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ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller
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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 15/09/2004
Rappel de nos nouvelles du 10 décembre 2004 et mise à jour du 15 septembre 2005
Pétrole : les réserves s’épuisent Rapide survol de l’état des réserves en pétrole
Les gisements sont en déclin rapide depuis 1962, et la demande a fait une montée
vertigineuse. Fragilité du système de production globale
Il suffit d’un sabotage de pipe line en Irak et en un jour les prix grimpent.
Annonce-t-on que Vladimir Poutine ralentit le géant pétrolier russe Yukos et les
prix chutent ou grimpent si on dit qu’il va vendre ses actifs et confisquer ses
liquidités. On s’inquiète de voir si Hugo Chavez, au Venezuela pourrait être
destitué et les prix grimpent. Observez Chavez, méprisé par l’administration Bush,
qui a gagné sa septième élection en autant d’années et les prix chutent.
Il faudrait découvrir 3 nouveaux Ghawars dans les 10 à 15 prochaines années,
mais il n’y en a eu qu’un et pas d’autre comme ça depuis.
Le problème des prix actuels du pétrole viendrait du fait que l’on manque de
raffineries, et que l’on n’en construit plus, mais c’est tout simplement parce
que les pétroliers n’entreprennent plus de projets coûteux d’exploration ni de
constructions sachant qu’il n’y a plus beaucoup de pétrole à trouver.
L’ancien ministre de l’écologie anglais Michael Meacher dit : « nous allons vers
la plus forte et peut-être la plus violente dislocation de la société » Le plus grand fournisseur d’électricité d’Angleterre a annoncé une augmentation de 40 % de ses tarifs pour 2005. Quand le déclin de la production de pétrole en Mer du nord a été annoncé, tous les prix ont doublé l’an passé et la menace d’un chômage important est là. L’Argentine qui fait face à une grave crise menaçant la sécurité de toute la région a réduit de 15 % ses exportations de gaz naturel vers le Chili, menaçant ainsi la production d’électricité chilienne. L’Argentine cherche du pétrole pour produire son électricité et pour ses transports alors que les fournitures aux ménages ont diminué. Selon la BBC de nombreux pays d’Asie craignent pour leur économie. Il y a seulement 2 semaines, l’Australie, anticipant sur de futures crises, a ordonné un examen d’urgence sur le carburant. En juin ils ont fait des tests pour voir comment le gouvernement et le pays se comporteraient en cas de pénurie de pétrole. Le 25 août 2004 le Brésil a ouvert des négociations avec l’Equateur pour remplacer ses ressources pétrolières en baisse.
Quant à la Chine avec des récoltes qui diminuent rapidement, on craint une grave
crise alimentaire. Hong Kong, Hangzhou et Shangai sont confrontés à des coupures
qui stoppent l’activité des usines, et des commerces. Les importations chinoises
de pétrole ont augmenté de 15 % dans le seul premier trimestre 2004. Anticipant
un conflit armé dans la région, la Chine a décidé la construction d’un pipe-line
traversant la Birmanie et allant à l’Océan Indien de manière que les tankers
alimentant la soif grandissante de la Chine n’aient pas à passer dans une région
qui devient très dangereuse. L’Inde, dont les importations ont grimpé de 23 % en un mois se dirige vers une réserve stratégique de pétrole. L’Indonésie membre de l’OPEC a annoncé que sa production chuterait de façon significative vers 2008 .
