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 Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 03/05/2012

FUSION FROIDE... REACTIONS NUCLEAIRES A BASSE ENERGIE (RNBÉ)... LENR

Après l 'E-Cat de Rossi (voir dans nos nouvelles)

"Hot Tube"de Brillouin

Hyperion de Defkalion

Athanor des Etudiants de l'Ecole Technique Pirelli

NANOR du M.I.T

Imaginons la commercialisation prochaine et massive de multiples générateurs ou chaudières, fonctionnant grâce à la RNBÉ (Réactions Nucléaires à Basse Energie), ex Fusion Froide: des milliers d'emplois créés, des économies géantes dans l'approvisionnement énergétique, les centrales nucléaires obsolètes...

 

Pour d'autres informations, et liens suivre le site  http://pesn.com/2012/04/26/9602081_LENR-to-Market_Weekly_April27/

Et pour les noms de chercheurs cités dans cette page pensez à utiliser notre moteur de recherche interne

 

"HOT TUBE" DE BRILLOUIN Energy corporation

 

 

Voici le commentaire de Pierre Langlois qui nous rappelle "qu’il y a présentement plusieurs chercheurs qui travaillent fort pour développer des systèmes de chauffage basés sur les réactions nucléaires à basse énergie (fusion froide), ce qui réduirait de beaucoup notre demande en pétrole et en gaz.

Bonjour à tous

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprise des développements récents et impressionnants en «fusion froide», plus particulièrement du réacteur E-Cat de Andrea Rossi, gros comme une pile D de lampe de poche, et capable de générer 10 kW de chaleur 24/24 pendant des mois, en utilisant environ 1$ de nickel et d’hydrogène mensuellement, sans gaz à effet de serre ni radioactivité ou déchets nucléaires!

Mais, bien que les résultats de Rossi soient les plus impressionnants, il y a d’autres compagnies qui veulent commercialiser des systèmes de chauffage utilisant les réactions nucléaires à basse énergie (RNBÉ), appelées au début «fusion froide». En fait, les choses sont plus complexes que la fusion nucléaire traditionnelle entre deux atomes d’hydrogène lourd, d’où la nouvelle appellation.

L’une de ces compagnies est
Brillouin Energy corporation, basée en Californie. Ils prétendent avoir découvert les phénomènes nucléaires sous-jacents aux dégagements d’énergie propre des RNBÉ. Robert Godes, le président et CTO (Chief Technology Officer) de la compagnie, travaille sur les RNBÉ depuis une vingtaine d’année et est convaincu, comme de plus en plus de chercheurs, que la réaction fondamentale des RNBÉ est un proton (noyau d’hydrogène) qui capture un électron pour former un neutron. Car les neutrons pénètrent facilement dans les noyaux des atomes puisqu’ils ne sont pas repoussés par les forces électriques très élevées près des noyaux. Après avoir pénétré, les neutrons peuvent  transmuter un atome en un autre, lequel peut être instable et se désintégrer pour former un ou deux autres atomes en dégageant beaucoup d’énergie. Les atomes avec lesquels on travaille ne produisent pas de déchets radioactifs ni radiation dangereuse.

Voir http://www.brillouinenergy.com/


Ce qui a convaincu beaucoup de chercheurs en RNBÉ qu’il y a formation d’un neutron ce sont les multiples expériences où on a observé des transmutations d’atomes. Voici d’ailleurs un graphique qui fait la compilation des divers atomes observés et du nombre de publications qui en faisaient mention jusqu’en 2003. Ce graphique et la citation (que j’ai traduite de l’anglais) sont tirés d’un article de Miley et Shrestha, référencé sur la diapo (de l’une de mes conférences).


