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SUR LA PISTE DE L'ENERGIE LIBRE  : De Palma à Kawai 2/2

Page créée le 5 octobre 1999 -complétée le 02/10/2009 (Johnson)


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HYDE William
1685 Whitney, Idaho Falls, ID 83402
 

William Hyde a affirmé avoir mis au point un appareil à sur-unité ayant une sortie 10 fois plus élevée que l’entrée, dénommé Electrostatic Energy Field Power Generating System qui a obtenu le 30/01/90 le brevet US n° 4.897.592 . En 1992, une lettre ouverte de Hyde témoignant de son expérience était un appel pressant au peuple américain au sujet de la censure (voir notre dossier Obstacles et Espoirs)

L’appareil de Hyde s’est trouvé confronté au problème habituel d’absorption de grandes impulsions de voltage. Il l’a résolu et a concrétisé avec un appareil évolué produisant 20 kW net en sortie.

En partant de la polarisation concentrée du vide de noyaux atomiques, il est possible de déclencher une cohérence macroscopique de ZPE avec le mouvement synchrone de nombreux noyaux. D’autres inventions qui utilisent des mouvements cohérents d’ions associés à des anomalies énergétiques comprenant les décharges brusques d'électricité, le prouvent aussi. (C’est évident dans les expériences contrôlées dans l’eau). Des pics de voltage émergeant d’une activité acoustique des ions peuvent être convertis avec des circuits du type du séparateur de voltage de Hyde.

Les effets les plus importants pourraient être produits par des méthodes stationnaires qui montrent des ondes "spinor" de réseau, acoustiques, tournant dans le sens anti-horaire et doubles. Si une activité synchrone acoustique et ionique vient en cohérence avec le ZPE, le champ est ouvert à de nombreuses inventions à venir, et une nouvelle source d’énergie pourra être reconnue.

Le séparateur de voltage de Hyde a fait poser beaucoup de questions aux ingénieurs. Moray B. King ayant donné en 1992 des détails techniques qui ne sont pas dans le brevet, un réseau de scientifiques et d’ingénieurs a repris la conception de ce circuit pour reproduire un modèle de l’appareil et le faire fonctionner.

Schéma du circuit électrique simplifié du système de conversion d’énergie

Des électrodes d’un générateur électrostatique chargées par une source extérieure induisent des charges de polarité opposées sur des segments d'une paire de stators se faisant face, au moyen de champs électriques à l’intérieur desquels une paire de rotors est enfermée et tourne afin de faire varier les liaisons de champ liant la charge entre les rotors qui se font face et les stators et ceci grâce à une action de masquage des rotors dans un plan perpendiculaire au flux du champ.

Une différence de potentiel électrique élevée induite entre les stators résultant d’une telle rotation des rotors est transformée par un circuit de sortie en voltage de courant continu réduit appliqué à une charge avec une augmentation de courant correspondante.

Cette invention a un rapport avec la production de courant électrique par conversion d’énergie venant du champ électrostatique, conversion déjà connue et montrée par d'autres brevets (Moray B. King dit que Hyde utilise des rotors segmentés en rotation rapide pour couper brusquement les lignes de champ électrique). Généralement ce procédé associé avec des générateurs électrostatiques implique l’entrée d’une plus grande énergie mécanique pour séparer les charges ce qui fait qu’une très grande partie de la sortie est enlevée à cette conversion.

La machine de Hyde  : connexion des composants

Elle se compose d’une paire de deux plaques excitatrices, un cercle simple "excitor plate", de deux rotors à secteurs, un disque segmenté en trois sections "segmented rotor" et de deux stators à secteurs, et un cercle partagé en 6 "segmented stator".

La charge est libre de migrer sur les surfaces conductrices comprenant les rotors et les plaques excitatrices, mais sur les stators les secteurs conducteurs adjacents sont isolés les uns des autres.

Une source de voltage extérieure charge les plaques qui fournissent un champ de polarisation électrostatique. L'isolation sur les surfaces de l’appareil chargées négativement empêche au courant de fuir des plaques et il n’est tiré que peu d’énergie de la source de voltage qui charge.

Les rotors sont reliés électriquement l’un à l’autre au moyen d’un axe conducteur qu’un moteur électrique (non montré sur les schémas) fait tourner.

Les rotors, tels que décrits dans le brevet sont reliés par des balais aux stators voisins, mais Hyde a amélioré son invention depuis en les enlevant.

Le champ provenant des plaques excitatrices induit une polarisation entre les rotors reliés. Les segments sur les deux rotors coïncident avec ceux du stator ce qui leur permet de leur faire écran. Quand le rotor tourne, les segments du stator qui coïncident sont alternativement exposés ou masqués à partir du champ de polarisation des exciteurs. Chaque segment de stator est relié électriquement à sa partie inverse sur l’autre stator au moyen d’un circuit rectificateur d’impulsions dans lequel les impulsions passagères de voltage sont dévoltées et ensuite canalisées vers un circuit de sortie rectificateur annexe (non montré dans les schémas).