Le Japon, ignorant l’opposition inflexible de Washington a signé un important contrat
sur le pétrole avec l’Iran, en même temps qu’il se querelle avec la Chine, le
Vietnam et les Philippines sur des gisements relativement petits dans les îles Spartaly dans la Mer du sud chinoise. Trois lois ont été introduites au
parlement japonais : elles suspendraient sa constitution non violente et
permettraient un réarmement à grande échelle. "This Week in Petroleum", a publié que des pays qui ne font pas partie de l’OCDE ont commencé à faire des réserves et se sont mis à acheter tout ce qu’ils peuvent même à des prix qualifiés par certains d'inflationnistes. En Thaïlande, des couvre-feux ont été imposés deux nuits par semaine… Dans le monde entier les compagnies pétrolières n’investissent plus, elles vendent leurs actifs, licencient des employés. La semaine dernière le géant Total a fait une offre d’achat de Royal Dutch Shell. Ici, aux USA les prix du pétrole ayant grimpé, de grandes compagnies aériennes (United) ont songé à faire une razzia sur les fonds de pension de la société pour compenser les coûts plutôt que d’être en faillite. Et ceci n’est que le début… Notez bien que lors des dernières élections américaines aucun des candidats n’a parlé de toutes ces choses au peuple… Et Michael C. Ruppert conclut : « Est-ce que la totalité de l’expression humaine et de sa réussite se résume à cela : les marchés ? » L’auteur indique un certain nombre de références
Des livres sur la fin du Pétrole: Deux conférences sur ce sujet et ses implications sur notre civilisation ont eu lieu en 2003 à Paris et 2004 à Berlin, l’auteur y assistait. Dans ce même laps de temps, suffisamment avertis de la réalité de ce pic pétrolier atteint, de grands medias comme CNN, BBC, New York Times, The Economist et bien d’autres commencent à changer de cap lentement en se détournant un peu de leur habituel ‘’façonnage’’ d’opinion (formatage ? ).
De quoi faire le point avec quelques publications
Nos commentaires
...Nous pensons toujours que des transferts de technologies décidés après consultation de tous les acteurs sociaux, permettraient au contraire de créer des emplois proches des gens, rénovant le tissu social plutôt troué dans le monde rural particulièrement. Cette vue n’est pas utopique, même si elle suppose tout de même une volonté politique sous-jacente. Face à une crise d’une gravité sans précédent, paralysant l’économie de tout un pays, les dirigeants seraient-ils toujours liés aux lobbies ? sans tenir compte de la grogne populaire et de l’écroulement de l’économie ? Alors, que pourrons-nous utiliser quand il n’y aura plus de pétrole ? Ne soyons pas naïfs, si notre réflexion nous fait faire un petit bout de chemin dans ces problèmes, avec seulement le bagage du citoyen lambda, d’autres spécialistes de ces questions se penchent dessus, et depuis plus longtemps qu’on ne peut sans doute l’imaginer. D’aucuns pensent même que cet engagement des pétroliers sur les biocarburants pourrait se révéler être une mainmise – encore - sur le consommateur. Ils apparaîtraient alors comme les sauveurs de la situation, grâce à eux : on pourrait continuer de rouler. Il suffit d’adapter les moteurs au niveau allumage et recalibrage de l’injection pour supporter les nouveaux mélanges de carburants verts. Et en prime ces sauveurs apporteraient une solution en agriculture. Le scénario est loin d’être aussi irréaliste. Actuellement les petites propriétés agricoles disparaissent, soit totalement ou phagocytées par de plus grandes. Il suffirait que les subventions baissent ou s’arrêtent pour que se libèrent des hectares et des hectares de terres de paysans ruinés, sans compter les millions d’hectares déjà en jachère. A ce moment là, qui pourra avoir les moyens d’acquérir des domaines de 300 ha et plus ? Certainement pas les jeunes agriculteurs qui ne seraient plus suivis par les banques puisqu’ils n’auraient plus de subventions. Resteraient alors les sauveurs, les agropétroliers reconvertis dans la production du bio carburant (on dit bio mais enfin…). N’oublions pas que, de nos jours, dans le monde, des paysans sont contraints de laisser tomber leurs cultures vivrières pour faire pousser le pavot ou la coca, et c’est leur seul moyen de survie…