Si un neutron pénètre facilement dans un noyau atomique, ce n’est pas le cas pour un proton (noyau d’hydrogène) qui lui est fortement repoussé par les charges électriques positives des noyaux atomiques (les charges électriques de même signe se repoussent). Cette énorme force de répulsion électrique entre les noyaux atomiques, qu’on appelle la barrière de Coulomb, fait qu’on doit donner des vitesses très grandes aux noyaux si on veut qu’ils puissent s’approcher suffisamment l’un de l’autre pour se fusionner (très près la force d’attraction nucléaire prend le dessus sur la force de répulsion électrique). Mais, qui dit très grande vitesse des atomes dit très haute température. C’est pour ça que les machines de fusion nucléaire actuelles doivent atteindre plus de 100 millions de degrés Celsius! Vous comprenez pourquoi on a donné le nom de la «fusion froide», puisque les expériences se faisaient près de la température de la pièce. En «fusion chaude» on doit contenir un plasma dans un champ magnétique sans qu’il touche aux parois de la machine, car aucun matériau ne peut résister à 100 million °C. Or, ces machines monstrueuses qui coûtent des milliards de dollars, n’ont jamais produit plus d’énergie qu’on en injecte pour amorcer la réaction... Voici la machine Tokamak du projet ITER en France, qui est en construction présentement et va coûter environ 20 milliards de dollars aux pays participants. Notez l’échelle avec l’homme sur le plancher, à côté de la machine.




 



Vous comprenez pourquoi il y a de forts lobbies contre la «fusion froide» de la part des gens en fusion chaude. Car, les bons réacteurs de RNBÉ génèrent plusieurs fois plus d’énergie qu’on en injecte, et ne coûtent que quelques centaines de dollars...

Revenons à Brillouin Energy Corporation (BEC). Robert Godes, le CTO, a développé un système d’électrolyse dans une enceinte métallique hermétiquement fermée, capable de températures de 200 °C et de pressions allant jusqu’à 90 atmosphères. En utilisant des fils de nickel comme cathode, l’électrolyse sépare l’hydrogène et l’oxygène de l’eau, et l’hydrogène pénètre dans la maille cristalline des atomes de nickel. Ensuite, et c’est là la sauce secrète, il envoie des impulsions électriques de formes et de fréquences calculées pour générer dans les fils de nickel une onde de choc qui comprime de façon périodique les atomes dans la maille cristalline. Cette compression, suivie d’une dilatation, favoriserait selon lui la capture d’un électron par un noyau d’hydrogène (proton), qui devient alors un neutron.

BEC a obtenu ainsi un dégagement d’énergie thermique dont la puissance est 2 fois supérieure à la puissance électrique totale injectée dans leur réacteur. En valeurs absolues, on parle de quelques centaines de Watts excédentaires, dégagés sous forme de chaleur. La beauté de leur système est qu’il fonctionne à tous les coups, donc très fiable. Il faut savoir qu’au début, en 1989, les expériences de «fusion froide» par électrolyse ne donnaient des résultats positifs qu’une fois sur dix environ.

Les résultats de Brillouin Energy Corporation ont été confirmés indépendamment par Michael McKubre de SRI International, un laboratoire de recherche privé d’envergure pour aider les entreprises ( http://sri.com/ ). Voici d’ailleurs les liens pour une conférence que le docteur McKubre a donné sur la «fusion froide» (en 8 parties) en octobre 2011

http://www.youtube.com/watch?v=EtweR_qGHEc
http://www.youtube.com/watch?v=MeikEgjC1qg
http://www.youtube.com/watch?v=gqeA8n37XFg
http://www.youtube.com/watch?v=5_XN52jXl78
http://www.youtube.com/watch?v=mYZfgvSFYDM
http://www.youtube.com/watch?v=N3N3dWlIPUQ
http://www.youtube.com/watch?v=1QhIWrA4pGI
http://www.youtube.com/watch?v=LWkVyg_iul4


Mais, comme le mentionne Michael McKubre dans sa conférence, un système de fusion froide qui utilise l’électrolyse (pour faire pénétrer l’hydrogène dans du palladium ou du nickel) peut dégager de l’énergie au mieux pendant quelques semaines, dû à la dégradation des électrodes à la longue. C’est pourquoi BEC aimerait développer un réacteur gazeux, avec une enceinte fermée contenant du nickel et de l’hydrogène. Sans compter qu’une température d’opération plus élevée semble augmenter l’efficacité du dégagement d’énergie. C’est ce qu’ils ont constaté en passant d’un réacteur électrolytique à l’air libre (pression atmosphérique) où la température maximale était de 100 °C à un réacteur scellé opérant à quelques dizaines d’atmosphères et 170 °C.  

BEC recherche donc le financement pour réaliser un réacteur gazeux fonctionnant à environ 400 °C et utilisant leur système d’excitation par impulsions électriques.

Quand on pense que le gouvernement canadien finance l’industrie du gaz et du pétrole à la hauteur de 1,4 milliards de dollars annuellement, et que BEC cherche simplement à obtenir de 500 000 $ à  1 000 000 $ c’est frustrant.

