ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 12/05/2005 

 

En bref, en bref, en bref...

 

Les "PMC Pantone" ou "à la Pantone" continuent leur petit bonhomme de chemin...en montages chez des expérimentateurs isolés ou grâce à des journées de formation comme par exemple celles de

L'association APTE - Quartier "les Gardiols" -  84360 MERINDOL

apte.formation@free.fr ou apte.spad@free.fr  ou laisser un message au 04-90-72-83-89

organise pour 50 participants maxi (avec participation de 40 euros), une journée de formation "SPAD-Pantone" le samedi 28 mai 2005, au programme :

- le matin dès 9h30  : théorie à la maison des associations "salle Louis Plat" dans le centre de Mérindol.    - l'après midi : montage d'un spad sur tracteur à la ferme.

Le midi : prévoir son repas pour le pique-nique à la ferme

Les ministres, eux, continuent de faire des prévisions...on pourrait en sourire si la dégradation de l'environnement n'était pas aussi grave, jugez plutôt :

30 mai 2004 : un ministre annonce qu'il faut diminuer notre consommation de carburant à base de pétrole de 50 % d’ici à 2010.

Bonne idée bien sûr (ou plutôt voeu pieux !) , à laquelle nous avions répondu en disant CHICHE! et si on faisait ça tout de suite ne serait-ce qu'avec des "PMC Pantone" ou "à la Pantone"!

Printemps 2005, le premier ministre cette fois, annonce qu'il faut diviser par 4 notre consommation d’ici 2050.

"Le Premier ministre a demandé au Conseil national du développement durable (CNDD) de réfléchir aux «voies possibles pour une diminution par 4 des émissions de gaz à effet de serre françaises, responsables du réchauffement climatique, à l'horizon 2050». Jean-Pierre Raffarin a fait cette demande à l'occasion de l'installation de la nouvelle session des travaux du CNDD, en recevant les membres du conseil. Le CNDD, créé en janvier 2003 auprès du Premier ministre, vient d'être renouvelé en février 2005. Présidé par la journaliste Anne-Marie Ducroux, il est chargé de contribuer à l'élaboration et au suivi de la stratégie nationale de développement durable. Il comprend 90 membres, représentants de la société civile (associations, entreprises...) et des collectivités territoriales, dont le mandat vient d'être porté d'un à trois ans.
En mars 2004, la Mission interministérielle de l'effet de serre (MIES) a publié un rapport de Pierre Radanne intitulé «La division par 4 des émissions de dioxyde de carbone en France d'ici 2050 - Introduction au débat».
Source : Enviro2B n°140

 

Bonne idée certes, une fois de plus ou super voeu pieux ?  !

A ce train là, logiquement, dans un an un autre ministre pourrait bien nous annoncer qu' il faut réduire à zéro notre consommation d’ici à 2080, 2100 ou plus.

Et nous espérons que nous (enfin pas nous personnellement, les survivants) n'auront pas à répondre encore, CHICHE !

Car sans attendre ces horizons lointains, on peut déjà, et dès maintenant - si on le veut  - réussir à diminuer de façon notable la pollution et la consommation avec des montages de "PMC Pantone" ou "à la Pantone".

Toujours à propos de carburants en particulier les carburants verts (nous vous recommandons de refaire une petite visite à notre nouvelle du 10 décembre 2004)

Ethanol : Quelques semaines avant les résultats de l’appel d’offre lancé par le gouvernement, le projet Cristanol se positionne avec 280.000 tonnes par an à partir de 2007, ont indiqué ses dirigeants dans une réunion de présentation le 19 avril à Châlons en Champagne. Ces résultats consisteront en des attributions de tonnages agréés par le gouvernement pour donner droit à l’exonération d’une partie des taxes pétrolières. Le projet est non seulement prêt sur le plan industriel, mais aussi sur le plan administratif, les achats de terrains ayant été réalisés de 2002 à 2005. Au-delà de la production d’éthanol, c’est tout un projet de raffinerie végétale qui se profile générant de nombreux bio-produits à valeur ajoutée en lien avec le centre de recherche ARD (Agro-industrie Recherche et Développement)  sur un pôle de compétitivité attirant des chercheurs de Champagne-Ardenne, Picardie et Wallonie.(« Le Bourbonnais rural » du 24.04.05 )

 Pas d'impôt pétrolier sur les biocarburants portugais
Le 20 janvier dernier, le gouvernement portugais a décidé d'exempter les biocarburants de la taxe sur les produits pétroliers. La société Iberol a investi 25 millions d'Euros dans la construction d'une unité de fabrication de biodiesel, d'une capacité de 100 000 tonnes par an de carburant et 8000 tonnes de glycérine pour l'exportation.
Source : ValBioMag mars 2005 - Europe information agriculture - 10 février 2005

extrait de http://itebe.free.fr/BioEnergyInfo/newsletter-03-05.html où se trouvent  bien d'autres informations intéressantes sur les bio-carburants par exemple. En voici quelques titres