Il est surprenant qu’un appareil aussi simple que celui de Hyde puisse avoir une sortie de courant aussi anormale. En analysant avec la physique classique, on pourrait dire que le voltage induit sur une paire de segments du stator serait entre zéro et le voltage de la plaque excitatrice puisque c’est la limite de l’état constant pour des conditions d’exposition et de masquage. C’est ce que l’on observe lorsque le rotor tourne lentement.

Cependant, à 6000 tours minute environ, un potentiel de 3 kW sur les plaques excitatrices fournit au stator des impulsions en excès de 300 KV avec un frein très faible sur le rotor.

 
 

La figure 5 montre comment le ZPE peut être gardé cohérent par la coupure brusque du champ par les rotors.

Pendant la phase d’exposition, un courant circule pour charger la paire de segments du stator. Avec une rotation rapide, la lame du rotor coupe l’espace plus rapidement que le temps mis par la charge pour quitter le segment du stator en raison du couple de courant venant de l’inductance résiduelle du circuit en connexion.

La charge reste sur le segment du stator pendant le temps où ses lignes de champ électriques sont coupées, résultat de leur rotation brusque. Si une telle rotation brusque de lignes de champ électrique montre manifestement une charge virtuelle venant de l’énergie du vide, alors cette charge augmenterait de beaucoup le potentiel sur les paires de segments du stator et donnerait un passage encore plus fort de voltage.

Il est remarquable que cette charge virtuelle opposée soit créée simultanément sur les surfaces extérieures des segments de stator reliés entre eux. L’électrodynamique quantique permet une production virtuelle de paire de charge à partir du ZPE aussi longtemps que la charge est conservée.

Cette analyse de l’invention de Hyde suggère que cette production existe dans un domaine macrocospique. La cohérence de ZPE passagère résultante accélère les charges du circuit de segment de stator et le système donne à la sortie une énergie anormalement excessive.


INOMATA Shiuji Dr et MITA Yoshiyuki
2-2-2 Sekigawa-cho, Arai-shi Nigata 944 Japan

 

Photo extraite du film THRIVE: Shiuji Inomata

Le Dr Inomata a passé ses 45 ans de carrière au service du gouvernement, il travaillait au MITI à Ibaraki au Japon. Aujourd’hui retraité, il continue à travailler sur sa machine appelée JPI du nom d’un Institut de recherches privée (probablement les Laboratoires électrotechniques de Tsukuba, Cité de l’Espace au Japon). Son premier prototype de N-Machine, produisait une petite quantité d’énergie excédentaire.

En 1994, avec Yoshiyuki Mita, il a présenté ses travaux au congrès de la DVS à Denver. En 1996, il a fait une conférence devant des dirigeants industriels et politiques. Plus de 600 professionnels étaient présents lors de son dernier séminaire. Pour lui, les politiques autant que les industriels sont de plus en plus au courant de la percée effectuée par l’énergie nouvelle. Le Japon pourrait bien se trouver en tête dans la production des N-Machines. Toshiba a d’ailleurs investi $2 millions pour mettre au point les aimants supra-conducteurs du nouveau générateur unipolaire d’Inomata.



 

Le JPI (N-Machine notée 7 sur 10 par I.N.E.) est composé d’un aimant supra conducteur de N-Machine et d’un moteur de Faraday à aimant supraconducteur, le tout monté sur un même axe. La mise en marche se fait au moyen d’une source électrique extérieure et on en attend une production d’environ 30 à 40 kW de courant alternatif, l’énergie pour le refroidissement du réfrigérant vaporisé étant négligeable.
 

JAMISON Lawrence
Verona, Mississippi
 

Aujourd’hui décédé, cet ingénieur en mécanique qui a été membre de la DVS est l’inventeur d'un convertisseur électrodynamique Jamison Energizer System, générateur moteur dont la première démonstration a eu lieu en 1980, et la dernière en 1984. On dit qu’un premier prototype, de type électrodynamique, précédent ceux de la photo, a marché sans arrêt de 1977 à 1982.

Deux ingénieurs, allemand et américain ont fait des essais devant le Dr Nieper. L’efficacité augmente selon le nombre de tours, jusqu'à 320% le radiateur étant éteint. Le convertisseur produit 3,2 fois plus d’énergie que n’en demande le moteur pour tourner, avec un radiateur de 1500 W allumé. Le coût estimé du kWh est de 0,8 cents. On calcule ce coût en fonction d’une marche continuelle et d’une dépréciation sur 5 ans, mais sa durée de vie serait probablement plus longue, car le système est très solide.

 

Laurence Jamison, à droite sur la photo en compagnie de Eike W. J . Mueller, Ed May et le Dr Nieper devant une Buick Wildcat (source "Revolution in Technology Medicine and Society" du Dr Nieper)

 

Le Dr Nieper examine le tracteur équipé du convertisseur

Sur cet énorme tracteur, comme pour la Buick on a enlevé le moteur turbo diesel pour le remplacer par un convertisseur Jamison. Le petit moteur cylindrique est fixé sur la transmission (sur la photo, il est caché par le châssis). On fixe habituellement le convertisseur d’énergie sur la plate-forme au-dessus (non installée sur la photo). Les batteries sont juste sous le capot. Le moteur fonctionne comme la mobylette du MIT. Bien que cette technique soit très solide, elle a des problèmes de commande (ce qui n’était pas le cas sur la Pierce Arrow de Tesla en 1931).