Il y a donc encore du chemin à faire pour BEC, mais ils ont entre les mains un réacteur fiable pouvant fonctionner quelques semaines et dégager beaucoup d’énergie sous forme de chaleur, une quantité d’énergie impossible à obtenir avec de l’énergie chimique (trop faible). Cette énergie est propre, sans gaz à effet de serre ni déchets nucléaires.

Bientôt, je vous parlerai d’autres développements récents sur ce sujet passionnant et porteur d’espoir que sont les RNBÉ.
Bien cordialement

Pierre Langlois Ph.D. Physicien: consultant / auteur - Tél.  418-875-0380 - Courriel: pierrel@coopcscf.com Site Internet:   www.planglois.com

L’information et la solidarité sont les deux piliers des véritables changements

Un grand merci à Pierre Langlois, toujours fidèle à sa devise. Nous saluons particulièrement son activité de conférencier au Québec, sa persévérance et son courage dans la lutte pour une planète plus vivable dans le futur car nous connaissons sa profonde peine suite au décès prématuré de son épouse.

Rappelons que la démarche principale de Pierre Langlois consiste à promouvoir les énergies propres au détriment des énergies sales, et ses projets pour un monde meilleur sont toujours bien présents et comme il le dit : "ce n’est pas le temps de lâcher."

Merci, Pierre!
 


ATHANOR de Ugo Abundo et des Etudiants de l'Ecole Technique PIRELLI à Rome

L'ingénieur Ugo Abundo coordonne le groupe de 12 étudiants qui ont réalisé une cellule à Fusion froide d'un rendement estimé de 400% (COP4)

Athanor est couvert par une application de brevet "défense" mais offert en "open source" par l'école Pirelli : les instructions originales sont données in Italian (lien) mais il est recommandé de disposer d'une traduction de qualité .

 La prudence est de mise lors de l'expérimentation

 

 

 

 


  HYPERION DE DEFKALION

 

Defkalion Green Technologies en est arrivé au stade final de son prototype industriel : lancement prévu pour July/August  2012. La société recherche des professionnels pour se développer dans cette nouvelle ère de l'énergie. Defkalion a 3 usines à Xanthi ce qui est appréciable pour l'emploi local mais elle seront disponibles aussi pour les partenaires et investisseurs qui viendraient visiter.

Dans de multiples tests, Defkalion a obtenu 20 fois plus de chaleur avec son système que d'autres ne fonctionnant pas selon la "fusion froide" n'en obtiendraient. Chacun des neuf éléments peut produire 5kW de chaleur.

Pour confirmer leurs découvertes Defkalion a annoncé que leur système (brevets en cours) serait testé de manière indépendante par 7 organisations différentes, toutes bien connues sur la planète. Chaque groupe aura 48 heures pour pratiquer les tests et les résultats seront ensuite comparés à ceux de Defkalion.

 

 

 

Il reste à publier 6 noms, le gouvernement grec étant le premier d'entre eux.

Le CERN a montré récemment son intérêt lors d'une récente conférence où les Japonais ont révélé que Mitsubishi ( Mitsubishi has entered into the runnings of Cold Fushion) entre sur le marché de la RNBÉ changeant LENR pour LENT.

Mitsubishi compte aller plus loin  vers les transmutations à basse énergie. Cette société bien connue s'intéresse donc à cette source d'énergie mobile, à la production de matériaux de type terres rares * et à la capacité de transmuter les déchets nucléaires. Contrairement à Rossi et Defkalion ils projettent d'utiliser d'autres ressources que le palladium, le platine et le nickel, toutefois, on ne connait pas encore quelles matières Mitsubishi envisage d'utiliser -ou utilise déjà!)

 

 Voir http://indico.cern.ch/getFile.py/access?resId=5&materialId=slides&confId=177379

 

*  voir l'article de Terra Eco http://www.terraeco.net/La-guerre-des-terres-rares-est,43080.html l

en le début de l'article ici


NANOR du M.I.T

19/04/2012 - Le sénateur Bruce Tarr du Massachusetts a été invité  par le Pr Peter Hagelstein et le Dr Mitchell Swartz à assister à une démonstration de leur système (basé sur la fusion froide zirconium-palladium). Participaient également aux discussions portant sur les moyens de faire avancer cette technologie Brian Ahern, Keith Owens (à l'initiative de cette visite) A.J. Paglia, et Stephen Mulloney. Les questions du sénateur étaient pertinentes, on comprend pourquoi:

l'importance de cette énergie alternative a suscité un grand intérêt.

