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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 10/05/2012

ET PENDANT CE TEMPS LA...

Au Japon

"J’ai  hésité (c'est Pierre Langlois qui parle) * pendant quelques semaines avant de vous transmettre les informations ci-dessous, concernant le désastre nucléaire de Fukushima au Japon, ne voulant pas mettre trop de notes sombres pour les prochaines années. Mais, finalement, je ne crois pas que la politique de l’autruche la tête dans le sable soit appropriée, car nous avons d’importantes décisions à prendre concernant l’avenir des centrales nucléaires, et on ne peut se défiler.

Tout d’abord, dans sa dernière vidéo d’information (25 mars 2012), Arnie Gundersen, un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine des centrales nucléaires, nous apprend qu’il est allé au Japon en février 2012, et en a profité pour collecter 5 échantillons de sols à Tokyo, à divers endroits. À son retour chez lui, aux États-Unis, il les a fait analyser et tous ces échantillons seraient considérés comme déchets nucléaires dans son pays, et devraient être envoyés au Texas pour être traités.

Voir http://www.fairewinds.com/fukushima

Ensuite, il ne faut pas oublier qu’il y a un an déjà les autorités japonaises ont recommandé à la population de Tokyo de ne pas utiliser l’eau du robinet pour les enfants, car le seuil de radioactivité était trop élevé.

Voir http://www.ctv.ca/CTVNews/TopStories/20110323/japan-fukushima-radiation-contamination-concerns-110323/

Pour «éviter les problèmes légaux» le gouvernement japonais a simplement augmenté les seuils de radiations considérés comme sécuritaires pour les gens!?!

Maintenant, ce qu’il faut savoir, c’est que cette contamination est reliée aux réacteurs de la centrale de Fukushima, dont les barres de combustible sont contenues dans des enceintes fermées de 15 cm d’acier. On sait aujourd’hui que le manque d’eau dans 3 des réacteurs a fait fondre leur coeur et produit beaucoup d’hydrogène (par décomposition thermique de l’eau) qui a occasionné les explosions qu’on connait en démolissant les bâtiments, ainsi que les énormes grues (ponts roulant) aux plafonds de ces derniers, alors que leur fonction était de retirer et déplacer les barres de combustibles usées pour les entreposer dans des piscines (une par réacteur).

 

 


Or, la quantité de combustible nucléaire dans ces piscines est dix fois plus grande que celle des réacteurs, après plus de 30 ans d’opération des centrales, et tous les déchets nucléaires s’y trouvent, incluant le plutonium, dont quelques millionièmes de gramme ingérés suffisent à donner un cancer mortel (il y en a des tonnes)!

Ce qui préoccupe beaucoup Arnie Gundersen et bien d’autres spécialistes mondiaux du nucléaire, c’est justement ce qui peut arriver avec le combustible entreposé dans les piscines. La piscine du réacteur 4, en particulier, est en très mauvais état et on a dû installer des piliers d’acier pour l’empêcher de s’écrouler (les piscines sont dans le haut des édifices). Si un tremblement de terre de magnitude 7 et plus arrivait, il y a de fortes chances que cette piscine s’écroule ou ait une brèche importante qui la vide de son eau. Et les experts géologues savent que les chances d’avoir un tel tremblement de terre sont très grandes sur un horizon de quelques années. Le Japon est situé sur la ceinture de feu du Pacifique.

Si un tel dommage devait arriver à cette piscine ou à une autre, les barres de combustible usées n’étant plus refroidies prendraient feu, envoyant des quantités faramineuses d’éléments radioactifs dans l’environnement, bien plus importantes que ce que nous avons connu jusqu’à aujourd’hui. Il ne faut pas oublier que les piscines sont à l’air libre, et n’ont pas d’enceinte épaisse en acier pour les contenir, comme c’est le cas pour les réacteurs. Et comme il serait impossible à tout personnel d’approcher, dû à la radioactivité trop intense, il y a de fortes chances pour que les autres piscines du site de Fukushima fassent de même, étant laissées à l’abandon.


 

Dans l’éventualité où une seule piscine se vide de son eau, et que son combustible soit projeté dans l’environnement, IL FAUDRAIT ÉVACUER TOKYO (35 millions d’habitants). Et si toutes les piscines y passent, c’est le Japon au complet qu’il faudrait évacuer!!!!!!