Il existait dans les années 1980 deux voies en compétition celle du transformateur de flux, le plus solide, convenant pour l’agriculture et celle développée en Europe qui obtient un très bon rendement avec décharge de condensateur.
 

JEFIMENKO Oleg D

 

Electret Scientific Company PO Box n° 4132, Star City W. VA 26505

West Virginia University Department of Physics, P.O.Box 6315, Morgantown, WV 26506-6315
Tel: (304) 293-3498 Fax: (304) 293-5732

e-mail:  odjef@wvnvms.wvnet.edu

Professeur diplômé de l'Université de Goettingen en 1950, Dr en Physique de Lewis et Clark College et de l'Université d'Oregon en 1956.

Dans son livre " Moteurs électrostatiques historiques, types et principes de fonctionnement " 1973ITS Books, il donne des exemples de ses appareils à énergie et générateurs et fournit des explications claires.

 

Dans le Jefimenko's Electrostatic Free Energy Generators un moteur Corona ayant un rotor cylindrique au lieu d’un disque donne 0,1 CV à partir d’une alimentation de 6000 volts aussi bien que d’une antenne de champ terrestre. Il n’y a pas besoin d’alimentation extérieure. Ces moteurs fonctionnent en se servant de l'important potentiel de voltage naturel de la Terre qui est présent dans son atmosphère.

INE note 8 sur 10 l’intérêt de ce procédé.

Autres références : des articles de Jefimenko dansPopular Science Magazined'avril/mai 1971 : des moteurs électrostatiques que vous pouvez construire.

En mars 1971, le  Dr. Oleg Jefimenko  (voir ce site riche en références sur ses travaux) a prouvé qu'un fil tenu en l'air par un ballon à 396 m d'altitude fournirait 70 watts de courant à haut voltage à un moteur électrostatique (version améliorée du moteur de Franklin), pendant aussi longtemps que le ballon se tiendrait à cette altitude. Le fil était un conducteur à haute impédance et le moteur tournait à 12.000 tours minute ou environ 200 impulsions par secondes. Le moteur était un appareil à petite capacité. Si on l'avait fait fonctionner au niveau improbable de 20.000 impulsions par secondes (120.000 tours minute) il aurait tiré quelque 7000 watts d'Energie Libre.

(" Vindicator Scrolls " Vol. 1 par Stan Deyo, édité par West Australian Texas Trading)
 

JOHNSON Howard R .
3300 Mt Hope, Rd, Grass Lake, Michigan 49240, USA &
Permanent Magnet Research institute, PO Box 199, Blacksburg, Virginia 24063

 

Ingénieur américain, comme Gray il a démontré son principe en se servant d’abord d’une disposition linéaire, puis par la suite d’un moteur rotatif fonctionnant simplement avec le magnétisme. Il a eu de sérieuses difficultés à en expliquer le fonctionnement puisque la physique des tachyons et celle de la gravité ne lui étaient pas familières.

Johnson a déposé le 06/01/1973 un brevet. Après six années de tracasseries les inspecteurs du bureau des brevets disant " Nous n’accordons pas de brevets sur des machines à mouvement perpétuel ", le 24/04/79, il l’a obtenu. Ce Permanent Magnet Motor au brevet US n°  4151431  est un moteur magnétique permanent basé sur ce que l’on appelle un paradoxe magnétique.

 

Malgré la nature formidable de cette invention face à la diminution croissante et alarmante de l’énergie, Johnson ne s’est pas jeté dans la promotion de son invention comme étant la solution suprême à tous ces problèmes. Il s’est consacré à la mise au point de prototypes – un générateur de 5000 watts – et à persuader une foule de sceptiques, physiciens disant " cela ne marche pas car cela viole les lois de conservation de l’Energie ", que ses idées étaient réalisables. L’un d’eux, le Dr Norman Chalfin encore chez JPL (Caltech) en 1990, a contesté son travail.

En 1980, un journaliste dépêché par Science & Mechanics est parti sceptique pour Blacksburg. Il a passé deux jours chez Johnson et est revenu conquis.

 

Johnson est loin d’être un inventeur fou, ou un mécano bricoleur. Il a fait des études universitaires. Il a travaillé dans l’énergie atomique à Oak Ridge, il a fait des recherches sur le magnétisme pour Burroughs, et a été consultant scientifique pour Lukens Steel. Il a participé à la mise au point de systèmes électriques à but médical comprenant des appareils pour injections. Pour l’armée, il a inventé un silencieux efficace à 15 m pour un générateur portatif fabriqué depuis 1962.

Ses contributions à l’industrie des moteurs comprennent : un frein à hystérésis, des matériaux de freinage anti blocage pour des applications anti - dérapage, de nouvelles méthodes de découpage de garnitures de freins et une méthode pour dissoudre les fibres d’amiante. Il a également travaillé sur des silencieux pour petits moteurs, sur un super chargeur, et il a perfectionné un générateur sans balais à 92 pôles contrôleur de dérapage de roues pour les voitures Lincoln. Ce dernier système divisait par huit le coût des conceptions précédentes en utilisant du plastique rempli de métal pour l’armature et le champ.

