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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 16/03/2011

"On peut mentir à une partie du monde tout le temps,

on peut mentir à tout le monde une partie du temps,

mais jamais mentir à tout le monde tout le temps.

J-F Kennedy

Complément de notre nouvelle du 14/03/2011 : on avait oublié quelques petites choses...

Ci-dessous un extrait de nos infos du 10/08/2010 et quelques commentaires

L'autorité de Sûreté nucléaire se fâche : on ne joue pas avec les risques de séisme dans une installation nucléaire.

En 2004, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a identifié des risques liés à un éventuel séisme sur son site de Cadarache. Celui-ci, qui concentre 18 installations nucléaires sur 1 600 hectares, est situé à une quarantaine de kilomètres au nord d’Aix-en-Provence et sur la faille de la moyenne Durance, où s’est produit le plus gros tremblement de terre connu en France, il y a 101 ans.

Et depuis ? La Marseillaise, qui a épluché la correspondance du CEA avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le « gendarme du nucléaire », conclut à « un bras de fer, et une volonté manifeste de la part du CEA de différer au plus tard les nécessaires et coûteuses rénovations techniques » concernant le Laboratoire d’études et de fabrications expérimentales de combustibles avancés (Lefca).
Pour faire court, le CEA joue la montre, en publiant de nouvelles études qui minimisent les risques et en exigeant des délais supplémentaires. Mais après qu’il a affirmé en mars qu’« il ne prendrait aucun engagement relatif à la réalisation du dispositif », l’ASN a sorti le carton jaune : elle lui demande de faire le nécessaire d’ici 3 ans, sous peine de « sanctions administratives et pénales ». Soit « deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende », ainsi que la réquisition des sommes nécessaires pour faire les travaux, voire l’arrêt de l’installation.

Pour en savoir plus : aller à la source  http://www.terra-economica.info/Seismes-et-nucleaire-le-CEA-mis-en,11561.html 

                                                                                                           

Le CEA n'a plus que 2 ans pour se mettre en règle vis à vis de l'ASN...On espère que c'est fait, difficile d'en être sûrs...

Mais comme justement toutes les installations nucléaires françaises vont être examinées à la loupe pour vérifier qu'elles sont capables de résister à toutes sortes d'événements "fâcheux" (ça c'est de la LDB) : tout va bien.  En plus ce sera fait d'ici à la fin de l'année nous a-t-on assuré.

Mais "qui peut croire à une "fable" pareille ?" ...

La résistance aux tremblements de terre, inondations, chute d'avion délibérée ou non, attentat-suicide etc. n'auraient donc pas été suffisamment étudiées dès la construction de ces installations ?

Pourtant depuis tant d'années et quelle que soit l'orientation politique des gouvernements qui se sont succédés, ne nous a-t-on pas seriné que tout avait été largement prévu en cas d'accident ? La "simple" (encore de la LDB) inondation de la centrale du Blayais  a prouvé que les mesures n'étaient pas suffisantes : on a frôlé l'accident grave.

Les gens compétents en nucléaire sont de moins en moins nombreux

"L’atome a la cote en ce moment. Mais cet engouement est à double tranchant pour le secteur. Entre les départs en retraite et le manque de jeunes diplômés, pas sûr que les réacteurs trouvent de quoi tourner rond dans un proche avenir.
La question a commencé à sérieusement agiter la filière au début des années 2000. La préoccupation était même mondiale, au point qu’au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) réalise un imposant rapport sur la question :

Lire la suite dans  http://www.terra-economica.info/Nucleaire-Et-si-la-faille-c-etait,5382.html

Commentaire: N'est-il pas surprenant de voir que cette baisse significative de compétences nécessaires au bon fonctionnement des réacteurs existants est connue, et que, malgré tout, de nouvelles installations sont lancées ?   

Donc tout notre nucléaire français va être vérifié.

On peut tout de même se poser quelques questions :

Avec quel personnel ? ayant quelles compétences ?

On ne pourra même pas aller chercher des spécialistes japonais, non ?

Imaginez seulement quelle mobilisation massive de compétences supplémentaires vont être nécessaires au Japon ?

 

La "modification notable"

Le nucléaire était hors Grenelle...Toutefois, le gouvernement a introduit à l'article 94 quater l'abandon des enquêtes publiques en considérant "qu'un accroissement significatif" de rejets radioactifs n'est pas une "modification notable" d'une installation nucléaire.

Commentaire: Que serait donc une modification notable ?  Cette information est à rapprocher de l'article 36bis A assujettissant la restriction ou le retrait d'un produit dangereux (pesticide par exemple) à une évaluation des effets socio-économiques. Les effets sur la santé ? sans doute on verra plus tard, quand les dégâts seront là, ce qui coûtera encore plus cher à la société, et permettra à ce moment-là d'évaluer vraiment les effets socio-économiques...

