La proposition de Bernadette de créer "les Carnets de René" m’a laissé
perplexe. Mais puisque je donne de temps en temps des informations
susceptibles d'intéresser les lecteurs du site Quanthomme, je me suis dit
: "pourquoi pas".
Et pour répondre à sa demande, je vais me présenter et donner quelques
détails sur ce qui m’a amené à m’intéresser à la protection de
l’environnement et en particulier aux énergies nouvelles. Plutôt que
relater un cursus détaillé, style CV, je préfère exposer le cheminement de
ma pensée depuis mon plus jeune âge. Ainsi, ceux qui auront le courage de
me lire jusqu’au bout comprendront mieux, je l’espère, la raison d’être de
ce site et pourquoi j’y participe.
Je m'appelle René Flament. Depuis l'âge de 9 ans environ, je m'intéresse
aux sciences techniques. A cette époque, je me lance dans les montages
électroniques : radio, petits dispositifs amusants, etc. Je passe sur ce
que j’ai pu faire ensuite comme recherche, comme bricolage… et comme
bêtises. J’ai même bien failli perdre la vue, suite à une explosion, en
recevant de l’étain fondu dans les yeux.
Plus tard, je m’intéresse à la mécanique, avec comme première expérience
le démontage et le remontage complet d’un moteur de voiture. Vers l'âge de
15 ans, toujours passionné par la question et fatigué d'avoir à acheter
de l'essence, mais aussi de savoir qu’il pollue, j'ai comme projet
d’alimenter le moteur de mon kart avec de l'eau. Je passe alors de longs
moments dans la cuisine familiale à mettre de l'eau sur la cuisinière et à
observer son comportement. Mon idée d’alors est de réaliser le cracking de
l'eau par la chaleur de l'échappement. Je reste malgré tout perplexe
lorsque la bulle d'eau éclate et disparaît, soit en vapeur, soit en ses
deux éléments retournés à l'état gazeux. C'est resté pour moi un mystère.
Faute de moyens pour poursuivre les investigations, j'en suis resté là. Un
professeur m'avait pourtant dit qu’un inventeur avait déjà mis au point un
moteur à eau avant de disparaître mystérieusement, donc que c’est du
domaine du possible, mais c'est l'invention de Chambrin qui plus tard me
décide à reprendre les recherches. Mais là encore, faute de temps et en
l’absence de l’outillage nécessaire je me résous à abandonner. Avec le
recul, de cet épisode je peux tirer la conclusion suivante : ne pas
s’arrêter à la théorie, mais expérimenter, expérimenter et encore
expérimenter… jusqu’à ce qu’on trouve.
Entre temps, mon intérêt se porte sur les sciences biologiques,
l’écologie naissante et en particulier l’agriculture biologique. C’est par
Agriculture et vie, journal créé et diffusé par les promoteurs de
la méthode Lemaire-Boucher, et les conférences que ces derniers
organisent, que je découvre des chercheurs inconnus du public et quelques
disciplines scientifiques inédites (la bioélectronique de Louis-Claude
Vincent, la biophysique nucléaire de Claude-Louis Kervran, la MHD ou
Magnéto-Hydro-Dynamique, etc.). Une question me vient immédiatement à
l’esprit : pourquoi de telles avancées de la science restent ainsi
ignorées et boudées par les médias ? Bien plus tard je comprends que la
bioélectronique est susceptible de remettre en question les fondements de
nombreuses disciplines scientifiques, entre autre l’agronomie et la
médecine officielles. Il en est de même pour les travaux de Kervran qui
démontrent que les systèmes biologiques sont capables de transmuter les
éléments sans faire appel à des sources d'énergie très puissante.
Quant à la MHD, moyen économique de produire de
l’électricité, elle dérange trop le lobby nucléaire et va sans doute à
l’encontre des intérêts des pétroliers qui préfèrent vendre le maximum
pour des profits maximaux.