Selon les experts, si un tel évènement devait se produire c’est la survie de la race humaine et de bien des animaux qui est en jeu.

Voir http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=30207


Souhaitons, que les autorités japonaises vont avoir suffisamment d’humilité pour demander l’aide des meilleurs experts mondiaux indépendants et enlever la gestion de cette catastrophe à TEPCO (Tokyo Electric Power Corporation) qui est en conflit d’intérêt dans cette affaire et tente de camoufler le plus possible la gravité de la situation.

Alors, si certains d’entre vous aviez encore des hésitations sur l’avenir de la Centrale nucléaire Gentilly 2, la seule au Québec, qui fournit moins de 2 % de notre électricité, alors qu’on est en surplus pour les 10 prochaines années, vous ne devriez plus hésiter désormais à demander haut et fort sa FERMETURE.

Ça suffit de jouer à l’apprenti sorcier! Revenons vite aux énergies renouvelables propres."

.../...

"Un autre excellent article (en date du 4 mai 2012) sur la problématique de la piscine du réacteur 4 à Fukushima, relate une visite au Japon du sénateur étatsunien Ron Wyden (membre du comité sénatorial sur l’énergie et les ressources naturelles). Dans cet article, l’auteur mentionne qu’il y a 31 réacteurs similaires à ceux de Fukushima aux États-Unis, avec les piscines de garde des barres de combustibles irradiées à 32 mètres (100 pieds) dans les airs. La différence c’est que plusieurs de ces réacteurs étatsuniens ont un quantité bien supérieure de combustible usé, ou irradié comme on l’appelle, que les piscines à Fukushima!

La seule protection entre ces piscines et l’extérieur, du dire l’auteur, est un simple toit comme ceux qu’on retrouve chez Wall-Mart.

Ces piscines ne devaient être que temporaires, le temps qu’on mette en place un entrepôt sécuritaire de déchets nucléaires dans les profondeurs de la terre, en 1998. Mais tous ces projets ont échoué. De plus, aux États-Unis, on laisse les barres de combustible irradiées plus longtemps dans les piscines que nécessaire car l’encapsulage dans une matière solide vitrifiée, qui devrait suivre le séjour en piscine, coûte très cher... Seraient-ce des coûts cachés de l’industrie nucléaire?

On mentionne également dans l’article, que si le combustible irradié de la piscine du réacteur 4 prenait feu suite à un manque d’eau, le césium 137 émis serait 10 fois supérieur à la quantité émise lors de l’accident de Chernobyl! Et si toutes les piscines de Fukushima y passent c’est 85 fois Chernobyl!!! Le Césium 137 est un élément radioactif s’évaporant facilement, et qui est absorbé par les organismes vivants en se logeant principalement dans les muscles, dont le coeur. Sa demi-vie étant de 30 ans (la moitié est désintégré en 30 ans), ce seul élément (et il y en a d’autres) occasionnerait une contamination qui durerait 200 à 300 ans...

Pour ceux qui ont le courage de lire l’article, et comprendre pourquoi les gouvernements n’en parlent pas, voici le lien"

http://www.alternet.org/environment/155283/the_worst_yet_to_come_why_nuclear_experts_are_calling_fukushima_a_ticking_time-bomb/?page=1"

 

 * Nous avons hésité aussi avant d'évoquer à nouveau la situation gravissime au Japon, malheureusement la catastrophe de Fukushima est loin d'être terminée. C'est la collectivité mondiale qui devrait s'investir totalement...Voyez plutôt ces quelques liens. en français

http://www.wikistrike.com/article-alerte-fukushima-est-entre-en-fusion-confirmation-103961761.html

http://www.wikistrike.com/article-fukushima-alerte-rouge-des-fuites-des-incendies-une-fusion-103979090.html

http://www.wikistrike.com/article-fukushima-le-debut-de-la-catastrophe-c-est-maintenant-104211087.html

 http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=12313

http://www.wikistrike.com/article-le-risque-d-une-liberation-de-cesium-137-radioactif-pourrait-etre-8-fois-pire-qu-a-tchernobyl-104654285.html