Au total, le nom de Johnson est attaché à plus de trente brevets dans les domaines de la physique et de la chimie. Autre brevet de Johnson du 31/10/1989 US n°  4877983 Magnetic Force Generating Methods & Apparatus: Méthode et appareil de production de force magnétique qui concerne son procédé de " porte " magnétique. Et également US n°  5402021 Magnetic propulsion system.

Les politiques ont empêché Hitachi Magnetics Corp. de Californie de faire ce moteur alors que ses ingénieurs pensaient qu'il était aussi logique que réalisable. En 1996 Johnson offrait des droits de licence. En 1998, il vit dans une confortable maison de retraite.

Malgré toutes ses références impressionnantes (Thomas Bearden dit de lui "Ne vous y trompez pas, un jour Johnson pourrait bien recevoir un prix Nobel pour sa découverte historique de la structure profonde du magnétisme '' ) Johnson se définit lui-même comme un " scientifique au ruban adhésif ". Il ne veut pas gaspiller de temps sur des équipements recherchés quand des montages simples permettent de tester de nouvelles idées. Les prototypes illustrés étaient assemblés avec de l’adhésif et de la feuille d’aluminium, ce dernier étant principalement destiné à envelopper les aimants pour leur éviter de s’échapper.

En 1980, Johnson avait surtout besoin de temps pour résoudre des problèmes pratiques et perfectionner son invention. Il n'avait pas envie de traiter avec les industries de Detroit qui l'avaient méprisé. Le seul inconvénient d'un tel moteur dans une voiture, étant qu'en cas d'accident le choc peut ébranler les aimants et leur faire perdre de la puissance, mais c'est peu en comparaison des avantages d'une voiture ainsi équipée !

Mais son plus grand défi a été de faire accepter ses idées à une communauté scientifique angoissée dans laquelle de nombreux scientifiques ne peuvent s’empêcher de camper sur leur position de défense de la Loi de Conservation de l’Energie, sans jamais se demander si cette loi a réellement besoin d’être défendue. Mais le problème est plutôt du côté des scientifiques qui ont observé ses prototypes, qui fonctionnent en dépit de l'impossibilité décrite dans les manuels.

Johnson dit simplement à la communauté scientifique :

" Voici un phénomène qui semble contredire quelques unes de vos croyances classiques. Dans l’intérêt de tous, ne rejetons pas cela au premier abord, prenons le temps de comprendre vraiment quelles forces complexes sont à l’œuvre."

A l’époque de la rédaction de l’article de Science & Mechanics, un moteur de 5000 watts était en route (le plus gros modèle construit, malheureusement démonté peut fournir jusqu'à 18 kW) et Johnson avait des accords de licence avec au moins quatre sociétés.

 

Premier système de Johnson  : moteur linéaire

 

Il comporte plus de douze aimants enveloppés dans une feuille et assemblés de façon à former un arc ouvert. Pour mieux concentrer les champs magnétiques où il faut, chaque aimant est légèrement allongé vers le haut à chaque extrémité pour former un U aplati. La courbure totale de la masse d’aimants n’a apparemment pas de signification particulière si ce n’est de montrer que la distance entre ces aimants de stator et le véhicule en mouvement n’est pas critique.

Une plaque de plastique transparent sur cet assemblage d’aimants porte une certaine longueur de piste de maquette de rails. Le véhicule, une voiture de type plate forme est chargée d'une paire d’aimants enveloppés et d'un poids quelconque (une pierre). Ce poids est nécessaire pour maintenir le véhicule sur la piste sinon les forces magnétiques puissantes le pousseraient de travers. C’est tout ce qu’il faut pour ce moteur linéaire.

Le journaliste, qui ouvrait l’œil, dit :

" Johnson a placé soigneusement le véhicule à un bout de la piste, celui-ci a accéléré et littéralement sauté d’un bout à l’autre et est tombé à terre ! Essayant moi-même, j’ai senti les puissantes forces magnétiques à l’œuvre quand j’ai placé le véhicule sur la piste. Je l’ai déplacé doucement jusqu’au point de départ, critique, en prenant bien soin de n’exercer aucune poussée en avant, je l’ai lâché, zip ! il était à nouveau à terre, à l’autre bout de la piste. Me doutant que l’on me demanderait si la piste était en pente, je partis du côté opposé, et le véhicule fonctionna comme avant. Par le fait, il pouvait même monter une bonne pente. La photo montre le véhicule au milieu de la piste, c’est du au flash, car il n’y a pas moyen de le placer ainsi à moins de l’immobiliser."

 

 
Second modèle de Johnson : moteur circulaire

 

Il comprend des aimants en forme de U se tenant sur une extrémité selon une disposition approximativement circulaire faisant curieusement penser à Stonehenge en Angleterre. Tout ceci est monté sur une plaque de plastique transparent posée sur un panneau de contreplaqué monté sur pivot en dessous avec une roue de skate-board tournant librement.