Je prends alors conscience qu’il y a d’un côté une science officielle bien
établie et de l’autre une science complètement étouffée, ridiculisée,
occultée… Ce qui est enseigné ou admis par la science officielle n'est pas
forcément la vérité connue et démontrée. L.C. Vincent restera longtemps
ignoré en France. C.L. Kervran est honteusement humilié devant ses élèves
de la Sorbonne par un mandarin qui n’admet pas qu’on puisse bousculer ses
certitudes. D’autres, plus tard, comme Prioré, ont connu des sorts guère
plus glorieux… sans parler de Loïc Le Ribault contraint de s’exiler après
s’être fait piller ses précieux travaux. Peu à peu j’apprends à me défier
des enseignements officiels et à sortir des sentiers battus.
A
la même époque, je découvre les travaux de Quinton, Béchamp et d’autres
savants tombés dans l’oubli.
Quinton, créateur du plasma qui porte son nom (eau de mer diluée dans de
l’eau douce), guérit d’innombrables maladies. Le Dr Collinet, un de ses
promoteurs, démontre que seules les bactéries pathogènes sont détruites
par l’eau de mer, les bactéries inoffensives y proliférant très bien.
Cette simple constatation riche d’enseignements peut aisément être
expliquée par les trois paramètres de la bioélectronique (pH, rH2,
r°).
Par sa loi de constance générale (loi de constance thermique, loi de
constance marine, loi de constance osmotique, auxquelles il ajoutera plus
tard la loi de constance lumineuse), Quinton se trouve en opposition avec
le dogme de l’évolutionnisme des espèces « en évolution constante vers la
perfection », fait qui a lui seul peut expliquer qu’il ait été par la
suite victime de la conspiration du silence. Je comprendrai plus tard que
la théorie de l’évolution est fondée sur des impostures et des erreurs.
Par exemple, la géologie stratigraphique de Lyell (1833), avec ses quatre
principes et sa chronologie longue, est fausse. D’ailleurs les méthodes de
datation longue sont connues pour être très aléatoires (elle donne par
exemple 10 millions d’années pour des laves qui n’ont que 200 ans). La
génétique moderne nie la possibilité du passage d’une espèce à une autre,
les mutations observées se faisant uniquement au sein d’une même espèce.
L’embryologie d’Haekel est reconnue aujourd’hui comme fausse et on sait
que le pithécanthrope, ancêtre simien de l’homme, est une supercherie.
Dubois, l’auteur de la découverte, l’a reconnu en 1930. Mais le débat est
devenu idéologique, nous sommes en terrain miné. Il n’y a plus en fait que
les américains pour s’affronter dans la polémique, avec cependant tous les
excès que l’on connaît.
Antoine Béchamp, l’un des plus grands savants du XIXème siècle, est le
premier, avec Davaine, à comprendre la cause microbienne des maladies. Un
seul de ses écrits est connu, c’est un ouvrage magistral de 992 pages :
« Les microzymas ». Le reste de ses manuscrits fut ignominieusement
détruit par des membres de l’Institut sous les directives de Pasteur. En
effet, Pasteur n’est pas le savant que l’on croit. Il s’est approprié les
conclusions de Béchamp sur les maladies des vers à soie, comme il a plagié
les travaux d’autres chercheurs. Il n’a découvert ni les microbes, ni les
ferments utilisés dans la fabrication de l’alcool et de la bière, et il
n’a pas inventé les vaccins antibactériens. Béchamp était un honnête
homme, très humble. Pasteur, contrairement à l’image retenue et créée par
la légende, n’était ni un génie, ni un savant désintéressé, mais un
séducteur et un génie des relations publiques et du travestissement de la
vérité. Si je fais cette longue digression, c’est pour montrer comment on
peut aisément orienter l’opinion et établir des légendes et des mythes, et
par ailleurs comment on peut se laisser berner par le diktat d’une opinion
majoritaire et intolérante.
A
la lumière des travaux de Quinton, on comprend comment a été établi un
dogme scientifique sans fondements avérés : l’évolutionnisme. Par
l’histoire commune à Béchamp et Pasteur, on comprend comment s’établit
l’imposture et comment des intérêts financiers sous-jacents en viennent à
travestir la vérité : par exemple, les vaccins ne sont pas aussi
inoffensifs qu’on veut bien nous le faire croire. Ce fait est d’une
extrême gravité, car il y va de la santé des humains comme des animaux, de
nos finances publiques… et même de la survie de l’espèce. Le problème de
l’expansion des cancers, des épidémies, même des maladies nosocomiales
trouvent là son origine : la conception pasteurienne de la médecine
opposée à celle de Béchamp et de Claude Bernard. D’un côté, une lutte
effrénée au moyen de vaccins et d’antibiotiques avec comme conséquence
inattendue la prolifération de souches résistantes ou de cancers, de
l’autre un renforcement du terrain par des moyens naturels et l’emploi de
thérapies douces tant que c’est possible. Là encore, la bioélectronique a
montré son intérêt en donnant des preuves irréfutables.