...Des projets tous azimuths : Shell en Suède, au Canada et en Australie, DuPont aux USA, les Finlandais VTT et Sydkraft, Volkswagen ont également engagé des projets pour produire des biocarburants, de l’hydrogène, de la chaleur et/ou de l’électricité avec d’importants soutiens des états et des régions. Dans le sillage de ces expériences, la commission européenne devrait très prochainement annoncer un programme d’action biomasse. Et l’OCDE dans un rapport rendu public début septembre, affirmait que la biomasse et les bioproduits constituaient ‘’ une option durable pour remplacer les combustibles fossiles et fournir massivement énergie et matériaux’’. A condition, bien sûr, que les gouvernements changent de stratégie et encouragent, par des incitations financières, les technologies innovantes. " Et si, comme certains le pensent – judicieusement - ces agropétroliers arguant d’une volonté due à la nécessité d’augmenter encore plus la production, pensaient introduire dans les champs des cultures adéquatement modifiées génétiquement ? Pas possible ? Pas si sûr. Après tout l’argumentaire serait facile : ce sont seulement des plantes OGM qui ne se mangent pas, donc pas de risques puisque personne ne boit le contenu du réservoir de sa voiture. Mais, face à la pénurie de carburant et devant la nécessité de se déplacer ‘’ça’’ passerait facilement et pendant ce temps-là les pollens OGMisés s’envoleraient tranquillement dans toutes les campagnes. (2)
Petit couplet optimiste En attendant, de notre côté, sans avoir la panacée nous pensons avoir apporté notre petite pierre à la construction d’un monde pouvant survivre : les réalisations de PMC Pantone ou des moteurs adaptés et montés façon Pantone se multiplient des professeurs se mettent à expérimenter des élèves de grandes écoles choisissent leur TIPE (1) sur ce système l’effet boule de neige est maintenant bien amorcé.
Rien qu'avec ce système, d'irréductibles ''gaulois'' arriveront toujours à s'en sortir et même à aider les autres et inventer d'autres choses et / ou tirer un parti astucieux de ce qui leur tombera sous la main . On dit ''impossible n'est pas français'' n'est-ce pas ! Et puis pourquoi des états moins’’ coincés’’ que d’autres n’adopteraient-ils pas ce type de technologie si simple et économique ? S’ils ne le font pas, de toutes façons, la société civile le fera, les français en général et surtout les agriculteurs sont des as du système D, et heureusement ! Voir ou revoir l’article " L’autarcie énergétique dans le monde agricole de MM. Plas et David"
Merci à tous ceux qui en sont les acteurs
Rappel de nos nouvelles du 19 décembre 2004 Biocarburants, carburants alternatifs. deux extraits d'un article de 4 pages de Bruno Mortgat paru dans la revue Environnement & Technique n° 241 Novembre 2004
Toujours dans la même revue : Le Syndicat des Energies Renouvelables (SeR) est très attentif aux évaluations des projets présentés par les industriels. Il serait très dommageable que le critère du coût soit le seul retenu au détriment des critères technique et environnemental pour lesquels se prononce le SeR . Les industriels étrangers qui disposent déjà d'un marché domestique et ont atteint une taille importante risquent d'être favorisés. La Commission de régulation de l'Energie (CRE) devrait préciser le calcul de ces critères pour la biomasse, le biogaz et l'éolien offshore et terrestre pour les offres à déposer avant fin janvier 2005 La volonté gouvernementale (en France) est de réaliser 4 nouveaux sites de biocarburants et faire passer la production de 0,45 Mt à 1,25 Mt d'ici à 2007. De nouveaux débouchés se présentent pour les agriculteurs, en biocarburants et éolien, un protocole FNSEA/APCA-SeR existe depuis octobre 2002. Des milliers d'emplois peuvent être créés d'ici à 2010, des millions de tonnes de CO2 (7) ne viendraient plus polluer notre atmosphère... Pour plus de détails, voir la revue ou le site http://www.pro-environnement.com
Un petit commentaire La valorisation de cultures destinées à produire du carburant vert ainsi que celle des huiles alimentaires usagées est déjà une réalité. C'est une voie non négligeable vers la réduction de la pollution. Des industriels, Novaol (groupe Beghin-Say) pour l'Italie et Vital pour l'Allemagne sont bien implantés sur ce marché. L'évolution probable ? compte tenu du déclin des gisements de pétrole, des pénuries prévues et surtout du coût croissant des hydrocarbures, elle ne pourra qu'être en expansion comme toutes les filières de valorisation de déchets. Toutefois, dans le domaine des biocarburants, la technologie industrielle actuelle comprend différentes opérations de filtrage et de purification, ce qui augmente le prix de revient du biocarburant. Ces coûts même confrontés à une pénurie et/ou une augmentation formidable des prix des produits pétroliers et même avec le soutien d'incitations fiscales par les gouvernements, se répercuteraient à la pompe. C'est