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ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller
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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 29/01/2009
En bref...
Bulle spéculative qui enfle, multinationales qui s'enrichissent, crise ? vous connaissez. Mais le marché des droits à polluer, mis en place à Kyoto en 1997 est peu connu, malgré son importance alors qu'il associe climat et spéculation. Ces Bourses du carbone, ces droits à polluer (du CO2) sont accordés sous forme de titres que les entreprises s'échangent sur le marché, autorégulé, qui devait s'appuyer sur une réglementation solide et un régulateur puissant. En fait, les entreprises qui n'ont pas réussi à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre achètent des "crédits carbone" à d'autres qui, elles, ont réduit leur pollution. Dix ans plus tard, quel est le bilan ? Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 35 %, et les effets "pervers" de ce système sont nombreux. Dans le tableau du marché carbone, on trouve corruption, vraies-fausses réductions d'émissions et surtout développement effréné de la spéculation puisque les entreprises essaient d'acheter les titres le moins cher possible pour les revendre au meilleur prix. Cette financiarisation est un désastre. De quoi "méditer à l'heure où le projet de loi Grenelle 1 n'en finit pas de se dégonfler. Et où le pacte européen menace de voler en éclat, alors même que Sarkozy avait annoncé une présidence française de l'Union européenne "résolument verte". Promis juré." Source article de Weronika Zarachowicz dans Télérama n° 3067 d'Octobre 2008 - Article qui mentionne l'ouvrage d'Aurélien Bernier, paru à cette époque et intitulé "Le climat otage de la finance" Nous n'avons pas lu ce livre mais le titre est éloquent. N'y a-t-il pas de quoi être inquiet puisque ce système spéculant sur des titres qui pourraient bien être dénommés "pourris" dans quelques temps, est malheureusement toujours en vigueur ;-(
"On pensait que l'acidification des océans menaçait les coccolithophores. Or il semble que ces minuscules animaux en tirent plutôt profit pour proliférer et lutter contre le réchauffement climatique. Depuis des centaines de millions d'années, des créatures marines convertissent les ions calcium en coquillages et squelettes calcaires. Cette calcification dépend d'une série complexe de processus chimiques, sensibles à de légères variations de conditions physico-chimiques. L'étude de ces processus est fondamentale pour savoir comment les océans vont continuer à agir comme des "puits de carbone"- ce qu'ils ont toujours fait. Exemple : les scientifiques estiment que de 1800 à 1994, ce sont 118 milliards de tonnes de CO2, soit environ 1/3 des émissions depuis le début de la révolution industrielle qui ont été ainsi absorbés. Et ce sont justement ces minuscules coccolithophores qui, vu leur nombre, jouent un rôle important dans l'absorption du carbone... Lire la suite de l'article de Steve Connor de "The Independent" dans le n° 951 de Courrier International (déjà cité dans notre nouvelle du 26/01/09 Article paru
dans la rubrique "Ecologie - intelligences".
L'eau de mer a un point supercritique à la pression de 298 bars et à une température de 407°C. Elle devient alors quelque chose qui rend confuse la frontière entre le liquide et le gaz. Cet état n'avait jamais été vu dans la nature jusqu'à maintenant. Andrea Koschinsky et ses collègues de l'Université Jacobs, à Brême, ont découvert cet état spécial plus dense que la vapeur mais moins dense que l'eau qu'ils ont appelé "Black Smokers" Source CERN Courrier Novembre 2008: A Koschinsky et al. 2008 Geology 36615
Dans des conditions extrêmes de confinement, l'eau peut se comporter de façon étrange, y compris geler à température ambiante. C'est ce qu'ont constaté K.B. Jinesh et J.W.M. Frenken du laboratoire Kamerlingh Onnes à l'Université de Leyde. En frottant une fine pointe de tungstène d'un microscope à force de friction et haute résolution sur une surface de graphite recouverte d'eau, cette eau peut se transformer réellement en glace (en très petite quantité mais néanmoins il s'agit de glace). Ils ont même pu voir la glace se casser et regeler suivant le mouvement de la tige. Source CERN Courrier Novembre 2008: K.B. Jinesh et J.W.M. Frenken dans Phys Rev. Lett.101 036101
Personne n'aurait pu supposer une chose pareille. Javier Morales et ses collègues de l'Université Nueva Leon à Mexico ont trouvé que la vapeur de "tequila blanco" à 40 % d'alcool, chauffée à 850°C et passant sur du silicium ou de l'acier inox forme un film de diamant. Les chercheurs ont même réussi à faire croître ce film avec des techniques spéciales d'injection de vapeur chimique. Les dépôts observés avec des microscopes électroniques et spectroscope Raman montrent bien les caractéristiques du diamant. Il semble que l'on puisse réussir avec certaines tequilas seulement. Des mélanges d'acétone et d'eau peuvent aussi fonctionner. En tout cas, ne vous avisez pas de boire ce qui reste après l'expérience ! Source CERN Courrier Novembre 2008 - J. Morales, L.M. Apatiga et V.M. Castano 2008 http://arxiv.org/abs/0806.1485
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