans une nouvelle ère. Malheureusement, la philosophie n’a pas suivi - sauf celle énoncée plus haut mais restée confidentielle -, elle est restée conforme à la physique des siècles précédents, c’est là toute sa tragédie, mais aussi celle des chercheurs et finalement de notre monde, qui restent plongés dans le doute. Je crois qu’il est temps que la physique et toute la science reconnaissent et adoptent la logique paradoxale nouvelle de l’énergie. Ainsi seraient mis en phase la connaissance du quantum et celle l’homme, autrement dit nous aurions devant nous une nouvelle conception de la société. 

Depuis la rupture créée par les théories matérialistes de Marx, le monde oscille entre le « plan » (le communisme) et le « marché » (le capitalisme). Le « don », troisième élément de la triade ne se trouve pas entre les deux, mais au sommet (au propre comme au figuré) du triangle formé par celle-ci. Sur la base, c’est un monde dominé par l’égoïsme et la domination. A l’opposé, il baigne dans l’amour, la générosité, l’humilité. Dans le plan et le marché, les échanges commerciaux sont imposés ou dominés par les pouvoirs, politique et économico-financier. Au contraire, le don ne peut être que le résultat d’un choix selon le modèle d’un être humain né libre et qui doit le rester. C’est donc à chacun de faire son choix de vie sans jamais vouloir l’imposer aux autres. Ce n’est d’ailleurs qu’un schéma théorique qu’il ne faudrait idéaliser sous aucun prix. On peut rêver, mais une société fonctionnant sur le don n’est pas encore d’actualité.

Mon expérience associée à la réflexion menée plus haut me fait penser que nous allons inéluctablement vers une dictature à l’échelle planétaire. Le libéralisme généralisé n’est qu’une apparence. Au-delà, il y un pouvoir occulte qui tient tous les moyens de communication, la finance et le contrôle. Il n’y a aucun doute qu’avec les équipements informatiques généralisés, et l’avancée des nanotechnologies aidant, nous allons vers le monde décrit par Orson Wells. Aucun militantisme politique ne permettra de l’empêcher. Pour  résister si tant est que l’on puisse encore le faire, il faut pratiquer le don (par exemple en faisant circuler des informations sur la toile, comme le fait Quanthomme, Jean-Louis Naudin, Gifnet, et d’autres encore), ensuite limiter notre consommation… et surtout boycotter ce qui heurte nos consciences.

En 1996, un ami  me parle de Quanthomme et me donne la documentation qu'il reçoit. A  l'époque, avant la création du site, la diffusion se fait par photocopies dans un cercle très restreint. En 1999, je découvre sur le site le système Pantone. Après en avoir parlé autour de moi, en 2001 je l’expérimente avec un ami agriculteur. J'en parle à un certain Eric qui diffuse l’info sur le forum d'un site agricole. Ensuite, l’idée fait son chemin. Mais il faut reconnaître que mis à part quelques pionniers, le scepticisme est resté la règle... jusqu'au jour où la télé a commencé à en parler, en automne 2005. Et maintenant qu'"on l'a vu à la télé", tous les espoirs sont permis ! 

C'est là qu'il  faut rendre hommage à Bernadette et Jean d'avoir eu l'idée de diffuser ce genre d'informations, après avoir eu le courage de créer et d'administrer le site Quanthomme, allant à l’encontre de beaucoup d’idées reçues. Je crois qu'on ne les remerciera jamais assez, ainsi que les pionniers qui se sont lancés dans le Pantone ou dans d’autres recherches sur l’énergie libre, d'avoir ainsi ouvert une nouvelle voie dans la vulgarisation de techniques nouvelles de lutte contre la pollution et de préservation des ressources naturelles. L'idée, on l’aura compris, n'est pas de nuire aux lobbies pétroliers, nucléaires ou financiers, mais plutôt de les empêcher de  nuire à l'espèce humaine comme à la planète lorsqu’ils privilégient ce qui est lucratif aux dépens de la santé de l'homme ou de la  nature. A ce niveau je dois avouer ma satisfaction de constater que le don s’est généralisé en ce qui concerne la diffusion du Pantone. On commence à en voir les fruits !

Il en est de même en ce qui concerne les inventions relatives à énergie. Les « gardiens » du système en place feront tout pour qu’elles ne remettent pas en question le système économico-financier actuel. Par conséquent, rien d'étonnant à ce que des inventeurs aient été persécutés ou victimes de malveillance, quand ils n'ont pas été tout simplement éliminés. Il ne faut plus s’étonner que des inventions géniales soient restées sans suite. La conspiration du silence accomplit inexorablement son oeuvre, et après un certain temps l’inventeur perd toute crédibilité aux yeux du public et son invention vient grossir le mythe. Le moteur à eau en fait parti. Il n'y a qu'à constater les sourires entendus lorsqu'on l’évoque au cours d'une conversation. Heureusement, il y a des chercheurs persévérants, et voilà que sans être vraiment un moteur à eau, le système Pantone commence à devenir crédible sous l'impulsion d'une majorité de bricoleurs français après avoir été divulgué pour la première fois en France sur le site Quanthomme.

Beaucoup d'impostures, de manipulations, d'occultations ont anéanti des découvertes qui auraient pu changer la face du monde. Des concentrations capitalistiques gigantesques entraînent des hausses exorbitantes du prix de l’énergie. Des dommages irréversibles sont infligés à la nature. Face à ces constats, quelles seraient les inventions à privilégier pour notre avenir ?

Je pense, et tout un chacun sera en accord avec moi, qu’il faut les considérer selon deux critères : d’une part, celles qui préservent l’environnement et les ressources naturelles, de l’autre, celles qui permettent d’assurer l’autonomie énergétique.

Les unes comme les autres sont utiles, mais reconnaissons que l’autonomie énergétique ne serait pas un luxe vu les menaces qui planent sur nos têtes. Mais parmi celles qui permettent l’autonomie, il faut encore distinguer celles qui préservent les ressources et celles qui ne permettent que la réalisation d’économies. Par exemple, une centrale solaire est certainement préférable à l’utilisation des biocarburants, car il faut considérer à terme l’épuisement de l’humus, cette mince pellicule terrestre qui entretient la vie. Il en est de même des unités de méthanisation des lisiers. C’est intéressant, mais un non-sens dans une perspective d’agriculture biologique généralisée.

Maintenant, faut-il diffuser les inventions à grande échelle ? On peut être tenté de garder pour soi une invention géniale, mais il est évident que c’est une option à courte vue. Le souci de tout inventeur doit être le bien commun et la sauvegarde de la planète, car nous sommes tous solidaires qu’on le veuille ou non.

 

Si vous avez des informations originales sur les sujets qui nous intéressent, n’hésitez pas à m’écrire : ReneNRJnouvelles@aol.com

Encore merci à Jean et Bernadette Soarès, à tous les novateurs… et bonne lecture à tous

 

 

Merci à l'ami René qui nous passe ses petites notes ! Il est bien possible que parmi nos lecteurs se trouvent  des personnes qui ont des sujets d'intérêt communs avec René ou un parcours riche en expérience, un peu comme le sien . N'hésitez pas à lui écrire !

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