                                                                                                           

Si cet article était appliqué au Japon, on pourrait donc dire que les réacteurs accidentés et les rejets radioactifs ne sont pas une "modification notable" ?

Et que par conséquent il ne serait pas nécessaire d'organiser des enquêtes publiques.

Enquêtes publiques dont les résultats pourraient bien être une orientation vers une sortie du nucléaire ?

Car la population, malgré son courage et son calme ne peut qu'être traumatisée par la catastrophe (pas un "incident" comme entendu ce matin sur France-Inter" dans la bouche du responsable du CEA interviewé). L'habitude de minimiser est devenue une seconde nature, mais le journaliste lui a fait rectifier ce lapsus "LDB " révélateur.

Un référendum ? quel résultat aurait-il au Japon et dans la France massivement nucléarisée ?

 

 Recyclage des déchets nucléaires:  1,7% au lieu de 12% annoncés

"Pour faire marcher les réacteurs nucléaires, c’est comme pour votre poêle à bois, il faut du combustible. Vu qu’il ne brûle pas, mais se transforme, au bout de trois ans, il est considéré comme usé. Mais tout n’est pas perdu : il contient encore « 94 à 95 % d’uranium et 1 % de plutonium, tous deux recyclables en combustible “neuf” », nous explique toujours Areva sur son site. Ce qui permet « d’économiser les ressources en uranium naturel et de réduire le volume et la toxicité des déchets ultimes ». Une source énergie à 96% recyclable : voilà de quoi relativiser le problème des déchets radioactifs.

96% recyclable, 1,7% recyclé

Sauf qu’en octobre 2009, cette belle histoire est remise en cause par la diffusion du documentaire "Déchets : le cauchemar du nucléaire", co-réalisé par notre collaboratrice Laure Noualhat, où l’on voit un champ de containers radioactifs exportés en Russie. Dans la polémique qui s’en suit, aggravée par une erreur d’évaluation des stocks de plutonium à Cadarache, le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo demande un rapport au Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).
Présenté en début de semaine, il pourrait se résumer à un chiffre : 12%. C’est la proportion de combustible recyclé qui entre dans les centrales françaises. A partir des chiffres auxquels elles ont pu accéder, plusieurs associations qui ont participé aux travaux ont fait leur propre calcul du « taux de recyclage de la matière première, à savoir l’uranium naturel » et parviennent au résultat suivant : 1,7% de ce qui entre au tout début de la chaîne serait effectivement réutilisé à la sortie. Perspective crédible ? Pourquoi cet écart considérable ? "

Pour en savoir plus : aller à la source http://www.terra-economica.info/Le-recyclage-des-dechets,11503.html

Commentaire : ce n'est pas demain la veille que les engins qui raclent et défoncent le sol en Afrique pour le compte d'Areva vont s'arrêter. Ces travaux de géants et ce % si réduit de recyclage prouvent bien que l'indépendance énergétique due au parc nucléaire est un leurre...

                                                                                                          

Après des "incidents"  aux conséquences durables, voici encore des problèmes.

 

Durables

 

Légués à nos descendants.

 

 

Et que faire des déchets radioactifs ?

"L'ennui avec les déchets radioactifs, c'est qu'ils le restent longtemps, parfois très longtemps. Comme d'autres pays européens, la France veut les stocker des centaines de mètres sous terre. Mais dans la zone sélectionnée, les opposants donnent de la voix. Que faire des déchets nucléaires ? La majorité d’entre eux sont enfermés à double tour en attendant que leur radioactivité redevienne quasi-normale. Mais pour 10% de déchets dits à "vie longue", même 300 ans ne suffisent pas. Le problème prend alors une tournure quasi-philosophique : qui est capable de dire à quoi ressemblera la France en 2310, en l’an 102 010 ? Réponse : personne.
Mais comme ils ne peuvent pas non plus rester les bras croisés, de nombreux pays nucléarisés misent sur le stockage géologique profond. Pendant que huit pays européens commencent à réfléchir à un site commun en Europe de l’Est, d’autres peaufinent déjà leur projet en solo. C’est le cas de la la Finlande, qui compte sauter le pas en 2020, de la Suède (2023) et de la France (2025).

Lire la suite dans http://www.terra-economica.info/Enfouir-les-dechets-nucleaires-le,8878.html

                                                                                                          

Que faire des déchets radioactifs ?

Avec le démantèlement des centrales hors service naturellement par l'âge ou bien suite à quelques "incidents" (encore LDB, mais on le fait exprès !), on génèrera des tonnes d'autres déchets radioactifs, tels les robots servant au démantèlement.

Chaîne de réactions en chaîne ...

En attendant tout le monde fait comme Gribouille.