Comme pour la médecine, on est de la même façon en face de deux
conceptions de l’agriculture, en fait deux façons de concevoir le vivant.
L’agriculture officielle est fondée sur les travaux de Liebig, le concept
NPK (N pour azote, P pour acide phosphorique et K pour potasse). Au XIXème
siècle, ce savant allemand croyait que l’on pouvait réduire le monde
vivant aux concepts de la chimie. Comme on pouvait le prévoir, avec
l’utilisation croissante des engrais chimiques on va vers une augmentation
exponentielle des maladies des plantes, des animaux et des hommes. Le
philosophe Lupasco – lui aussi inconnu – vient à ma rescousse pour dire
« rien d’étonnant à cela, la matière physique n’est pas la matière
biologique. D’un côté, [sur le plan énergétique], il y a convergence [avec
une homogénéisation croissante, c’est l’entropie positive], de l’autre il
y a divergence » [avec une hétérogénéisation croissante, c’est la
néguentropie ; dans la matière vivante, le second principe de la
thermodynamique ne s’applique pas.] Le monde vivant est autrement plus
complexe que la matière inerte. Liebig a d’ailleurs reconnu son erreur sur
son lit de mort, mais rien n’y a fait. La Haute Finance internationale et
les pouvoirs politiques entièrement dévoués à sa cause avaient flairé le
filon : elle n’était pas prête à lâcher le morceau. Et lorsqu’on sait que
l’Etat avait le monopole de l’azote et de la potasse, il devenait évident
que l’enseignement officiel de l’agronomie fût orienté dans ce sens,
c’est-à-dire favorable aux engrais chimiques. Heureusement que les choses
ont un peu changé ces dernières années, mais il reste un fait (vérifié il
y a peu avec l’explosion d’AZF à Toulouse), l’azote permet de
confectionner de formidables explosifs, ce qui implique la nécessité
d’avoir sous la main des usines faciles à convertir en cas de conflit.
Au
début des années 80, je me passionne pour l'épistémologie et la logique
non cartésienne. Jacques Ravatin (Fondation Ark’All) me fait découvrir un
aspect de la science inconnue du grand public et presque autant du monde
scientifique officiel. Grâce à lui je découvre les travaux de Keely, de
Moray, de Schauberger, de Lakhovski, et de bien d’autres illustres
inconnus. C’est à ce moment de ma vie que je constate la réalité de
l’énergie libre (on ne l’appelle pas encore comme ça). A cette époque, je
suis stupéfait d’apprendre que ceux qui oeuvrent dans ce domaine sont
persécutés, ignorés ou simplement éliminés. L’enthousiasme de la jeunesse
aidant, j’ai même failli aller à Belgrade, en Yougoslavie, pour récupérer
des copies de documents laissés par Tesla (135 000 pages, paraît-il !), si
ce n’est que le manque de temps et les problèmes personnels m’en ont
empêché.
A
la même époque, à propos d’un marché important que je suis en train de
traiter, je subis des pressions innommables de la part d’hommes d’affaire
et de politiques. Ayant refusé de payer les pots de vin qui me sont
demandés, je n’obtiens pas l’autorisation sollicitée pour valider mon
contrat et conclure mon affaire, je perds une fortune et je suis
pratiquement ruiné. Mon propos n’est pas de m’étendre sur ce sujet, mais
de montrer combien il est risqué d’aller sur les chasses gardées d’un
certain capital dont sont complices des politiques véreux. Plus tard,
entreprenant dans la presse, autre chasse gardée, je suis confirmé dans
mes convictions : là encore je me suis heurté à des verrouillages
économico-politiques. En ce temps-là, il n’y avait pas encore Internet
pour me protéger, par exemple en diffusant certaines informations
concernant mon cas, et peut-être échapper aux pressions.