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/04/01/fukushima-les-taux-dirradiations-plus-forts-que-les-robots/#more-23258

http://www.wikistrike.com/article-un-employe-de-tepco-il-n-y-a-rien-d-autre-a-faire-que-de-laisser-l-eau-radioactive-se-deverser-dans--104876242.html

 http://www.eutimes.net/2012/04/russia-stunned-after-japanese-plan-to-evacuate-40-million-revealed/

19/04/2012 - Extrait:

" Un rapport préparé par le ministère des affaires étrangères russe sur la réouverture prévue des négociations avec le Japon sur les contestées  îles Kouriles, dit que les diplomates russes sont surpris par les déclarations de leurs homologues japonais.  Ils disent que 40 millions de personnes seraient en danger extrême d'empoisonnement par rayonnement. Cela pourrait conduire à  l'évacuation forcée en masse. Les îles Kouriles sont situées dans la région de l'oblast de Sakhaline en Russie et environ à 1 300 km au nord-est de l'île d'Hokkaido, Japon. L'archipel est composé de 56 îles et de nombreuses autres petites...les îles passèrent du Japon à l'Union soviétique dans les derniers jours de la seconde guerre mondiale ..."

http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-fukushima-le-japon-envisage-l-evacuation-en-masse-de-40-millions-de-personnes-103706870.html

http://www.wikistrike.com/article-fukushima-40-millions-de-japonais-en-extreme-danger-pourraient-etre-evacues-en-russie-105412870.html

http://www.wikistrike.com/article-fukushima-l-elite-japonaise-s-offre-une-ville-en-inde-104220238.html

Le Japon est aussi à la recherche de terres en Chine au cas où...

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-japon-arrete-sa-derniere-centrale-nucleaire,28856

http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-le-japon-arrete-son-dernier-reacteur-104700575.html

04/05/2012 Extrait :

"Samedi 5 mai, le Japon va stopper son dernier réacteur nucléaire pour maintenance. Avant la catastrophe de Fukushima, l’archipel nippon disposait de 54 réacteurs. Le Japon sera donc sans énergie nucléaire à partir de demain lorsque le dernier réacteur en service, celui de la centrale de Tomari, dans l’île de Hokkaïdo (extrême nord), sera arrêté pour un entretien de routine. Pour les opérateurs électriques du pays, la situation est intenable et ils demandent le redémarrage de leurs réacteurs pour éviter la pénurie de courant pendant l'été.

Les électriciens japonais produiront-ils assez, cet été ? Extrait :

Est-ce pour faire oublier leurs omissions plutonigènes que les compagnies électriques nippones tirent la sonnette d’alarme? Possible. Quoiqu’il en soit, une semaine avant que le dernier réacteur nucléaire japonais ne soit mis à l’arrêt pour des travaux de maintenance, les 9 électriciens de l’archipel (la compagnie d’Okinawa n’a pas été associée à ces travaux) annoncent qu’ils ne pourront probablement pas —faute de capacité de production disponible— satisfaire aux besoins électriques nationaux, cet été, saison de forte consommation. "

 

Un tour en France

07/05/2012 Extrait :

"Les anciens salariés du CSM vont être auditionnés. La Commission locale d’information (CLI) (1) du centre de stockage de déchets nucléaires de la Manche (CSM) a annoncé, le 4 mai, qu’elle lançait un groupe de travail sur les modalités d’enfouissement de certains déchets. Basé à Digulleville (Manche), à 15 kilomètres de Cherbourg, le CSM a collecté 930.00 tonnes de déchets nucléaires, dont 100 kilogrammes de plutonium et 24.000 tonnes de plomb, entre son ouverture en 1969 et sa fermeture en 1994. La CLI espère combler l’insuffisance de données existantes sur les conséquences de l’enfouissement de ces déchets hautement toxiques. Elle a été alertée par un ancien ingénieur en charge de la sécurité du CSM, Christian Kernaonet, qui..."

suite de l'article de Stéphanie Senet http://www.journaldelenvironnement.net/article/lumiere-sur-les-dechets-nucleaires-de-la-manche,28859

 

Précisons que  "à La Hague, les combustibles entreposés sont moins « chauds » qu’à Fukushima car ils ont entre six et neuf ans, mais la plupart des éléments radioactifs qu’ils contiennent mettant des dizaines et pour certains des milliers d’années à disparaître, ils sont tout aussi dangereux en cas d’accident. Autre différence (de taille!) avec les piscines nippones : dans l’eau des quatre piscines de La Hague bâties côte à côte, on compte dix mille tonnes de combustibles irradiés, soit la plus grande concentration de matière fissile au monde, le double de ce que contiennent les cinquante-huit centrales nucléaires de l’Hexagone."