En Arabie Saoudite on a du pétrole, mais pas seulement !
L'Arrêté royal sur les biocarburants approuvé par le gouvernement en Belgique
Un carburant à base d'huile d'algue
Biocarburants : la loi française est inadaptée, juge l'UFIP
Des mélanges avec des biocarburants bientôt disponibles à la pompe en Belgique
Finlande : construction d'unité de biodiesel
Biogazole contre éthanol en France
Biodiesel :D1 et le BAMEX lancent la production en masse de jatropha à Madagascar
Jatropha plantations in India
Firmato accordo sul bioetanolo in Italia
Espagne : Biogal inicia la comercialización de biodiesel para Galicia 
Espagne : La campaña "La Ribera en Biodiesel" recogió en 2004 más de 260 toneladas de aceites usados
Allemagne : le « maïs biogaz » à l'honneur
Suède : Göteborg roule propre grâce à l'énergie de ses déchets
France : Biogas for sale
Rural EmPower Partnership project in India
 

Le site sur la Bio-électronique de Vincent est en cours de rénovation

http://www.bio-electronique-vincent.com

Lors des Journée SFT du 08 Décembre 2004 sur les "Machines thermiques exotiques", un étudiant

Rudy Memin a présenté un exposé illustré sur des Machines Stirling

http://psfvip4.univ-fcomte.fr/sft08122004/sources/RudyMemin.pdf

Un modèle réduit du commerce (l'image peut être agrandie)

Les moteurs à eau : un sujet qui intéresse particulièrement nos lecteurs comme en témoignent nos nombreux correspondants. Un texte "Les mystères de la voiture à eau"  par C.P. Kouropoulos.

http://www.ovni.ch/~kouros/voiture.htm

Un de nos tout premiers correspondants R. Cannenpasse-Riffard est l'auteur d'un livre articulé  autour d'une connaissance scientifique fondamentale "Physique de la matière" aux éditions Marco Pietteur. Il traite de  l'esprit et la matière impliqués dans une seule et même réalité profonde et de l'existence d'une intelligence immanente de la matière capable de nous comprendre.

Fusion chaude et ITER

L'article qui suit, du 04.05.05 se trouve à  http://aolinfo.aol.fr/dossier.jsp?id=27926  

" TOKYO, le 4 mai (AFP) - Après plusieurs mois de bras de fer avec l'UE, le Japon est disposé à renoncer à accueillir le réacteur expérimental  de fusion nucléaire Iter, au profit du site français de Cadarache, affirme  mercredi un quotidien nippon, précisant que les négociations sont "dans la phase  finale".

" A ce stade, les négociations se dirigent vers la conclusion  d'un accord entre le Japon et l'UE ce mois-ci", a déclaré une source  gouvernementale japonaise au Yomiuri Shimbun.

Selon le Yomiuri, citant  des sources gouvernementales, Tokyo négocie désormais avec une option "de  renoncer à sa candidature pour construire le réacteur nucléaire à  Rokkasho-mura", dans le nord du Japon.

"En conséquence, il est  maintenant hautement probable que le réacteur sera construit à Cadarache, en  France, plutôt que sur le site proposé par le Japon à Rokkasho-mura", ajoute le  journal.

En échange, le Japon obtiendrait des compensations: ainsi, les  entreprises du pays non hôte, donc japonaises, se verraient allouer 20% des contrats de construction d'Iter, suivant une proposition de Tokyo de septembre  2004.

Les deux camps s'opposent depuis des mois sur le choix stratégique  du site d'Iter, un projet lancé par l'UE, le Japon, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la Corée du Sud. Dans  cette âpre compétition, l'UE se bat, avec le soutien des Russes et des Chinois,  pour le site de Cadarache, dans le sud de la France. Dans cette âpre  compétition.

Les Japonais, qui  bénéficient de l'appui des Etats-Unis et de la Corée du sud, défendent chez eux  celui de Rokkasho-mura. Le ministre japonais des Affaires étrangères  Nobutaka Machimura doit aborder le dossier Iter mercredi à Paris avec son  homologue français Michel Barnier. Le porte-parole du ministère japonais  des Affaires étrangères, qui accompagne M. Machimura à Paris, a indiqué mardi  que le Japon n'avait "pas arrêté de
politique ou de décision sur cette  question".

"Notre position est d'avoir une discussion sur ce sujet avec  les Français, nous n'avons pas d'autre politique arrêtée que de discuter et de  négocier (...) afin d'arriver à une solution mutuellement acceptable pour le  Japon et l'UE", a-t-il dit.

Toutefois, le président français Jacques  Chirac a déclaré mardi à la télévision que la France était "sur le point  d'obtenir l'implantation" du réacteur expérimental à Cadarache.

Lundi,  Jeannot Krecké, ministre de l'Economie du Luxembourg, qui assure actuellement la  présidence du Conseil de l'UE, avait indiqué que le Japon avait accepté de  discuter la possibilité que le réacteur soit implanté en Europe.