Lorsqu’on
est jeune, on ne peut supporter tant d’injustices et que tant d’erreurs
soient érigées au rang de la vérité. Je fais alors le constat suivant. Le
monde est partagé entre deux types d’humains : d’un côté, ceux qui croient
en un Dieu créateur, un Dieu amour, de l’autre, ceux qui ne croient qu’en
leurs propres forces. Les premiers sont plutôt caractérisés par un esprit
d’humilité et d’abnégation ; ils se respectent, respectent les autres et
la nature. Les seconds sont plutôt remplis d’orgueil et avides de
pouvoir ; ils ne respectent rien ou presque. En fait, il faut bien
admettre que nous sommes à la fois et à tour de rôle d’une tendance ou
d’une autre, sinon un mélange des deux. Le monde que nous avons sous les
yeux n’est que le reflet de la tendance dominante. De fait, nous avons une
médecine partagée entre deux extrêmes. La première prétend vaincre la
maladie à coup d’antibiotiques et de vaccins. La seconde écoute, essaie de
comprendre, remonte à la cause de la cause et essaie de rétablir
l’harmonie rompue. Nous avons de même deux types d’agriculture. La
première basée sur la chimie ne vise que les rendements sans s’occuper de
la qualité sanitaire, avec comme conséquences désastreuses la vache folle,
la prolifération des algues vertes, la pollution des nappes phréatiques…
et toutes sortes de maladies phytosanitaires et d’épizooties. La seconde
se réjouit de préserver la nature et de fournir des aliments sains. Si
nous constatons une domination de l’agriculture chimique et de la médecine
allopathique, c’est que sous l’effet de la domination des tendances
négatives, nous acquiesçons, par nos bulletins de vote, nos choix
consuméristes ou la recherche de nos propres intérêts du moment présent.
Après un tel constat, pourquoi encore s’étonner si les sources
énergétiques à notre disposition sont aussi centralisées, polluantes et
facteurs de pouvoir.
En effet, il y a deux façons de concevoir la production et la distribution
de l’énergie : d’une part, un système centralisé (exemple : EDF), de
l’autre des ensembles décentralisés autant que possible dans le but de
rendre les consommateurs autonomes, réduire les pertes consécutives aux
transports de cette énergie électrique et mettre à profit des possibilités
locales (exemple : petites centrales hydrauliques). A propos de ces
petites centrales hydrauliques, il faut savoir que Schauberger (dont on
n’a pas fini de constater le génie) avait inventé des turbines qui
fonctionnaient sur le principe du mouvement centripète. D’une part, elles
permettaient de tirer partie des chutes de faible hauteur et d’autre part
de garder les qualités vitales de l’eau, car le mouvement centripète est
favorable à la vie contrairement au mouvement centrifuge qui est pourtant
la norme dans les turbines utilisées partout. EDF a acheté les brevets et
les a enterrés, ce qui prouve une fois de plus que les pouvoirs économico
politiques dominent, et que face à eux les inventions les plus géniales
n’ont pas droit de cité.
Toujours
dans les années 80, je découvre le monde très mystérieux des « ondes de
forme » comme on les appelle alors. Rappelons que ce sont des influences
subtiles émises par les formes (mais pas seulement), dont on peut
percevoir les effets sur la matière physique comme sur le vivant, voire
sur le psychisme, mais dont on ne peut connaître les propriétés que par
l’intervention de la radiesthésie, ce qui à mon sens (sans être un forcené
du rationalisme) est quand même gênant. Dans cette affaire, ce qui est
gênant, c’est que d’autres influences que celles observées peuvent
aisément s’y mêler sans qu’on s’en aperçoive : les influences du bas
astral, par exemple. J’en ai conclu qu’au-delà du monde physique, il y a
un monde insoupçonné et surprenant. Un voile ténu sépare les deux, qu’il
est quand même très risqué de vouloir franchir. On peut observer les
faits, mais vouloir expérimenter dans ce domaine, c’est jouer aux
apprentis sorciers (il y a par exemple les effets nocifs, voire mortels,
du « rayon » vert électrique négatif ou Ve-, selon la
dénomination de J. de la Foye, que l’on observe au centre de gravité de la
pyramide type Khéops ou d’une demi sphère, mais il y a aussi les
influences que l’on peut qualifier de magiques où aucune maîtrise n’est
possible).