Le journaliste témoigne :

" Comme on me l’a dit, j’ai placé délicatement l’aimant " focalisateur " de 226 grammes servant de mise au point à l’intérieur de l’anneau des plus gros aimants, tout en le maintenant à au moins 10 cm de l’anneau. L'assemblage d’aimants de 1134 g s’est immédiatement mis à tourner et a accéléré jusqu’à une vitesse très respectable, qui s’est maintenue aussi longtemps que l’aimant focalisateur était tenu dans le champ magnétique. En retournant cet aimant, tout le montage tournait en sens inverse. C’est donc nettement une sorte de moteur et sans aucun doute, il est possible de construire un moteur alimenté seulement par des aimants permanents."

 

Troisième modèle de moteur de Johnson

 

ll ressemble à des ossements de quelque créature marine préhistorique. Il comprend un tunnel fait avec de l’aimant " caoutchouc " que l’on peut facilement recourber en anneaux.

L’appareil tunnel a très bien fonctionné chez Johnson quoique ce dernier ait observé que les aimants " caoutchouc " sont peut-être des milliers de fois plus faibles que des aimants samarium / cobalt utilisés dans d’autres montages. Le seul gros problème des aimants les plus puissants est leur prix. Ceux du modèle de type Stonehenge font plus de mille dollars. Mais le coût peut être réduit. Johnson et US Magnets et Alloy Co sont en passe de développer d’autres matériaux magnétiques à bonnes performances et d’un prix abordable.

C’est avec un de ces modèles que Johnson fit des démonstrations au bureau des brevets. D’ordinaire, les inspecteurs ne passaient que quelques minutes avec chaque prétendant à un brevet, mais ils ont joué avec les appareils de Johnson pendant presque une heure. Une fois le brevet obtenu, ainsi que les félicitations pour son esprit inventif et sa victoire sur le bureau des brevets, Johnson avait été si remué qu’il a placé sur sa première page un schéma de ferrite appartenant à un autre brevet !

 

 
Le dernier moteur de Johnson

 

Alors que, dans sa configuration linéaire la machine travaille bien, le système rotatif nécessite une direction à cames pour s’assurer de la sortie furtive finale de l’aimant à chaque révolution, ce qui était un inconvénient jusqu’alors. Comme on le voit sur les schémas des brevets de Johnson le module base / stator contiendrait un anneau d’aimants espacés soutenus par un manchon à haute perméabilité magnétique. Les aimants de l’armature en arc seraient montés dans l’armature qui a une courroie de transmission cannelée. L’armature est portée par des roulements à billes sur un arbre que l’on visse ou glisse dans le module de stator. Le contrôle de vitesse et le démarrage / arrêt seraient faits en déplaçant simplement l’armature vers la partie stator ou en l’éloignant.

Les aimants du stator fournissent la force de répulsion aux aimants de l’armature fixés au tambour rotatif. Quand le tambour tourne, il entraîne une courroie fixée à un générateur classique. Le générateur fournit du courant électrique et le moteur magnétique est autonome.

 

La théorie de Johnson

 

Les pôles N attirent partiellement pendant la phase d’approche. Ils repoussent complètement pendant la phase de sortie

Champ de temps négatif partiel (conjugué de phase)

Implication d’une zone de champ de temps négatif sur un côté seulement d’un pôle magnétique dans un moteur à aimant permanent.

 

Johnson soutient que les forces magnétiques dans un aimant permanent représentent une supra conduction qui est semblable au phénomène que l’on associe normalement seulement avec des systèmes supra conducteurs extrêmement froids. Il affirme qu’un aimant est un système supra conducteur à température ambiante car le flux d’électrons ne cesse jamais et parce que l’on peut faire faire un travail à ce flux. (En 1893 Clara B. Moore, dans son livre "Keely and his discoveries" donnait 13 éléments de réflexion sur les aimants).

Pour ceux qui se moquent de cette idée de travail des aimants, Johnson a la réponse suivante :

" Vous arrivez avec un aimant et vous soulevez un morceau de fer, certains physiciens vous diront alors que vous n’avez fait aucun travail parce que vous avez utilisé cet aimant. Mais vous déplacez une masse à distance. Juste ? C’est un travail qui nécessite de l’énergie. Ou bien vous pouvez tenir un aimant en l’air indéfiniment en le plaçant au-dessus d’un autre aimant, les pôles semblables se faisant face. Les physiciens soutiendront que, parce que la répulsion magnétique est impliquée, il n’y a aucun travail de fait. Cependant si vous soutenez le même objet avec un jet d’eau ou un courant d’air, ils seront d’accord pour dire tout de suite qu’un travail est accompli ! "

Pour Johnson, il n’y a aucun doute : il a réussi à extraire de l’énergie utilisable des atomes des aimants permanents. Mais est-ce que cela implique que le spin d’électron associé à un autre phénomène - probables fournisseurs de cette énergie - soient par la suite complètement utilisés ? Johnson n’a pas la prétention de connaître la réponse :

" Je ne fais pas démarrer les spins d’électrons et je ne connais aucune façon de les arrêter…ils peuvent s’arrêter, mais ce n’est pas mon problème."

