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LA MACHINE DE NEWMAN par Jean-Louis NAUDIN et Michel DAVID
 

9.1 Echos des expérimentateurs

du 16/11/1998


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Stefan Hartman communique :

Salut à tous
Je reviens juste de notre Université Technique de Berlin où j’ai fait aujourd’hui de nouvelles mesures à l’oscilloscope sur ma vieille machine de Newman, maintenant sous diverses conditions. Je pense avoir découvert le principal effet sur lequel sont basés les pics de courant de retour de Newman :
C’est un effet de décharge corona quand on utilise de grosses bobines et un éclateur mécanique ! Il apparaît seulement quand l’intervalle de l’arc émet un sifflement ! . Ces énormes pics de courant de retour négatif qui reviennent dans la source de courant se produisent seulement lorsqu’on a un sifflement aux contacts !

Jean-Louis Naudin avait vu juste quand il déclarait qu’il pouvait améliorer les impulsions de courant négatif, en se servant d’un commutateur à contact glissant en aluminium très érodé, où il obtenait beaucoup d’étincelles ! Maintenant je sais que cela dépend réellement de la ‘’flamme d’étincelle’’ et du sifflement !

Quand nous avions une flamme bleue à l’arc, il n’y avait pas de sifflement ! Le courant d’entrée demeurait alors juste à un niveau d’ampérage constant.

Si j’écarte davantage les contacts de l’intervalle d’arc, brusquement, le sifflement apparaît suivi des impulsions de courant de retour négatif en escalier. Ils durent aussi longtemps que peut durer le sifflement !

Ceci signifie que l’effet doit être basé sur un effet de décharge corona spécial. C’est peut-être relié au travail de M. Correa avec son ‘’effet de décharge à luminosité anormale’’ et à celui du Russe Chernetski qui revendiquent aussi une sortie 5 fois supérieure à l’entrée en utilisant des décharges de tube à plasma spéciales.

J’ai trouvé cet effet en essayant aussi la bobine sans l’aimant. Il semble que l’effet du rotor de moteur à aimant permanent soit seulement un ‘’sous-produit’’ de la machine de Newman et ne soit pas beaucoup responsable de la durée de ces impulsions de courant de retour.

Cela marche déjà tout seul avec la bobine et en envoyant seulement des impulsions sur la bobine au moyen de cet éclateur à sifflement.

Je suppose qu’avec les bons contacts et la bonne distance à l’éclateur, on peut déjà produire une sortie négative supérieure à l’entrée, pour qu’il reste pendant longtemps en mode à sifflement. Alors un ampèremètre sur le courant d’entrée donnera seulement des valeurs négatives ce qui signifie que le courant sort de l’appareil.

L’astuce est seulement de trouver l’intervalle d’arc optima. L’effet est proportionnel à la taille et au poids de la bobine.

C’est pour cela que Newman obtenait de bien meilleurs résultats avec ses premiers gros appareils. Dans ces derniers les bobines étaient très grosses et le commutateur encore si sommaire qu’il avait une grosse étincelle et beaucoup de sifflement au commutateur quand le courant retournait à la bobine
J’ai enregistré mes pics de courant négatif et les expériences menées aujourd’hui à l’université sur une caméra digitale DV

Nous avons utilisé ce circuit. La batterie était en fait un doubleur de voltage à partir du réseau.

Le 17/11/98 Stefan communique :
J’avais un voltage d’alimentation d’environ 620 volts en courant continu redressé avec un circuit doubleur de voltage venant du réseau principal

J’ai essayé un aimant monté selon différents angles par rapport au commutateur et j’ai toujours eu des impulsions de courant de retour négatif durant environ 3 à 5 msec.

Quand le rotor aimant étaitarrêté, la bobine montrait 33 mA en courant continu et le voltage chutait un peu. (On avait seulement des condensateurs de 3 x 10 µF en tant que condensateurs d’alimentation)

Quand l’angle du commutateur par rapport au rotor était optima, tout le circuit tirait seulement 4 mA RMS environ de courant d’entrée et la rotation de l’aimant se faisait sur 4 à 5 révolution par seconde. Il y avait toujours des impulsions de courant de retour, mais le courant positif allant à l’entrée était toujours plus grand que la zone soumise aux impulsions de courant de retour négatif.

Test d’éclateur
Quand j’ai seulement utilisé la bobine et les électrodes de métal pour envoyer les 620 volts sur la bobine au moyen de cet éclateur ‘’manuel’’ (réglé à la main), j’ai pu obtenir des lectures négatives sur mon appareil de mesure de courant d’entrée RMS pendant à peu près quelques demi secondes !(mais seulement quand il y avait une flamme blanche et que le sifflement se produisait !)