Ce vaste domaine d’investigation a été inauguré par le prince Skariatine (Enel)
suite à une lecture qu’il avait faite d’un vieux grimoire, ouvrant ainsi
une véritable boîte de Pandore. Ses recherches ont ensuite été reprises
par le comte de Bélizal, Chaumery et plus tard par Jean de la Foye, tous
précurseurs d’un nombre important de chercheurs.
Jacques Ravatin est allé beaucoup plus loin. Il a mené les investigations
en élaborant un certain nombre de concepts. Il ne les a pas définis afin
de ne pas enfermer sa pensée, ce qui en finalité en a rebuté plus d’un, et
paradoxalement a contribué à l’enfermer dans une chapelle.
C’est encore lui qui me fait connaître les travaux de Louis Boutard, autre
génie inconnu du XXème siècle. Boutard était un philologue (il connaissait
27 langues) passionné par la recherche scientifique. Son esprit aussi
original qu’exceptionnel lui a permis de retrouver une science ancestrale
qu’il a nommée l’alphysique. Il avait ainsi trouvé les quatre éléments de
base de l’éther (liant constitutif de la matière selon la conception
traditionnelle) qu’il nommait des « atomes », ainsi que leurs propriétés
respectives. Cette science, il l’avait reconstituée, entre autre, à partir
de la langue grecque en décomposant chaque mot, et même chaque lettre, qui
selon lui exprimait chacun une notion scientifique. Par exemple, le mot
cœur (cardia) signifiait : pompe aspirante et refoulante. De ce corpus
reconstitué, et inspiré par les sculptures et autres bas-reliefs laissés
par l’Antiquité, il avait créé des appareils qui lui permettaient de
produire de l’électricité, et avec d’autres de l’amplifier. Ces appareils,
qui n’avaient aucune pièce en mouvement, produisaient une électricité un
peu particulière puisqu’il pouvait faire varier l’ampérage sans pour
autant faire varier le voltage et vice-versa. Malheureusement ils ont tous
été détruits pendant la guerre 39-45. L’ingénieur Hatinguais qui avait
participé à leur création, a fait par la suite une synthèse de ses travaux
(que j’ai sur microfilms), mais son esprit rationnel lui a-t-il permis de
saisir toutes les subtilités du savoir de Boutard ? On peut en douter.
Boutard avait encore créé ( ?) un protozoaire qu’il avait nommé Héraclès
en raison de sa forme (massue) et des résultats qu’il obtenait de ses
« travaux », à l’image de ceux décrits par la mythologie grecque. Toujours
pendant la guerre, ce miraculeux protozoaire a été perdu par la négligence
de ceux qui en avait la garde. Le secret est-il pour autant perdu ?
D’après ce que j’en sais, je ne pense pas. L’histoire est passionnante,
mais elle serait trop longue à raconter.
Ce qui est remarquable, c’est qu’un intellectuel qui ne connaît pas
grand-chose à la physique, ni aux sciences mathématiques, ni à la biologie
se met à découvrir des solutions dans des domaines qui auraient dû lui
être étrangers. De plus, il trouve une solution pour produire de
l’électricité avec des appareils ne comportant aucune pièce en mouvement.
Voilà qui devrait faire réfléchir tous les chercheurs en herbe dans le
domaine de l’énergie libre.
Avant de terminer, je voudrais dire quelques mots au sujet de la
philosophie de Stéphane Lupasco, tant il me semble qu’elle est importante
pour la science d’aujourd’hui.
Lupasco a défini le principe d’antagonisme contradictoire. D’après lui,
pour qu’un système existe, il doit obéir aux trois lois qu’il a énoncées
(1ère loi : il faut que les éléments qui le constituent
s’attirent et se repoussent en même temps. 2nde loi : il faut
que les éléments constitutifs soient à la fois et contradictoirement
homogènes et hétérogènes. 3ème loi : toute énergie, quelle
qu’elle soit et dans n’importe quel domaine (macrophysique, biologique,
sociologique, psychologique, neurologique…) passe d’un certain degré de
potentialisation à un certain degré d’actualisation. Cette dernière loi
apparaît donc comme fondamentale. Mais pour qu’une énergie passe d’un état
de potentialité à un état d’actualisation, il faut qu’une énergie
antagoniste et contradictoire la maintienne dans cet état de potentialité
par sa propre actualisation et puisse se potentialiser à son tour, pour
permettre à celle-là de s’actualiser. C’est le principe d’antagonisme.)