Le NANOR du M.I.T. a montré sa capacité à produire de la chaleur en excès pendant trois mois.

Voir E-CatWorld; April 20, 2012 et MIT's Hagelstein Demos JET Energy Cold Fusion to Mass. State Senator Tarr

http://energycatalyzer3.com/news/lenr-device-demonstrated-for-massachusetts-state-legislator-at-mit

Le Dr Peter Hagelstein du M.I.T est invité le 4 mai 2012 à une conférence internationale à Turin. Francesco Piantelli de l'Université de Sienne interviendra également. Après Bologne et Sienne, maintenant Turin. Des gens s'intéressent au développement des RNBÉ . Et ce qui est intéressant c'est que la conférence va accorder principalement son attention à l'application pratique des découvertes faites dans le champ des RNBÉ plutôt que seulement au coté théorique du sujet.  La conférence s'adresse donc aux scientifiques mais aussi à la communauté industrielle et aux institutions.

Précisions: Lors de cette conférence à Turin, le Dr Peter Hagelstein a décrit un réacteur RNBÉ qui fonctionne depuis 3 mois au MIT et dégage beaucoup plus d’énergie, sous forme de chaleur, que l’énergie électrique utilisée par la cellule pour la faire fonctionner....Il a évalué que le réacteur a dégagé environ 1000 fois plus d’énergie, à date, que ce que pourraient dégager les réactions chimiques possibles, montrant dès lors qu’il s’agit de réactions nucléaires. En faisant le rapport de l’énergie dégagée sous forme de chaleur divisé par l’énergie électrique requise pour faire fonctionner le réacteur, ils ont obtenu un rapport de 14, dans la première semaine d’expérience. Le réacteur peut donc fonctionner avec un coefficient de performance (COP) de 14...

La presse italienne accorde beaucoup d'attention à tous les travaux des chercheurs, Rossi, Foccardi, Piantelli, Celani pour n'en citer que quelques uns.

La presse française...?

 

Souhaitons que cette renaissance s'étende à d'autres parties du globe. Toute cette effervescence n'apparaît pas dans les "grands" médias français, pas d'émissions de radio ni encore moins de télévision, même pour tourner en dérision les résultats obtenus par les scientifiques travaillant sur la RNBÉ (Fusion froide).

A notre connaissance, rien n'a encore filtré dans les mass médias.

 

 

Lire dans NEXUS numéro 80 de Mai-Juin 2012

Sous la plume de Jérôme Dangmann

"Fusion Froide" Un générateur haut rendement pour tous

..."Selon le professeur Massimo Zucchetti, du Polytechnic de Turin, les militaires américains auraient un intérêt évident à détourner l'attention du grand public et des scientifiques des réactions nucléaires à faible énergie afin de préserver leur avance dans ce domaine..."

C'est juste un extrait de cet excellent article, dont nous vous recommandons la lecture car il retrace l'aventure de la recherche en Fusion Froide, de ses débuts à nos jours, avec l'effervescence et l'éclosion des divers projets actuels.

Vous apprendrez, entre autre, l'annonce faite par Jean-Paul Bibérian de la sortie prochaine, en juin, d'un livre sur l'histoire de la "Fusion Froide".

Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler.

 

 

 

Cette "renaissance" de la Fusion Froide réjouirait Eugène Mallove s'il était toujours de ce monde.

La famille de E. Mallove, assassiné sauvagement rappelons-le par 3 personnes (Schaffer, sa compagne et un cousin) le 14 mai 2004,  a été stupéfaite de voir que Schaffer a été condamné à 16 ans et cela après avoir passé 5 ans libre après le meurtre. C'est après avoir fait une confession secrètement enregistrée qu'il vient de plaider coupable pour réduire les charges contre lui, échappant ainsi à une condamnation de 25 ans de réclusion. En fait avec d'autres charges contre lui c'est 60 ans qu'il aurait pu avoir à passer en prison.

Pour la famille, c'est une condamnation sans commune mesure avec la manière horrible dont E. Mallove a été assassiné.

 

http://www.norwichbulletin.com/news/x1783273108/Ex-roommate-testifies-in-Mallove-slaying-trial#axzz1scKOQ8CV