ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 13/01/2007 - mise à jour le 23/03/2009

 

Un générateur d'électricité sans énergie solaire, fuel ou biocarburant mis au point par un ingénieur Mauricien

"Alors que de nombreux pays songent à trouver des alternatives aux énergies fossiles, un Mauricien, Emile Oudin, veut apporter une solution écologique et économique au problème avec un générateur d'électricité fonctionnant sans énergie solaire, fuel ou biocarburant. Après deux ans de recherches et de travaux, cet ingénieur a mis au point une machine qui, affirme-t-il, serait en mesure d'alimenter maisons, usines, hôtels ou encore hypermarchés en électricité en continu, indépendamment du réseau électrique du CEB. Un projet révolutionnaire, selon lui.

L'ingénieur inventeur

Emile Oudin, qui a travaillé pendant 25 ans à Bruxelles dans le domaine du chauffage industriel, est un passionné de tout ce qui s'appelle énergie. L'idée de créer un générateur est un vieux rêve qu'il caresse depuis des années. "C'est à force de voir des factures d'électricité très élevées que cette idée a émergé", ironise-t-il. "Mais bon, j'ai eu de nombreuses déceptions avant de voir enfin la lumière au bout du tunnel."
Il y a six ans, Emile Oudin se décide en effet de revenir au pays avec sa famille. Il offre ses services au secteur privé avant de se mettre à son compte et de se consacrer à son projet.
Malgré les échecs, il ne baisse pas pour autant les armes.
"J'ai dépensé près de Rs 1,8 million dans ce projet à force d'acheter des pièces, pour recommencer a chaque fois à zéro" , dit-il. Pendant cette même période, il rencontre un de ses "vieux amis", Gerard Margeot, qui, après des années passées en Afrique du Sud, avait décidé de retourner au bercail. Il lui en parle. "J'ai trouve son projet intéressant. Et je l'ai soutenu, encouragé pour persister dans cette voie" , explique-t-il. Ce dernier, qui dirige une entreprise dans le domaine des énergies, se charge de l'aspect marketing et commercial.
Emile Oudin reste un homme confiant aujourd'hui. Pour lui, son projet est
"fiable a 100%" et, dit-il, "tous les paramètres sont normaux". Il ne compte pas s'arrêter la. Il nous révèle qu'il travaille déjà sur plusieurs projets. Ils ont trait aux énergies renouvelables, qui, avoue-t-il, devraient permettre par exemple aux Mauriciens de "remplir eux-mêmes leurs bonbonnes de gaz".

Un premier prototype

Un premier prototype d'une capacité de 3 kW (kilowatts) a produit ses premiers résultats. Emile Oudin présentera, l'année prochaine, une nouvelle version en 300 kW qui, déjà, suscite un intérêt international dans le milieu industriel. Car sa source initiale d'énergie provient, en fait, d'un accumulateur qui, à l'aide d'un système électronique et de pulseurs, permet de multiplier l'énergie emmagasinée pour fournir de l'électricité en continu.
Avec son partenaire, Gerard Margeot, un ingénieur en mécanique, le Mauricien Emile Oudin déclare fièrement: "Même si c'est un prototype, il peut rouler en pleine puissance pour fournir de l'électricité à une maison entière." La rencontre avec l'ingénieur a eu lieu a son domicile, à Curepipe.

Le fonctionnement

Sur une table de son salon, se trouve une machine en forme de cube, de 50 centimètres de haut et de large. L'esthétique n'a pas semble être parmi les priorités de l'inventeur. Dans l'immédiat, cet aspect est relégué au second plan, car ce qui compte, c'est la performance, l'efficacité et la réussite du système mis au point pour faire fonctionner ce générateur pas comme les autres.
L'entrée en matière est très technique. Notre première question a été celle-ci: comment la machine peut-elle fonctionner si elle n'utilise aucune énergie ?
"Elle fonctionne avec deux accumulateurs, qui se rechargent automatiquement. L'énergie électromagnétique est transmise par des pulseurs. Le tout est contrôlé par un boîtier électronique, contenant un pavé numérique. C'est le cœur de la machine. On va faire une démonstration !"
La première étape est d'éteindre le compteur d'électricité qui se trouve dans la pièce. Avant de mettre la machine en marche, une petite contre-vérification confirme qu'il n'y a plus d'électricité. L'ingénieur branche la machine dans un commutateur. Il appuie sur quelques touches et le moteur, légèrement bruyant, est en marche. Et le tour est joue ! Une ampoule qui se trouve sur la machine brille de mille feux.
Ce qui, à première vue, parait si simple, ne l'est pas tout a fait. Ce générateur, portant le nom d'Eco Logic Power Generator, a une puissance de 3 kW, capable d'alimenter une maison. "Comme je l'ai dit, c'est un prototype. Les essais ont été concluants. Il a roulé pendant 26 heures d'affilée sans le moindre problème. Le potentiel est énorme. Il y a des petites améliorations a apporter, qu'on retrouvera dans le générateur de 300 kW déjà en production. Les premiers tests devraient avoir lieu dans quatre a six mois dans des conditions réelles. Ce sera peut-être dans un hôtel ou une usine. Nous avons essaye de sonder les industriels et hôteliers pour voir les réactions, et il n'y a pas un qui n'ait pas manifeste de l'intérêt", souligne Emile Oudin.