(J’utilise la sémantique de Lupasco –comment pourrait-on faire autrement ?
– pour rester précis et me conformer à sa pensée. Si le discours paraît
abscons à première vue, il n’en est rien, il suffit de rester concentré
sur les concepts avancés. Marc Beigbéder qui l’a commenté est plus facile
à lire).
De ces lois, Lupasco en a déduit l’existence de trois matières avec trois
logiques spécifiques (la matière macrophysique où s’actualise
majoritairement l’homogénéité ; la matière biologique, où s’actualise
majoritairement l’hétérogénéité ; et une troisième matière, où les forces
homogénéisantes et hétérogénéisantes ne s’actualisent et ne se
potentialisent simultanément qu’à moitié, dans l’état logique T du tiers
inclus, c’est-à-dire de semi-actualisation et semi-potentialisation). La
troisième matière est la matière la plus dense du noyau atomique et,
curieusement, de la matière psychique. Cet état de coexistence antagoniste
et contradictoire donne une propriété importante au système nerveux
central de l’homme : la conscience de la conscience ou la connaissance de
la connaissance. Mais, nous dit Lupasco, puisque la genèse des systèmes
obéissent aux lois des statistiques et des probabilités, interviennent des
intrusions rares et exceptionnelles de systématisations : ce sont les
phénomènes dits paranormaux que l’on considère comme illogiques,
irrationnels et même comme inexistants.
Ceci dit, on pourra remarquer que la cosmogonie de Teilhard de Chardin est
basée sur une erreur fondamentale, et que par conséquent elle est
scientifiquement fausse. En effet, il n’a pas vu qu’à partir de la réalité
atomique, il y a deux systèmes de systèmes divergents, soit par
homogénéisation, soit par hétérogénéisation. Il ne peut donc y avoir
convergence générale.
Lupasco est le seul philosophe à être en phase avec la physique quantique.
Avec l’énonciation des trois lois et de son principe d’antagonisme
contradictoire, il est le premier à expliquer le principe de Pauli, resté
mystérieux jusqu’alors, et à donner la raison de la différenciation des
éléments dans la Table de Mendeleev. De même, en dehors des lois de
Coulomb et des principes de la thermodynamique, ses lois et le concept des
trois matières sont d’une richesse infinie pour comprendre et expliquer
tous les phénomènes énergétiques.
C’est par la connaissance de ces trois matières et des données de la
logique énergétique de l’antagonisme contradictoire que l’on peut avoir
une prise plus lucide sur le monde, car comme le disait Lupasco : « qui
tient la contradiction tient le monde ».
Sur le plan sociologique et géopolitique, cette logique peut s’appliquer
et donner une vision nouvelle des phénomènes observés.
Dans la matière neuro-psychique, les deux paramètres macrophysique et
biologique, c’est-à-dire homogénéisante et hétérogénéisante passant par
l’état T, grâce auquel ces dynamismes antagonistes et contradictoires se
connaissent comme tels ou prennent connaissance de la connaissance
(perceptives ou motrices), constituent un centre de contrôle permettant
d’opérer des choix et de les contrôler.
Tout être humain est plongé dans une structure sociale dans lesquelles les
forces énergétiques sont nécessairement et en même temps associatives et
dissociatives. Mais les unes dominent les autres. L’individu donnera selon
le contexte et ses choix la priorité à l’homogénéité de son existence ou
au contraire à l’hétérogénéité. Soit il se conforme aux lois, aux
coutumes, aux règles établies. Soit il est hanté par la lutte ou la
réaction à un état donné. Il tentera alors d’actualiser des projets
personnels. Deux types de société s’engendrent ainsi. 1° Une société à
laquelle adhère une majorité de psychismes hantés par l’égalité, la
justice, la vie sociale, le sacrifice pour la société, autrement dit par
l’homogénéité, et c’est ainsi qu’on arrive au socialisme, au communisme et
au totalitarisme. Comme la société n’a pas de système nerveux central de
contrôle (d’état T neuropsychique), c’est la macrophysique avec son
principe de la thermodynamique, l’entropie positive et la dialectique
élaborées par Marx et Engels succédant aux philosophes des « Lumières »
qui les dominent. 2° Une société inverse va se développer selon les mêmes
lois, ce sera une société libérale où les individus sont soumis aux lois
de la matière biologique, aux luttes, aux inégalités, aux injustices, à la
sélection du plus fort ou du plus rusé, etc.
