ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 19/12/2004 et accessible aussi par www.quanthomme.com

19 décembre 2004

Biocarburants, carburants alternatifs.

deux extraits d'un article de 4 pages de Bruno Mortgat paru dans la revue Environnement & Technique

n° 241 Novembre 2004

Toujours dans la même revue :

Le Syndicat des Energies Renouvelables (SeR) est très attentif aux évaluations des projets présentés par les industriels. Il serait  très dommageable que le critère du coût soit le seul retenu au détriment des critères technique et environnemental pour lesquels se prononce le SeR . Les industriels étrangers qui disposent déjà d'un marché domestique et ont atteint une taille importante risquent d'être favorisés.

La Commission de régulation de l'Energie (CRE) devrait préciser le calcul de ces critères pour la biomasse, le biogaz et l'éolien offshore et terrestre pour les offres à déposer avant fin janvier 2005

La volonté gouvernementale (en France) est de réaliser 4 nouveaux sites de biocarburants et faire passer la production de 0,45 Mt à 1,25 Mt d'ici à 2007.

De nouveaux débouchés se présentent pour les agriculteurs, en biocarburants et éolien, un protocole FNSEA/APCA-SeR existe depuis octobre 2002.

Des milliers d'emplois peuvent être créés d'ici à 2010, des millions de tonnes de CO2 (7) ne viendraient plus polluer notre atmosphère...

Pour plus de détails, voir la revue ou le site http://www.pro-environnement.com

 

Un petit commentaire

La valorisation de cultures destinées à produire du carburant vert ainsi que celle des huiles alimentaires usagées est déjà une réalité. C'est une voie non négligeable vers la réduction de la pollution. Des industriels, Novaol (groupe Beghin-Say) pour l'Italie et Vital pour l'Allemagne sont bien implantés sur ce marché.

L'évolution probable ? compte tenu du déclin des gisements de pétrole, des pénuries prévues et surtout du coût croissant des hydrocarbures, elle ne pourra qu'être en expansion comme toutes les filières de valorisation de déchets.

Toutefois, dans le domaine des biocarburants, la technologie industrielle actuelle comprend  différentes opérations de filtrage et de purification, ce qui augmente le prix de revient du biocarburant. Ces coûts  même confrontés à une pénurie et/ou une augmentation formidable des prix des produits pétroliers et même avec le soutien d'incitations fiscales par les gouvernements, se répercuteraient à la pompe.

C'est là que des Processeurs Multi Carburants comme le PMC Pantone qui est en train de se répandre (façon tache d'huile *...) dans le monde rural en particulier, pourraient permettre de faire fonctionner des moteurs avec des huiles de récupération purifiées simplement (avec les filtrages nécessaires à la portée de particuliers) mais dont le prix de revient resterait faible et la production décentralisée.

Seuls les agriculteurs pourraient se libérer d'une telle dépendance ?

Mais, alors, le consommateur non agriculteur, serait toujours dépendant (comme avec les hydrocarbures actuels) des grands groupes industriels. Ne serait-ce qu'en raison de la sophistication actuelle des nouveaux systèmes d'injection qui ne supporteraient que des produits  très purifiés.

Autrement dit, face à une pénurie d'essence, comment, du jour au lendemain, pourrait  rouler M. Tout le monde avec sa voiture à essence non adaptée au carburant vert ? (qui est seulement  présent actuellement dans l'essence à raison d'un peu plus de 1 %).

C'est là particulièrement que se révèlerait toute l'utilité de la mise en place rapide et peu onéreuse de PMC Pantone. C'est actuellement le seul système, à notre connaissance en tout cas, rapidement réalisable (le Plasmatron du MIT n'étant pas vendu encore, mais on en reparlera) qui permet de faire fonctionner un moteur essence avec divers carburants, comme son nom l'indique bien :

PMC Pantone : Processeur Multi Carburants Pantone

C'est en effet le meilleur nom qu'on puisse lui donner (en attendant des caractérisations plus précises qui lui en feraient attribuer un autre ) et en tout cas JAMAIS le nom de moteur à eau comme on le voit, hélas, encore trop souvent mentionné, même avec des guillemets.

Grâce au PMC pas besoin de se demander s'il y a 1%, ou 5 % de diester dans le carburant  acheté à la pompe, carburant préparé par les pétroliers et où est incorporée la quantité de biocarburants qu'ils décident d'y mettre en  accord avec les constructeurs automobiles.

N'oubliez pas : le PMC Pantone est une micro-raffinerie embarquée.

De plus grâce à la demande réduite de carburant par des montages de PMC Pantone ou façon Pantone (en dopage à eau) largement répandus, il n'y aurait pas de nécessité de produire d'aussi grandes quantités de carburants que celles actuellement distribuées. On peut tout à fait imaginer que les besoins pourraient être réduits au quart de ceux actuels, ce qui entraînerait également une réduction des surfaces cultivées pour les carburants verts.

ET POURQUOI PAS ?

Après tout, les installations nécessaires au fonctionnement des téléphones portables se sont faites en un temps très court sur la planète, pourquoi n'en serait-il pas ainsi pour l'adaptation à de nouveaux carburants et de nouveaux procédés de carburation - économiques et propres ? 

*...dernière minute, le groupe de Mérindol arrive à ses 100 réacteurs montés sur tracteurs et une bonne vingtaine de voitures : elles sont en cours d'expérimentation, nous attendons leurs prochains comptes rendus, mais déjà 25 % de réduction de consommation, en moyenne, ont été mesurés !