Bearden admire beaucoup Johnson et la théorie sur laquelle il travaille patiemment. Il raconte :

" Il y a quelques années j’ai joué pendant une heure avec un petit appareil rotatif à aimants permanents construit par Howard Johnson, selon son brevet d'origine. Cet appareil peut continuer à tourner tout seul si on le laisse faire. Ce n'était pas un appareil puissant, juste un petit prototype de laboratoire qui avait demandé beaucoup de temps à Johnson pour améliorer l'ajustage nécessaire de ses deux assemblages d'aimants. Mais il ne possède aucune autre source d'énergie que ces deux assemblages."

Quelques commentaires de Bearden sur la théorie du magnétisme de Johnson

" Johnson utilise une théorie d'un magnétisme à deux particules en avance sur celle des manuels classiques. Il démontre qu'un assemblage magnétique à spin altéré offrant (pour une boussole ou un détecteur) une polarité nord altérée, peut attirer un autre assemblage magnétique non altéré offrant une polarité nord. En bref, il peut réussir à ce qu'un pôle nord attire un autre pôle nord.

Chez Johnson chaque ligne de flux magnétique est vue comme possédant une particule circulant du pôle nord au pôle sud. Les particules tournent sur elles-mêmes, celles de temps futur dans une direction, et les antiparticules dans la direction opposée. Johnson sépare délicatement les deux courants de particules, pas seulement selon leur spin, mais en partageant les lignes de flux en deux parties différentes. Dans ses " portes " de champ de stator très complexes, Johnson crée un potentiel scalaire magnétostatique à pseudo multi - valeurs. C'est ce qui permet à l'aimant du rotor de recevoir une relance de propulsion gratuite lorsqu'il passe dans la porte du stator.

Ainsi séparées, les lignes deviennent des boucles et leurs trajectoires s'incurvent. De plus, une prédominance d'une forme de particule spirale donne un aspect temps futur, pendant qu'une prédominance de l'autre forme donne un aspect de temps inversé.

Ainsi, un pôle nord d'une barre magnétique dont le temps est légèrement inversé sur un côté agira en partie sur ce côté comme un pôle sud. En inversant partiellement le temps (conjugué de phase) d'un côté du morceau à pôle magnétique nord, Johnson le fait ressembler à, et agir comme un pôle sud. De cette façon, il est capable de créer deux pôles nord, un sur le stator et l'autre sur le rotor, et une partie de temps inversé d'un côté du morceau de pôle magnétique nord du stator.

Les aimants du stator et rotor non linéaires de Johnson interagissent l'un avec l'autre d'une façon à casser la symétrie locale. Cette machine est un système ouvert, qui peut donc être un appareil à sur-unité, ce n'est pas un mouvement perpétuel.

Donc, quand les vrais côtés des pôles nord et sud du stator et du rotor sont face à face, ils s'attirent l'un l'autre contrairement à ce que disent tous les manuels classiques. Ensuite les deux pôles se repoussent l'un l'autre normalement dès que les pôles du rotor nord passent le pôle stator nord. Par conséquent, Johnson peut réussir à ce qu'un montage de stator de pôle nord se rétracte en un montage de rotor de pôle nord en approche, et ensuite le chasser de l'autre côté, car il a brisé la symétrie magnétique locale.

Bref, la porte magnétique de Johnson peut fournir un composant justifié de poussée magnétique unidirectionnelle, ce qui veut dire en fait qu'il peut faire un moteur rotatif permanent. En séparant partiellement les particules en rotation, et en conjuguant partiellement la phase d'une face de l'aimant, on obtient la porte de Johnson, c'est à dire, son secret breveté qui permet à ses montages très soignés d'aimants d'être auto-alimentés."


Des mesures sérieuses ont été faites grâce à un excellent instrument au centième de seconde. Elles ont permis de vérifier l'effet de relance de potentiel à multivaleurs. A l'époque des commentaires de Bearden, Johnson préparait une application de brevet sur cette poussée d’accélération gratuite réussie en incorporant son potentiel pseudo multivaleurs (MVP).

Quelques comparaisons entre des moteurs magnétiques montrent que celui de Johnson comprend des aimants permanents à la fois dans le stator et le rotor ; celui de Wankel a un seul électroaimant dans un secteur proche du stator et le reste du stator comprend des aimants permanents alors que le rotor est composé d'aimants permanents ; celui de Kawaï est un moteur dont le rotor est composé d'aimants permanents et le stator d'électroaimants. Toutes ces approches ne sont en fait que des applications du principe maître de sur-unité de l'article de Bearden. Tous utilisent une ou plusieurs méthodes pour arriver au regauging (disruption du champ magnétique par la gravité ou phénomène de pompage de l'énergie du champ du vide) par un potentiel à valeurs multiples (MVP) ou un pseudo-MVP.

 

Mesures de Jean-Louis Naudin sur le moteur de Johnson

 

 

D'autres commentaires sur le moteur de Johnson

Une analyse par ordinateur du système menée par le Pr William Harrison et ses collègues à l’Institut Polytechnique de Virginie à Blacksburg fournit une information capitale sur l’optimisation des forces complexes à l'œuvre pour réussir un fonctionnement encore plus efficace.