Dans la première, les élites intellectuelles vont rêver d’une société
libérale capitaliste, les citoyens à une société de consommation, si bien
que la révolution va poindre et tenter de la réaliser (exemple, la Russie
succédant à l’URSS). A l’inverse, excédés par les excès de la société
libérale, ils seront de nouveau attirés par une société socialiste et une
nouvelle révolution sera en marche.
Sans intervention providentielle, il y a fort à parier que la prochaine
étape, celle qui suivra la société mondialiste libérale actuelle, sera une
société socialiste et totalitaire.
Maintenant, le problème qui se pose est de savoir si les communautés aussi
petites soient-elles ou aussi vastes soient-elles, peuvent avoir une âme ?
Des philosophes ont déjà répondu par l’affirmative. Dans ce cas, il nous
reste à savoir ce qui motive notre société : le bien ou le mal ? A chacun
de trouver sa propre réponse.
Le XXème siècle a commencé avec le quantum de Planck (1900). Il a
introduit la physique dans une nouvelle ère. Malheureusement, la
philosophie n’a pas suivi - sauf celle énoncée plus haut mais restée
confidentielle -, elle est restée conforme à la physique des siècles
précédents, c’est là toute sa tragédie, mais aussi celle des chercheurs et
finalement de notre monde, qui restent plongés dans le doute. Je crois
qu’il est temps que la physique et toute la science reconnaissent et
adoptent la logique paradoxale nouvelle de l’énergie. Ainsi seraient mis
en phase la connaissance du quantum et celle l’homme, autrement dit
nous aurions devant nous une nouvelle conception de la société.
Depuis la rupture créée par les théories matérialistes de Marx, le monde
oscille entre le « plan » (le communisme) et le « marché » (le
capitalisme). Le « don », troisième élément de la triade ne se trouve pas
entre les deux, mais au sommet (au propre comme au figuré) du triangle
formé par celle-ci. Sur la base, c’est un monde dominé par l’égoïsme et la
domination. A l’opposé, il baigne dans l’amour, la générosité, l’humilité.
Dans le plan et le marché, les échanges commerciaux sont imposés ou
dominés par les pouvoirs, politique et économico-financier. Au contraire,
le don ne peut être que le résultat d’un choix selon le modèle d’un être
humain né libre et qui doit le rester. C’est donc à chacun de faire son
choix de vie sans jamais vouloir l’imposer aux autres. Ce n’est d’ailleurs
qu’un schéma théorique qu’il ne faudrait idéaliser sous aucun prix. On
peut rêver, mais une société fonctionnant sur le don n’est pas encore
d’actualité.
Mon expérience associée à la réflexion menée plus haut me fait penser que
nous allons inéluctablement vers une dictature à l’échelle planétaire. Le
libéralisme généralisé n’est qu’une apparence. Au-delà, il y un pouvoir
occulte qui tient tous les moyens de communication, la finance et le
contrôle. Il n’y a aucun doute qu’avec les équipements informatiques
généralisés, et l’avancée des nanotechnologies aidant, nous allons vers le
monde décrit par Orson Wells. Aucun militantisme politique ne permettra de
l’empêcher. Pour résister si tant est que l’on puisse encore le faire, il
faut pratiquer le don (par exemple en faisant circuler des informations
sur la toile, comme le fait Quanthomme, Jean-Louis Naudin, Gifnet, et
d’autres encore), ensuite limiter notre consommation… et surtout boycotter
ce qui heurte nos consciences.
En 1996, un ami me parle de Quanthomme et me donne la documentation qu'il
reçoit. A l'époque, avant la création du site, la diffusion se fait par
photocopies dans un cercle très restreint. En 1999, je découvre sur le
site le système Pantone. Après en avoir parlé autour de moi, en 2001 je
l’expérimente avec un ami agriculteur. J'en parle à un certain Eric qui
diffuse l’info sur le forum d'un site agricole. Ensuite, l’idée fait son
chemin. Mais il faut reconnaître que mis à part quelques pionniers, le
scepticisme est resté la règle... jusqu'au jour où la télé a commencé à en
parler, en automne 2005. Et maintenant qu'"on l'a vu à la télé", tous les
espoirs sont permis !
