COMMUNIQUES 14 février 2000
Marée noire de lErika (suite) Information transmise par Yann Olivaux yolivaux@club-internet.fr
De : a.mauvais@kastler.u-strasbg.fr (Antony Mauvais) Secrétaire général Fondation nationale Alfred Kastler de l'Académie des Sciences 2 rue Brulee 67000 Strasbourg
Tél. : (33) (0)3 88 75 56 06 Fax : (33) (0)3 88 22 24 77 E-mail : a.mauvais@kastler.u-strasbg.fr
URL : http://www.cnrs.fr/fnak
Objet : Rapport sur le pétrole de l'ERIKA Date : Ven, 11 fév 2000 15:04
Erika, plus noir que noir.
Rapport de Dépistage GC/MS - Contenu de l'Erika. Nous venons de terminer l'expertise d'un échantillon du rejet pétrolier provenant de l'épave de l'ERIKA (prélevé le 4/1/2000 sur les côtes de l'île de Groix). Cette analyse a été conduite à notre initiative, afin de déterminer la toxicité et la nature exacte de ces rejets.
1.Toxicité des rejets: Le rejet analysé contient une multitude de substances hautement cancérogènes (classe des HAP Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) - connues et inconnues - a une teneur comprise certainement supérieure a 1000 ppm (parties par million) = 0.1%. En d'autres termes, si 15.000 tonnes du chargement de l'ERIKA ont été rejetées à ce jour, 15 tonnes de produits hautement cancérogènes y sont présents !!! Pour les professionnels de la manipulation de produits chimiques toxiques que nous sommes, il est invraisemblable que les dispositions adéquates n'aient pas été prises d'urgence par TOTAL-FINA et/ou les " autorités " impliquées dans les opérations de dépollution, dont ils se sont ainsi déchargés sur un public bénévole et laissé dans l'ignorance la plus complète de la toxicité inhérente aux fractions pétrolières lourdes (pourtant reconnues cancérogènes par le reste du monde).
2.Nature des rejets: La composition détaillée du rejet provenant de l'épave de l'ERIKA a été étudiée, pour déterminer s'il s'agit effectivement (version officielle) d'un chargement de carburant de basse qualité (type Fuel lourd N°2 selon TOTAL-FINA) destiné à une centrale thermique italienne peu regardante, et non pas d'un chargement de DIS (Déchets Industriels Spéciaux) dont TOTAL-FINA aurait cherché le moyen de se débarrasser à bon compte, vers l'Italie - ou ailleurs - " économisant " ainsi le coût de l'incinération obligatoire légalement pour les DIS (1.500 F par tonne environ). Cette étude a donc été réalisée par comparaison avec un échantillon de fuel lourd N° 2 (provenant de la Raffinerie de Provence TOTAL-FINA). Nos résultats démontrent que la composition du rejet analysé est très différente de celle du fuel N°2 de référence, et très proche de celle du résidu laissé par une opération de raffinage poussé d'un fuel N°2, afin d'en récupérer les dernières fractions valorisables.
voir Tableau et graphique sur le site http://analytika.free.fr/erika/article_erika.html http://analytika.free.fr/erika/article_erika2.html
En d'autres termes, si la composition du rejet analysé est identique à celle du chargement de l'ERIKA, celui-ci transportait indubitablement une cargaison de DIS (Déchet Industriel Spéciaux) et non un chargement de carburant. Les résultats de nos analyses sont suffisamment troublants pour que nous tentions d'alerter les journalistes et l'opinion publique. Une équipe de FRANCE 2 a visité notre laboratoire le 25 Janvier 2000 et nous lui avons présenté nos premiers résultats, mais il semble que la rédaction de cette télévision préfère surseoir à la diffusion du document télévisuel enregistré à cette occasion. Il nous reste donc à espérer que vous voudrez bien nous aider à en assurer la diffusion.
Voici la réponse de Bernard TAILLIEZ analytika@attbusiness.net (Docteur ès Sciences Directeur Scientifique Gérant d'Analytika)
Notre comparaison entre fuel N° 2 (TOTALFINA Raffinerie de Provence) et cargaison ERIKA rejetée à Groix, démontre que l'ERIKA est chargé de déchets ultimes (les rares composants à pouvoir calorifique y sont en bien moindre concentration que dans fuel lourd N°2 véritable).
Du point de vue des transports, une denrée valorisable type fuel lourd N°2 bénéficie du "principe de libre circulation" qui permet à l'industriel producteur d'aller vendre son produit où bon lui semble, alors qu'un déchet ultime obéit au "principe de proximité" qui impose à l'industriel générateur de ce déchet de le faire détruire dans l'usine de destruction (incinération dans ce cas) la plus proche, SANS L'AUTORISER à chercher ailleurs un autre destructeur moins offrant, et INTERDISANT l'exportation. Il s'agit alors d'un cas de trafic de DIS contrevenant le "principe de proximité" (justice PENALE = les assurances ne couvrent plus) et non plus accident imprévisible survenu au cours du transport légal d'une denrée valorisable dans le cadre du "principe de la libre circulation" (justice CIVILE = les assurances couvrent tout, QUASIMENT aucune conséquence financière pour TOTALFINA, aucun espoir de jurisprudence).
A propos de DIS, cf article "Controverse sur la cargaison de l'ERIKA" du Figaro 31/1/2000 où l'on constate que l'interlocuteur choisi par TOTALFINA pour répondre aux questions du journaliste Christophe Doré est un certain Michel FONTAINE (Responsable de la filière Déchets de TOTALFINA). ON CROIT REVER
Ni nous ni nos enfants ne pourront plus -dorénavant- marcher pieds nus sur les rochers et plages de 500 Km des côtes atlantiques françaises.
Pour que CA ne recommence PLUS et que nos petits-enfants puissent se déchausser sur la plage sans risque, vous pouvez nous soutenir.
Par ailleurs Analytika vient de publier un second rapport sur le contenu d'Erika, sur : http://www.labo-analytika.com/
Bernard TAILLIEZ analytika@attbusiness.net
QuantHommecommunique :
Dans le numéro 6 de janvier-février 2000 de la version française de la revue NEXUS, on peut lire un article intéressant de Drunvalo intitulé Leau source de vie . Il est question dune découverte de M. Ayhan Doyuk président dune société turque Perfect Science , et qui est linventeur dune eau super ionisée SIW (Super Ionized Water). Cette eau aurait entre autres, la particularité, une fois pulvérisée sur de leau polluée y compris par le pétrole, de lui faire retrouver son état dorigine
Le pétrole mis en présence de cette eau SIW vire au blanc et passe dun état de fin de cycle vital à un état dorigine acides aminés et protéines
peut-on lire dans larticle. Des essais ont été faits à la Société de Recherche sur lEnvironnement Fortune 500 Washington DC, devant une quinzaine dinstances gouvernementales y compris des militaires sur des eaux fortement polluées par des détritus de toutes sortes et du mazout. Une fois ces eaux arrosées de SIW après deux heures, nous avons pu voir le liquide pollué des conteneurs se transformer en eau cristalline comme si elle était distillée lit-on dans larticle. Un poisson rouge a même été placé dans leau ainsi traitée et sest fort bien porté pendant les trois heures dexposé qui suivaient lexpérience. Le témoin ajoute : Il semble clair, de ce que jai vu de cette démonstration et des propos de M Doyuk que cette eau pourrait résoudre en très peu de temps 70 à 80 % de tous les problèmes de pollution terrestre par hydrocarbures. Mais évidemment il nous faudrait laval et lassistance des gouvernements
A suivre
|