Une brochure instructive:  

Présentation par les auteurs "Sommes-nous suffisamment informés pour nous construire une opinion juste sur le nucléaire ? Cette brochure expose un certain nombre d'informations souvent méconnues sur la sécurité des installations nucléaires, la gestion des déchets radioactifs et la prolifération atomique. Nous nous sommes essentiellement attachés au cas de la France. Fidèles à la philosophie de nos exposés, nous nous sommes efforcés de rassembler un maximum d'éléments de synthèse, sans pour autant approfondir tous les sujets ni prétendre à l'exhaustivité. En revanche, sur chacun des thèmes abordés, des informations plus précises existent. Vous trouverez notamment en bibliographie une sélection des ouvrages qui nous ont semblé les plus intéressants. Fructueuse lecture."

Lire http://www.scribd.com/frOOmiS/d/22112507-Nucleaire-Jusqu-ici-tout-va-bien

 

Un tour aux RU

http://www.journaldelenvironnement.net/article/e-on-et-rwe-renoncent-au-nucleaire-britannique,28306

Le 29 mars 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg -  E.ON et RWE préfèrent investir dans les ENR. Extrait:

" C’est un coup dur pour le gouvernement britannique. E.ON et RWE ont annoncé, aujourd’hui 29 mars, vouloir se séparer de leur filiale commune britannique Horizon Nuclear Power, créée en janvier 2009. Concrètement, cela signifie que les deux énergéticiens allemands ne construiront pas les 6.000 mégawatts de capacité nucléaire au Royaume-Uni d’ici 2025, initialement prévus. Un projet de 15 milliards de livres (18 milliards d’euros). Plusieurs raisons expliquent le choix des deux énergéticiens. Suite à l’accélération de la sortie du nucléaire en Allemagne, les deux groupes se restructurent. Après avoir changé de direction, les deux frères ennemis de l’énergie allemande ont choisi de tout miser sur les énergies renouvelables (ENR)....

Seule EDF Energy, la filiale britannique de l’opérateur historique français, entend encore bâtir deux réacteurs EPR sur son site de Hinkley Point C.

 

 Un tour aux USA

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-president-de-la-nrc-ne-veut-pas-de-nouveaux-reacteurs,28353

Le président de la NRC ne veut pas de nouveaux réacteurs

02 avril 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg - Gregory Jaczko veut tirer les enseignements de Fukushima.

Extrait: Le nucléaire civil bouge encore outre-Atlantique. La Nuclear Regulatory Commission (NRC) a autorisé, vendredi 30 mars, la construction de deux réacteurs....Et pour la seconde fois, seul le président de la NRC a voté contre cette décision. «Je continue de penser que nous devrions tirer tous les enseignements de Fukushima avant de mettre en service ces nouveaux réacteurs», justifie Gregory Jaczko.

Citoyens américains, réfléchissez bien avant de parler  !

 "En relation avec le contrôle, le président Obama a signé récemment un décret qui permet aux services secrets étatsuniens d’arrêter quelqu’un et de l’accuser de félonie (passible de prison), s’il critique le gouvernement. C’est une triple violation de la constitution que dénonce le juge Napolitano dans l’entrevue suivante

http://www.youtube.com/watch?v=7SGWH3kirzg

 

 


ET PENDANT CE TEMPS LA...