Il est possible que l’arc à sifflement ait davantage d’ions à l’électrode métal, ainsi, même si l’arc est plus long, la perte (résistance) est moindre ? ? ?

C’est peut-être juste un effet plasma basé sur la bonne oxydation ionique ?

C’est peut-être un processus chimique dans lequel l’énergie du processus d’oxydation ionique des électrodes de métal est convertie en électricité ?

Le courant d’entrée était pris par un shunt de 1 Ohm, 1 div = 50 mA et la base de temps était mise sur

5,33 msec/div. On remarque que la ligne centrale (médiane) sur l’écran est la position terre et que toutes les pics de courant vont vers le bas et que tout le courant d’entrée normal va vers le haut. 

Remarquez bien que les pics de courant négatif se produisaient toujours lorsqu’il y avait une étincelle au commutateur. Sans étincelle, cela n’arrivait pas !

Il y a aussi une quelque chose d’étonnant : c’est seulement après 5 msec (nécessaires) après la coupure de courant que le pic de courant négatif apparaît. Il n’est donc pas dépendant du courant que la bobine possédait avant, mais seulement du bon arc à l’éclateur. Cela arrive aussi quand il n’y avait aucun courant d’entrée positif en circulation. S’il y a l’arc à sifflement, cela le fait tout de suite. Puis nous avons toujours du courant négatif et PAS du tout de courant positif. Mais cela nécessite un réglage très précis de l’éclateur pour être toujours en mode sifflement. C’est pourquoi, je pense je pense que c’est relié à cette étincelle à sifflement au commutateur.

A la suggestion de Dave Dameron (16/11/98) :
Tu peux peut-être charger un condensateur (HV) et ensuite faire tourner le moteur / bobine avec. Tu peux comparer les durées avec un arc bleu et puis le sifflement de l’arc. As-tu estimé le courant d’entrée à partir de ton alimentation dans les deux cas ? Il est possible que l’arc à sifflement ait davantage d’ions à l’électrode métal, ainsi, même si l’arc est plus long, la perte (résistance) est moindre.

Stefan répond :
Eh bien oui, j’étudierai ces effets vendredi prochain, quand je serai de nouveau à l’Université. J’essaierai de faire différents éclateurs pour voir quelles sortes d’électrodes métal ou carbone des éclateurs produiront les meilleures étincelles à sifflement et à quel montage il y aura la meilleure sortie de courant négatif.
Puisque l’arc bleu qui ne siffle pas parcourt une distance plus longue, c’est l’étincelle ‘’sifflante’’ à flamme blanche qui produit juste l’effet. Et cette étincelle apparaît seulement avant ou après l’arc bleu. Ainsi, cela dépend de la distance entre électrodes ! Je dirai :
A environ 0,1 à 0,3 mm : arc blanc sifflement, grandes impulsions de courant de retour
A environ 0,4 à 1,5 mm : arc bleu, PAS de sifflement, PAS d’impulsions de courant de retour
A environ 1,5 mm : l’arc bleu devient blanc et disparaît, sifflement, grandes impulsions de courant de retour
Je dois vérifier cela à nouveau vendredi. Tout cela se rapporte à un voltage d’entrée en courant continu de 620 volts dans la bobine de 16,9 Kohm.

En résumé : En alimentant juste la bobine au moyen d’un éclateur, on produit ces impulsions de courant négatif. Ainsi l’effet Newman véritable N’EST pas le moteur, mais une grosse bobine fonctionnant sur un éclateur à ‘’sifflement accordé’’. C’est relié aux travaux de Correa et Chernetsky qui ont annoncé que leur décharge à luminosité de plasma est aussi à sur unité.

Le 17/11/98 Jean-Louis Naudin écrit  :
Je suis tout à fait d’accord avec Stefan, je peux aussi confirmer ceci : S’il y a une étincelle blanche et brillante, le courant de retour disparaît. C’est pour cela que j’ai été amené à construire la conception spéciale V1.4 .de mon commutateur (voir tous les détails sur mon site
http://ourworld.compuserve.com/homepages/jlnaudin/html/NMac0629.htm
Stefan dit ‘’ Je dois vérifier cela à nouveau vendredi. Tout cela se rapporte à un voltage d’entrée en courant continu de 620 volts dans la bobine de 16,9 Kohm.
Bien ! ! ! nous avons à peu près le même montage : j’utilise 623 V avec une bobine de 17 Kohms, ainsi nous pouvons comparer nos résultats . Quel est ta valeur d’inductance ?
Peux tu, s’il te plaît :

Merci encore pour tous tes efforts et bonne chance pour tes expériences.
Site de Stefan Hartmann http://www.overunity.de/


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