Lors  d'une récente visite à Tokyo du commissaire européen à la Recherche Janez  Potocnik, les deux parties étaient convenues "d'accélérer les discussions" afin  d'aboutir à un accord sur le site avant la réunion du prochain G8 début juillet  en Ecosse. Depuis la fin de l'an dernier, l'UE n'a pas fait pas mystère  de sa volonté
de lancer la construction d'Iter à Cadarache sans le Japon si  aucun accord n'est rapidement trouvé.

Iter, un réacteur qui vise à  apporter à terme une solution de rechange à la fission nucléaire en reproduisant  la fusion de noyaux d'atomes, est un projet estimé à 10 milliards d'euros sur 30 ans, dont 4,57 milliards d'euros pour
la seule construction du  réacteur qui doit durer dix ans.

La construction d'Iter doit  démarrer d'ici à la fin de l'année.

Quelques petits commentaires

La fusion chaude, solution de rechange ? si notre mémoire est bonne, il n'y a pas si longtemps, le prix Nobel Georges Charpak affirmait à la télévision que l'on avait devant nous des milliers d'années d'énergie grâce aux centrales actuelles à fission. (Nous ne parlons même pas du problème de gestion des déchets radioactifs).

On se demande alors pourquoi travailler autant sur la fusion chaude pendant encore 30 ans au moins (sans parler du fait que l'on écarte les résultats concernant la "fusion froide"), si nos centrales et celles en projet de construction peuvent fournir toute cette énergie pour les générations futures ?

Encore faudra-t-il qu'il leur reste une planète vivable...

On peut encore plus se le demander puisque, selon René-Louis Vallée, père de la Synergétique, certes pas Nobélisé, mais dont le sérieux n'est pas à mettre en doute aussi  disait il y a déjà des années :

" La fusion nucléaire est deux fois impossible"...la fusion contrôlée ne marchera jamais car un gouffre atomique engloutit toute l'énergie qu'on y verse. ...Dans les "Tokamak, l'électron retombant sur le noyau provoque une fission nucléaire qui consomme toute l'énergie, et la fusion ne peut réussir" .

Renaud de la Taille (dans un numéro de Sciences et Vie datant d'une dizaine d'années) poursuit :

"Les expérimentateurs constatent aujourd'hui qu'il avait raison. Parce que l'appareil n'est pas bon. Les théories officielles de la physique sont incapables d'expliquer le processus.

...Pour la physique actuelle, un électron ne retombe pas sur le noyau positif, et l'échec de la fusion contrôlée n'a pas d'explication. Pour la théorie synergétique, au contraire, un électron peut fusionner avec le noyau, et cela d'autant mieux qu'il existe un champ électrique et un champ magnétique agissant ensemble dans la même direction. Les électrons de faible énergie, retombant sur le noyau, le cassent en deux, provoquant une réaction de fission qui absorbe toute l'énergie mise en jeu...

...L'énergie de liaison mise en jeu dans les réacteurs atomiques s'interprète en effet très bien comme des interactions de résonance avec les fréquences de l'énergie diffuse. Aussi conviendrait-il dès maintenant de se tourner vers les procédés qui permettent de pomper cette énergie inépuisable plutôt que de continuer à engloutir des fortunes dans des centrales atomiques déjà périmées ou des systèmes de fusion nucléaire qui sont condamnés d'avance."

 

Attendez-vous à ce qu'on vous dise un jour dans vos médias préférés que cette construction d'Iter va générer des emplois en France...Possible, mais pas si sûr.

Sans être chauvin, juste un petit calcul rapide : si les entreprises du Japon ont déjà 20 % des  contrats de construction d'Iter, si les autres participants de l'UE, des Etats-Unis, de Russie, de Chine et de Corée du Sud ont eux aussi une petite part du gâteau, il ne devrait pas rester grand chose à quelques entreprises françaises.

Comptez sur nous pour vous faire connaître toutes les possibilités énergétiques décentralisées qui permettront de se passer de la fission nucléaire et de la fusion nucléaire .

D'ailleurs si d'ici là, la fusion froide ou d'autres techniques VSG par exemple apportaient la solution dans chaque ville, village ou foyer, rendant obsolètes tous les mégas projets, cela ferait faire des économies au pays et au moins vos impôts auraient peut-être des chances (mais ce n'est pas sûr !)  d'être utilisés autrement.

Et puisqu'on est sur le sujet sensible des gros (et petits) sous, voici quelques chiffres officiels, édifiants :

 

PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) :

Il suffirait d'une cinquantaine de milliards de dollars par an pour éradiquer la faim, permettre à tous l'accès à l'eau potable et aux soins de base.

Comment peut-on prétendre qu'il est impossible de mobiliser une telle somme quand nous consacrons 10 fois plus à la publicité ou à la consommation de stupéfiants et 20 fois plus à l'armement ?

Contrairement à ce qu'affirme le discours dominant, les problèmes de l'humanité ne résultent pas principalement du manque de ressources naturelles, monétaires ou techniques.

Quand on sait qu'aujourd'hui, le fortune de 225 personnes est égale au revenu cumulé de 2, 5 milliards d'êtres humains...

extrait d'un article de Patrick Viveret auteur du rapport "Reconsidérer la richesse", éditions de l'Aube 2003) qui termine ainsi

"Il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun."

Ghandi