C'est là qu'il faut rendre hommage à Bernadette et Jean d'avoir eu l'idée
de diffuser ce genre d'informations, après avoir eu le courage de créer et
d'administrer le site Quanthomme, allant à l’encontre de beaucoup d’idées
reçues. Je crois qu'on ne les remerciera jamais assez, ainsi que les
pionniers qui se sont lancés dans le Pantone ou dans d’autres recherches
sur l’énergie libre, d'avoir ainsi ouvert une nouvelle voie dans la
vulgarisation de techniques nouvelles de lutte contre la pollution et de
préservation des ressources naturelles. L'idée, on l’aura compris, n'est
pas de nuire aux lobbies pétroliers, nucléaires ou financiers, mais plutôt
de les empêcher de nuire à l'espèce humaine comme à la planète lorsqu’ils
privilégient ce qui est lucratif aux dépens de la santé de l'homme ou de
la nature. A ce niveau je dois avouer ma satisfaction de constater que le
don s’est généralisé en ce qui concerne la diffusion du Pantone. On
commence à en voir les fruits !
Il en est de même en ce qui concerne les inventions relatives à énergie.
Les « gardiens » du système en place feront tout pour qu’elles ne
remettent pas en question le système économico-financier actuel. Par
conséquent, rien d'étonnant à ce que des inventeurs aient été persécutés
ou victimes de malveillance, quand ils n'ont pas été tout simplement
éliminés. Il ne faut plus s’étonner que des inventions géniales soient
restées sans suite. La conspiration du silence accomplit inexorablement
son oeuvre, et après un certain temps l’inventeur perd toute crédibilité
aux yeux du public et son invention vient grossir le mythe. Le moteur à
eau en fait parti. Il n'y a qu'à constater les sourires entendus lorsqu'on
l’évoque au cours d'une conversation. Heureusement, il y a des chercheurs
persévérants, et voilà que sans être vraiment un moteur à eau, le système
Pantone commence à devenir crédible sous l'impulsion d'une majorité de
bricoleurs français après avoir été divulgué pour la première fois en
France sur le site Quanthomme.
Beaucoup d'impostures, de manipulations, d'occultations ont anéanti des
découvertes qui auraient pu changer la face du monde. Des concentrations
capitalistiques gigantesques entraînent des hausses exorbitantes du prix
de l’énergie. Des dommages irréversibles sont infligés à la nature. Face à
ces constats, quelles seraient les inventions à privilégier pour notre
avenir ?
Je pense, et tout un chacun sera en accord avec moi, qu’il faut les
considérer selon deux critères : d’une part, celles qui préservent
l’environnement et les ressources naturelles, de l’autre, celles qui
permettent d’assurer l’autonomie énergétique.
Les unes comme les autres sont utiles, mais reconnaissons que l’autonomie
énergétique ne serait pas un luxe vu les menaces qui planent sur nos
têtes. Mais parmi celles qui permettent l’autonomie, il faut encore
distinguer celles qui préservent les ressources et celles qui ne
permettent que la réalisation d’économies. Par exemple, une centrale
solaire est certainement préférable à l’utilisation des biocarburants, car
il faut considérer à terme l’épuisement de l’humus, cette mince pellicule
terrestre qui entretient la vie. Il en est de même des unités de
méthanisation des lisiers. C’est intéressant, mais un non-sens dans une
perspective d’agriculture biologique généralisée.
Maintenant, faut-il diffuser les inventions à grande échelle ? On peut
être tenté de garder pour soi une invention géniale, mais il est évident
que c’est une option à courte vue. Le souci de tout inventeur doit être le
bien commun et la sauvegarde de la planète, car nous sommes tous
solidaires qu’on le veuille ou non.
Si vous avez des informations originales sur les sujets qui nous
intéressent, n’hésitez pas à m’écrire :
ReneNRJnouvelles@aol.com
Encore merci à Jean et Bernadette Soarès, à tous les novateurs… et bonne
lecture à tous
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