Brèves explications

Le concepteur du projet lève en partie le voile sur le fonctionnement du générateur. La source d'énergie initiale provient d'une batterie, dont le voltage n'est pas indiqué et qui permet de faire tourner le système électromécanique. A partir de la, cette énergie obtenue est amplifiée a l'aide des pulseurs à haute fréquence mis au point par Emile Oudin. Ce sont ces mêmes pulseurs qui permettent de recharger la batterie. "Le restant d'énergie, qui est produit en très grande quantité, permet de produire l'électricité en continu", déclare Emile Oudin. La clé dans tout ce processus est un boîtier électronique qui a pour rôle de recharger les accumulateurs et de redistribuer l'énergie. "Je ne peux en dire plus", ajoute-t-il.

Les experts dans le domaine de l'électromécanique que nous avons contactés pour avoir leur avis technique sur cette invention sont à la fois sceptiques et surpris. "S'il a pu le faire, c'est effectivement un projet révolutionnaire. S'il est parvenu a contourner certaines lois de la physique, alors chapeau !" , disent-ils. D'autres, plus sceptiques, avancent: "Il est difficile de commenter ce projet. Il faut être sur place pour voir comment ça fonctionne, et comment le système créé peut alimenter, par exemple, une maison de façon continue en électricité. Nous ne disons pas que ce n'est pas réalisable, mais il y a plusieurs points techniques et autres aspects ayant trait à l'électromécanique à être clarifiés…"
 

Vendre le manufacturing right aux pays intéressés

La production d'un générateur d'une capacité de 300 kW est ainsi le prochain défi que s'est lance le tandem Oudin-Margeot. Cette machine sera destinée aux activités industrielles. L'avantage avec les générateurs de 300 kW, c'est qu'ils peuvent être "reliés et synchronises" - jusqu'a six en même temps - pour répondre aux besoins en électricité. "Six générateurs peuvent produire jusqu'a 1 800 kW au total. Ce qui représente 1,8 mW (mégawatt), soit suffisamment d'énergie pour approvisionner un village en électricité" , précise-t-il.
Le concepteur de l'Eco Logic Power Generator vise principalement le secteur industriel. Des modèles avec une puissance nominale de 10 kW, adaptés aux besoins du marché résidentiel, figurent également dans ses plans. Les garanties mises en avant sont, entre autres, la durée de vie du générateur qui, selon Emile Oudin, se situe au-delà de dix ans,
"a condition qu'il y ait un servicing complet chaque deux ans". Les batteries devront être renouvelées chaque 24 mois également.
Le tandem Oudin-Margeot voit donc grand. Le seul hic, c'est qu'ils ne sont pas certains d'implanter leur usine de production à grande échelle à Maurice.
"Certainement, nous ferons de sorte à ce que notre pays puisse profiter pleinement de cette évolution dans le domaine de l'énergie, mais nous pensons le faire ailleurs. L'idéal, d'après nos consultants, est de vendre le manufacturing right aux pays intéresses. Dans l'immédiat, nous travaillons avec un cabinet d'affaires sud-africain pour définir la stratégie à adopter, afin d'obtenir un brevet international et une compagnie ou organisation internationale pour authentifier l'invention. Nous sommes en présence de plusieurs options", ajoutent les deux partenaires."

Article (25/12/2006) repris d'une info signalée dans la FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L'HOMME

source http://lemauricien.com/weekend/index.html


Complément d'informations qui nous a été adressé le 21/03/2009 par Emile Oudin

"Une démonstration visuelle et physique vous est propose sur ce lien
 

http://www.youtube.com/watch?v=4FFB_hOU8TY

Ecologiquement vôtre - Emile Oudin"