Gaz de Schiste - En France

Les anti-gaz de schiste ne désarment pas

21/02/2012 par Valéry Laramée de Tannenberg. Extrait:

"Les écolos attaquent sur le tapis vert. Malgré la relance récente de l’instruction de 14 permis de recherche de gaz non conventionnels (GNC) dans le bassin parisien, les opposants ne baissent pas les bras. Et c’est sur le tapis vert juridique qu’ils ont décidés de mener la bataille. Depuis quelques jours, la coordination anti-gaz de schiste collecte des signatures dans l’Europe afin d’engager une initiative citoyenne européenne. Prévue par le traité de Lisbonne, cette initiative permet aux citoyens des 27 d’appeler directement la..." Voir sur le JDLE

 

Opposition aux forages

27/03/2012 - par Geneviève De Lacour. Extrait :

"Des élus de gauche du Val-de-Marne se sont opposés aujourd’hui 27 mars à la délivrance à la société Poros d'un permis de recherche d'hydrocarbures en Ile-de-France. Ils craignent que cela n'ouvre la porte à des forages pour exploiter gaz et pétrole de schiste. ...
«On craint qu'ils ne recherchent pas du pétrole conventionnel mais de l'huile de schiste. Ils ont reconnu que, quand on recherche l'un, on cherche l'autre. C'est clair qu'il y a une volonté très forte des pétroliers à rechercher ces gaz et huiles de schiste comme ils le font aux Etats-Unis», ajoute Jacques Perreux."

http://www.journaldelenvironnement.net/article/exploration-de-gaz-de-schiste-des-elus-d-ile-de-france-s-y-opposent,28266

 

La fracturation hydraulique "expérimentale"

Cette Commission était annoncée dans la Loi du 13 juillet 2011, pour suivre et contrôler la fracturation hydraulique "expérimentale". Elle est créée par le décret du 21 mars 2012, publié au Journal Officiel le 22 mars. Décret du 22 mars 2012 : création de la Commission de suivi des forages expérimentaux . Le gouvernement complète ainsi le dispositif juridique qui permettra de reprendre les forages avec fracturation hydraulique (et chimique) dans la roche-mère - forages qui avaient été interdits par la loi du 13 juillet 2011. Drôle de coïncidence, le jour même où ce décret était publié, un rapport officiel du Ministère indiquait que ces "expériences" permettront de reprendre l'exploitation des gaz de schiste dans les 2 ans. Voir http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/007612-01_et_007612-03_rapports.pdf) Le but de cette Commission serait donc de nous proposer une caution "scientifique" pour justifier les projets des foreurs. Elle propose même un calendrier pour la reprise !

 http://www.stopgazviganais.org/index.php?option=com_content&view=article&id=135:decret-du-22-mars-2012&catid=104&Itemid=506

 

Cousu de fil blanc (ou noir, au choix) un contournement de loi par une astuce de vocabulaire...la date est significative

http://www.wikistrike.com/article-l-exploration-du-gaz-de-schiste-valide-a-cahors-la-loi-contournee-104652378.html

05/05/12 :  "Le permis d’exploration du Gaz de Schiste vient d’être validé à Cahors ! ...La Dreal Midi-Pyrénées (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) vient de terminer l'instruction du permis de Cahors et l'a validé ! Pourtant, la loi interdisait la fracturation hydraulique comme technique d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste. Mais voila, on avait oublié le côté retors des pétroliers. Ils veulent exploiter pour engranger un maximum de bénéfices, et bien sur ils sont prêts à tout. Avec une armada de spécialistes en sémantique et en contournement des textes, ils y sont arrivés. "
 
« Le terme de fracturation hydraulique n'apparaît pas dans les textes des pétitionnaires qui usent d'un vocabulaire adapté pour arriver à leur fin. Mais leur technique mentionnée correspond à sa définition », ajoute la coprésidente.

Voir le communiqué explicatif et rectificatif de Vigilance Périgord (publié le 20/05/2012)

Merci à Jacques Gaffet un de nos "vieux" et fidèle lecteur ! 

 

 Gaz de Schiste - Aux USA

La fracturation hydraulique inquiète les médecins américains  25 avril 2012 par Geneviève De Lacour

 Selon les riverains, les puits de fracking contaminent leurs sources d'eau. Extrait :

"Alors qu’une coalition de 40 ONG et associations européennes interpelle aujourd'hui 25 avril le Parlement européen à propos du développement des gaz et huiles de schiste et de l’emploi de la fracturation hydraulique en Europe, certains médecins américains s’inquiètent de l’impact sanitaire de cette  technique qui utilise un cocktail de produits chimiques. Les ONG européennes clament leur « opposition totale à l'ensemble de ces projets aux conséquences environnementales et sanitaires considérables », aussi bien sur le territoire européen qu'ailleurs dans le monde. Côté américain, l’exploitation des réserves de gaz de schiste du pays vont  bon train. En Pennsylvanie, un Etat où les forages se multiplient, les riverains des puits... "

 

Gaz de Schiste - Au Québec

Une entreprise prudente

L’entreprise Cascades qui a toujours été associée à des prises de position écoresponsables dans le passé, s’est vu pointée du doigt lorsqu’elle a pris des participations dans une entreprise de gaz de schiste et qu’elle a même dénoncé les écologistes qui bloquaient le «progrès économique».