Comme le souligne le Pr Harrison, en plus de l’interaction évidente entre les deux pôles de l’aimant d’armature et les aimants de stator, de nombreuses autres interactions sont en jeu. Les aimants de stator influent les uns sur les autres et sur la plaque support. Les distances d’aimants et leur force varient malgré les meilleurs contrôles de qualité des fabricants. Dans l’assemblage du modèle en fonctionnement, il y a d’inévitables différences entre les intervalles horizontaux et verticaux. On doit améliorer tous ces facteurs reliés entre eux, c’est pourquoi l’analyse par ordinateur à ce stade de peaufinage est capitale : c’est un retour d’information. Quand on apporte des changements au système concret, de rapides mesures dynamiques sont effectuées pour voir si les résultats attendus sont bien là. Les nouvelles données de l’ordinateur sont alors utilisées pour faire des changements dans la conception du modèle expérimental et ainsi de suite…

Le Dr Nieper expliquait le principe de fonctionnement du moteur de Johnson comme suit : le travail fourni par un aimant en accélération sur un noyau de fer ou sur un aimant plus faible est plus important que le mouvement latéral du noyau qui tend à s’éloigner, ajouté au repositionnement de l’aimant accéléré revenant à sa place d’origine.

Howard Johnson est décédé en janvier 2008 : voir notre nouvelle du 21/01/2008

 

02/10/2009

Un DVD sur les notes de laboratoire de Johnson diffusé par  http://www.cheniere.org/sales/online-store.htm

Quelques images extraites de cette présentation.

 

Bande-annonce du DVD sur http://www.youtube.com/watch?v=FUgI217w3Ag

 

KAWAI Teruo
Nihon Riken Co, Ltd

Kawai est l’inventeur d’un moteur Motive Power Generating Device qui a obtenu le brevet US n°  5436518  le 25/07/95. L'appareil est noté 7 sur 10 par I.N.E. Pour Thomas Bearden qui a étudié les moteurs Japonais (Takahashi et Kawai), c’est le moteur Kawai qui paraît avoir atteint une capacité de production par un effort stratégique dûment doté de moyens financiers depuis plus de vingt ans . Les développements de ce moteur ont aussi été suivis par Eugène Mallove qui a publié un résumé du brevet suivi de commentaires ainsi que la transcription d’une émission de télévision Japonaise du 20/10/1993 traitant de l’énergie des aimants permanents
 

Outre leur implication dans la Fusion Froide, les Japonais ont déjà essayé un moteur de 45 CV, à sur-unité évidente, le Wankel magnétique dans une voiture Mazda.

" Les implications inquiétantes pour leur industrie, leurs science et leur stabilité financière ont de quoi dégriser les USA. L’arrivée sur le marché américain d’un certain pourcentage de véhicules non polluants, c’est à dire électriques, a été repoussée jusqu’en 1997. Les fabricants américains y sont irrémédiablement engagés mais ce qu’ils offrent est lourd, encombrant, peu pratique, cher, et demande une maintenance intensive. Il faut recharger souvent et pendant longtemps les volumineuses batteries et les performances, l’autonomie en particulier sont faibles. De plus l’équipement de ces véhicules en accessoires est spartiate "dit T. Bearden.
 

Les Japonais semblent prêts à introduire massivement une gamme de moteurs électriques puissants, autonomes, à sur-unité, fonctionnant sur une unique batterie ainsi que des véhicules performants, luxueux équipés de tels moteurs. (Que penser des les récentes alliances entre constructeurs automobiles Européens et Japonais - Renault-Nissan en particulier ?).

Thomas Bearden dit que les hommes d’affaires Japonais sont des samouraï et le combat commercial n’est qu’une autre forme de combat. De plus leur manque de sources d’énergie par rapport à leurs besoins importants, les ont mis à la merci des pays riches. Ces samouraï Japonais ont résolument attaqué le problème à la base en y mettant tout leur cœur, leurs moyens financiers et résolument dans le seul but de gagner . C’est maintenant un fait accompli.
 

" C'est un nouveau Pearl Harbor dans le domaine de l’énergie électrique à sur-unité dont les USA ne se remettraient pas " dit Thomas Bearden.

 

Le fonctionnement du moteur Kawai par Thomas Bearden
 

Kawai se sert de l’attraction zéro en tant que condition de regauging (pour plus de commodité ce terme sera conjugué comme un verbe ! ). Un cycle de champ conservateur est un cycle dans lequel le frein est égal à la poussée en avant. Eliminer la partie du cycle où il y a freinage est une forme de regauging. Nota : c’est un changement dans le potentiel scalaire magnétostatique qui est remis à zéro par la bobine sans énergie pendant la partie d’un autre cycle conservateur.

Le moteur Kawaï utilise bien le regauging et non les champs conservateurs pour fonctionner vraiment en sur-unité, avec un COP > 1. C’est ainsi qu’il peut faire fonctionner une voiture et être en accord avec toutes les lois de la thermodynamique et de la physique.