là que des Processeurs Multi Carburants comme le PMC Pantone qui est en train de se répandre (façon tache d'huile *...) dans le monde rural en particulier, pourraient permettre de faire fonctionner des moteurs avec des huiles de récupération purifiées simplement (avec les filtrages nécessaires à la portée de particuliers) mais dont le prix de revient resterait faible et la production décentralisée. Seuls les agriculteurs pourraient se libérer d'une telle dépendance ? Mais, alors, le consommateur non agriculteur, serait toujours dépendant (comme avec les hydrocarbures actuels) des grands groupes industriels. Ne serait-ce qu'en raison de la sophistication actuelle des nouveaux systèmes d'injection qui ne supporteraient que des produits très purifiés. Autrement dit, face à une pénurie d'essence, comment, du jour au lendemain, pourrait rouler M. Tout le monde avec sa voiture à essence non adaptée au carburant vert ? (qui est seulement présent actuellement dans l'essence à raison d'un peu plus de 1 %). C'est là particulièrement que se révèlerait toute l'utilité de la mise en place rapide et peu onéreuse de PMC Pantone. C'est actuellement le seul système, à notre connaissance en tout cas, rapidement réalisable (le Plasmatron du MIT n'étant pas vendu encore, mais on en reparlera) qui permet de faire fonctionner un moteur essence avec divers carburants, comme son nom l'indique bien : PMC Pantone : Processeur Multi Carburants Pantone C'est en effet le meilleur nom qu'on puisse lui donner (en attendant des caractérisations plus précises qui lui en feraient attribuer un autre ) et en tout cas JAMAIS le nom de moteur à eau comme on le voit, hélas, encore trop souvent mentionné, même avec des guillemets. Grâce au PMC pas besoin de se demander s'il y a 1%, ou 5 % de diester dans le carburant acheté à la pompe, carburant préparé par les pétroliers et où est incorporée la quantité de biocarburants qu'ils décident d'y mettre en accord avec les constructeurs automobiles. N'oubliez pas : le PMC Pantone est une micro-raffinerie embarquée. De plus grâce à la demande réduite de carburant par des montages de PMC Pantone ou façon Pantone (en dopage à eau) largement répandus, il n'y aurait pas de nécessité de produire d'aussi grandes quantités de carburants que celles actuellement distribuées. On peut tout à fait imaginer que les besoins pourraient être réduits au quart de ceux actuels, ce qui entraînerait également une réduction des surfaces cultivées pour les carburants verts.
15 septembre 2005 Actualités : il ne se passe pas de journal télévisé, toutes chaînes confondues qui ne vous parle pas des biocarburants que vous pouvez mettre dans vos moteurs... et on n'a pas fini d'en entendre parler... 01.09.2005 Nouvelles mesures sur les énergies propres : Le premier ministre, M. Villepin souhaite que l'objectif d'incorporation de biocarburants à 5,75 % soit anticipée à 2008 au lieu de 2010. 08.09.2005 Bruxelles embraye sur les biocarburants
Bruxelles entend tout
mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs européens en matière de
consommation de biocarburants. Début août, la Commission européenne a
discrètement lancé un appel d'offres d'une valeur total de 1,1 million d'euros
afin de financer 3 études techniques (d'une durée de 2 ans) et la constitution
d'une association européenne qui chapeauterait l'ensemble de l'industrie des
biocarburants dans l'Union. L'appel d'offres se clôture le 22 septembre et les
soumissionnaires seront connus le 5 octobre. Bruxelles va financer une étude qui
vise à améliorer la norme européenne EN 14214 sur le biodiesel afin de prendre
en compte la possibilité de l'utilisation de biodiesel pur, et de biodiesel
provenant d'autres sources que l'huile de colza (huile de tournesol, suif, voire
huiles de friture). Une autre étude concerne l'utilisation de bioéthanol pur
dans les moteurs à essence. Enfin, la 3e étude examinera les possibilités déjà
prometteuses d'utilisation d'éthanol dans les moteurs diesel, les mélanges
bioéthanol - gazole et le remplacement du méthanol par du bioéthanol dans la
production de biodiesel. Mais le plus surprenant, c'est le financement (à
hauteur de 400.000 euros) de la création d'une association européenne
sectorielle, afin de relayer ses actions au sein de l'industrie, de faire
connaître les résultats des études et de s'assurer d'avoir toujours un
interlocuteur représentatif de tout le secteur. Journal de l'environnement http://www.journaldelenvironnement.net/fr/index/index.asp
Alors, en attendant de passer à la pompe en 2008 pour acheter du carburant à 5,75 % vert que faire : ?