Mais, voici que l’entreprise fait volte face, et se montre plus prudente suite aux multiples études qui démontrent les risques importants associés à la technologie de fracturation hydraulique. C’est ce que nous apprend un reportage de TVA daté du 10 avril 2012. Voir

http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2012/04/20120411-184053.html

Documentaire de France Mercille et Luce Cloutier, montage François Grondin, d'une durée de 43 minutes ce documentaire révèle l'impact sur les personnes vivant près des puits de gaz de schiste. La fracturation du sol pour libérer le gaz de schiste fracture aussi les hommes, les femmes et les enfants. Ce documentaire a reçu une motion à la chambre des communes par Mr. Mathew Dubé du NPD.

https://www.youtube.com/watch?v=h1UtegDQ4AE

Moratoire sur la fracturation hydraulique au Québec

04 avril 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

Pas de fracturation pendant un an.  Extrait :

"Le comité chargé d'étudier les conséquences d'une éventuelle exploitation des gaz de schiste au Québec a fermé la porte, mardi 3 avril, à de nouvelles fracturations hydrauliques pendant au moins un an, même pour des motifs scientifiques?

Lors de la création de ce comité d'évaluation environnementale et stratégique sur les gaz de schiste (EES) en 2011, il avait été convenu que de nouvelles fracturations de puits de gaz de schiste pouvaient être autorisées à des fins d'acquisition de connaissances... "

Voir sur le JDLE

 

 


Gaz de Schiste - En Roumanie

 
04/05/2012 - La Roumanie change d'avis sur les gaz de schiste. Extrait

"Selon un document officiel rendu public aujourd’hui 4 mai à Bucarest, le programme économique du nouvel exécutif roumain propose l'institution immédiate d'un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste. Le précédent gouvernement, de centre-droit, renversé la semaine dernière par une motion de censure, avait donné son feu vert à l'exploration des hydrocarbures non conventionnels, espérant obtenir ainsi l'indépendance énergétique du pays face à la Russie. L’arrivée d’un nouveau gouvernement change donc la donne. Le moratoire voulu par l’équipe dirigée par Victor Ponta, un social-démocrate, risque d'affecter les projets du groupe américain Chevron en Roumanie. Une équipe qui souhaite également repenser le système de redevances et de taxation de l'exploitation des ressources, en accord avec les prévisions communautaires. Un rapport de l'agence américaine d'information sur l'énergie estime que les ressources de la Roumanie..."

Voir   par Geneviève De Lacour: http://www.journaldelenvironnement.net/article/gaz-de-schiste-la-roumanie-veut-un-moratoire-en-afrique-du-sud-il-se-termine,28861

 

ET PENDANT CE TEMPS LA...

De par le monde, officiellement ou pas les recherches en énergie "libre" continuent , les expérimentations aussi...

Déjà la Fusion Froide (dernière nouvelle à ce sujet le 3 mai).

Après tout ce que nous venons de signaler ci-dessus, ce n'est pas qu'une politique de l'autruche qui est menée actuellement par pratiquement tous les états de la planète , mais une attitude aux conséquences criminelles vis à vis du "vivant" sur la planète...

 "Dans cette filière, force est de constater que les scientifiques n’ont pas utilisé la méthode scientifique, mais bien plus les préjugés et les émotions, voire certains intérêts financiers pour fustiger cette nouvelle branche de la science, et ostraciser les chercheurs en RNBE. Dans plusieurs pays (dont les États-Unis), on a décrété qu’on ne financerait pas ce genre de recherche, qu’on n’accorderait pas de brevet et qu’on refuserait de publier les articles dans les revues scientifiques de renom.

On a tout mis en place pour bloquer les progrès de ces découvertes pourtant porteuses de tant de promesses pour un monde meilleur. " Pierre Langlois - 08/05/2012