Le moteur Kawai est bien plus symétrique et simple que le moteur magnétique Wankel. Il ne nécessite pas une profusion coûteuse d’aimants de stator. La maintenance et la fiabilité, les coûts réduits de production peuvent être davantage améliorés que pour le Wankel. Les plus grands avantages de ce moteur tiennent dans le fait

- qu’un grand nombre de regaugings se produisent lors d’une seule rotation de l’assemblage de rotor, ce qui permet d’avoir un rapport élevé entre la puissance et le poids

- que chaque électroaimant reçoit de l’énergie seulement quand il contribue au couple dextrogyre qui entraîne le moteur

- que chaque bobine est dé - énergétisée pour "regauger" le système pendant les périodes où les bobines créeraient autrement un couple anti horaire si elles continuaient à recevoir de l’énergie.

Comme matériau magnétique le moteur utilise de l’acier pur épais de 30 mm, formé de dents magnétiques de 218 mm de diamètre et d’encoches de 158 mm de diamètre. Il utilise un aimant ferrite en tant qu’aimant permanent. La force magnétique sur l’aimant est de 1.000 gauss. On applique aux électroaimants un courant de 19,55 watts à 17 volts et 1,15 ampères. Dans ces conditions, on obtient une rotation de 100 tours minute, un couple de 60, 52 kg/cm et une sortie de 62,16 watts, ce qui fait environ 317 % de rapport sortie/entrée !

Kawaï place l’électroaimant du stator le plus proche de telle sorte qu’il attire le flux venant d’un aimant annulaire central au centre du conducteur de flux magnétique, ensuite il réalise un phénomène de pompage en dé-énergétisant la bobine lorsqu'elle arrive dans la zone de frein retour. Il n’y a aucune production de mouvement de force s’opposant au rotor ou à l’élément mobile. Le moteur Kawaï fait ce qu’il annonce, en réduisant de façon spectaculaire le frein venant des champs des électroaimants du stator, car il n’y a aucun champ activé dans les électroaimants pendant les secteurs de frein de la rotation.

Sur ce schéma extrait du brevet, on peut voir huit instantanés de l’avance du rotor d’un moteur Kawaï.

 
 

Il s’agit d’une des extrémités rotor/stator d’un appareil à deux rotors, l’autre assemblage similaire rotor/stator étant à l’autre extrémité de l’axe central.

En 9A, la pièce de pôle 14 a trois dents extérieures réparties à égale distance sur le pourtour, alternées avec trois encoches. Un bout de l’aimant 13 fournit la source de flux qui passe à travers la pièce de pôle. Les électroaimants étant dé- énergétisés, les matériaux de leurs cœurs 16c, 16d, 16g, 16h, et 16k, 16l sont dans l’ombre du flux venant de l’aimant central 13 et allant vers l’extérieur de la dent 14 b.

En 9B, les électroaimants 16a, 16e et 16d reçoivent de l’énergie. La zone ombrée montre la convergence nette du flux venant de l’aimant 13 dans la pièce de pôle et le bord de la dent. Les électroaimants étant magnétisés en mode attraction, le rotor aura un couple tendant à élargir la trajectoire de flux provenant de l’aimant 13 et allant aux électroaimants activés. Il existe ainsi un couple dextrogyre sur le rotor et il commencera à tourner dans le sens horaire. Note : chaque électroaimant fonctionne indépendamment des deux autres.

Les schémas 9C, 9D, 9E, et 9F montrent que le rotor continue à tourner dans le sens horaire, élargissant la trajectoire de flux correspondante aux trois électroaimants activés. A ce moment là, le couple sur le rotor est dextrogyre.

En 9G, cette trajectoire est élargie au maximum, les bords d’attaque des trois dents sont juste en train d’entrer dans les domaines des électroaimants suivants 16j, 16b, et 16f. C'est en symétrie par rapport à la position d’origine de 9B. Par conséquent les électroaimants 16i, 16a, et 16e sont désactivés et les électroaimants 16j, 16b, et 16f sont activés.

De façon symétrique, ceci "regauge" et remet l’appareil dans sa position d’origine de 9B et le cycle recommence. On voit qu’à chaque rotation complète de l’axe, chacune des trois dents du rotor estregaugée12 fois, A chaque rotation d’axe il y a au total 36 regauging/ remise au départ/ réalimentation en énergie, soit au total 72 pour les deux qui ce qui permet au moteur de gagner en puissance et souplesse.

Au moment de l’envoi de l’énergie, une dent entre juste dans chaque bobine du stator. Avec une énergie en mode d’attraction par rapport à l’aimant en anneau autour de l’axe, le flux dans la pièce de pôle fait un bond en passant d’un flux complètement élargi (couple radial faible ou qui s’éclipse sur le rotor) à un flux en diagonale et rétréci (avec un couple radial plein et dextrogyre sur le rotor). Comme il a été dit précédemment, le flux rétrécit et son angle exerce une composante de force d’accélération tangentielle dextrogyre sur le rotor.

Chaque bobine est dé-énergétisée avant qu’elle puisse commencer à exercer une force électromotrice de retour (ce qui se passerait si elle restait énergétisée au moment où le bord de fuite passe dessus et rétrécit la trajectoire de flux).

C’est ainsi que le moteur Kawaï utilise l’attraction magnétique normale pour accélérer le rotor sur une petite distance, et "regauger" vers l’attraction zéro pour éliminer la partie de frein retour du champ attractif. Il "regauge" à zéro comme condition au "reset."

 


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