Ce n'est pas une blague
" La Grande-Bretagne innove dans le domaine de la production d’énergie en lançant cette année la construction de sa première usine électrique fonctionnant à l’herbe. Pas n’importe quelle herbe : cette usine brûlera du miscanthus, appelée herbe à éléphant à cause de sa taille. Cette plante qui ressemble à la canne à sucre pousse jusqu’à trois mètres de haut, d’où son nom : les éléphants peuvent s’y cacher. La construction de cette usine, dans le Staffordshire, au centre de l’Angleterre, coûtera 9,4 millions d’euros. D’après Eccleshall Biomass, la compagnie qui a monté le projet, la quantité de CO2 rejetée n’excèdera pas la quantité absorbée par la plante lors de sa croissance. Comparée à une centrale classique, cette usine fera l’économie d’une tonne de CO2 rejetée par heure. Les agriculteurs du Staffordshire ont commencé à cultiver le miscanthus en 2004 en prévision de ce projet. La diversification des sources d’énergie fait partie du plan du Premier Ministre Tony Blair pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son pays. Le miscanthus, aussi appelé herbe à éléphant, est une monocotylédone de la famille des poaceae qui ressemble à la canne à sucre. C’est une plante vivace à rhizome avec un métabolisme de type C4 (métabolisme rendant la photosynthèse plus efficace à haute température, présent aussi chez le maïs). Le miscanthus peut être implanté dans la plupart des sols arables, en évitant cependant les sols hydromorphes, lourds, compacts et trop exposés au gel précoce. Il s’implante au printemps par des micro-plantules ou des morceaux de rhizomes. La densité optimale est de 10 000 plantes/ha. Le désherbage est nécessaire uniquement durant les deux premières années de culture, ensuite le miscanthus empêche le développement des adventices par concurrence.
La récolte a lieu tous
les ans en fin d’hiver lorsque les tiges sont desséchées (60 – 80% de matière
sèche) et dépourvues de feuilles. Une ensileuse à maïs peut être utilisée pour
cette récolte, fournissant ainsi un combustible déchiqueté. Le rendement du
miscanthus présente un intérêt remarquable, environ 20 tonnes de matière sèche
par hectare à partir de la 3 ou 4ème année de culture. " C.D. le point 09/06/05 - N°1708 - Page 28 - communiqué par un de nos lecteurs (Merci Pierre B.)
Et pour les chauffages... Parlez en autour de vous ...vous saurez que les factures de fuel sont le cauchemar de personnes âgées seules à habiter dans leur maison. Elles tiennent à y rester, le maintien à domicile c'est très bien et moins coûteux pour la collectivité que le placement en maison de retraite (et c'est bien pour ça qu'il est recommandé, non ?) Mais actuellement combien en sont à envisager de vendre ? Il y a aussi tellement de gens qui n'ont plus les moyens de remplir leur cuve. Vous entendrez parler des prix qui grimpent pour presque tous les produits en raison de l'augmentation des coûts des carburants...bref, ça n'en finit plus, ça touche tout le monde, c'est la grogne générale pour tous ceux - nombreux - qui n'ont pas des moyens élevés et nous avons entendu des agriculteurs dire que si on les embête chez eux parce qu'ils carburent avec leur huile, ils ressortiraient les fourches ! Bon sang !
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