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Page créée le 28/01/2005

Réalisations de PMC  (Processeurs Multi Carburants) selon Paul Pantone, en France, Belgique, Canada, Tunisie, Egypte...

Chaque montage de PMC Pantone est fait sous la responsabilité des expérimentateurs et utilisateurs.

En France - Béziers 15.11.2004
Par Angel GRAZIOLI
Fax/Tel (33) 04.67.30.73.14

Groupe électrogène : détail GE2

Groupe Mécafer 4KVA

 

 ESSAIS DE CONTRÔLE et de « rétrofitage PANTONE » d’un petit générateur « Mécafer » de 4KVA, moteur thermique Briggs § Stratton de 319CC

à  Béziers dans un petit atelier de garage
Dates des essais :Pièces et » rétrofittage » réalisés entre août et septembre 2004-
Essais entre le 15 septembre et le 05 novembre 2004-
Futurs essais prévus pour le printemps 2005

Date de ce rapport : le 10 .11.2004 révisé le 15.11.2004

Photos des montages d’essai.

 

1- Ensemble de départ

2- Détail du carburateur

3- PREMIER ENSEMBLE réalisé :

montage horizontal du réacteur ; les bulleurs sont en verre et un dispositif de niveau constant non fonctionnel (car les bulleurs entraînent de trop fortes turbulences : du liquide est mélangé au gaz d’admission. Ce dispositif n’a pas fonctionné.
Un petit TURBO de 15 W met en légère surpression les 2 bulleurs il sera conservé dans les autres montages ( vieux turbo de chaudière à condensation)
Un clapet antiretour à faible tarage est installé à la 2eme entrée d’air( pour diminuer les pertes dues aux pulsations du monocylindre 4 temps).
Le petit pot d’échappement d’origine est réutilisé.

 

4 - Ensemble N° 1 modifié :

La partie transparente des bulleurs est conservée mais l’alimentation du haut est remplacée par un volume mort de la zone d’évaporation avec chicanes (anciens chapeaux en plexiglas modifiés)
Ces bulleurs ont permis de faire les premiers essais en fonctionnement et de constater :

1/ Que l’ensemble démarre avec un régime de rotation moteur élevé qui progressivement va diminuer.
2/ Que l’on peut sur ce modèle faire fonctionner l’ensemble en ajoutant de l’air donc de l’oxygène soit avant, soit après le réacteur.
3/ Que l’effet du réacteur n’était pas évident et que peut être un meilleur échange thermique était nécessaire.

 

 

5- Ensemble des pièces du réacteur d’origine

Réacteur monté presque à l’horizontale ( angle d’environ 4° )

La tige de 14 est munie de 2 tigelles de 3 pour maintenir le positionnement.

6- DETAIL de la coupelle de bullage et du chapeau modifié avec chicanes

7- BULLAGE Coté super

8-BULLAGE Coté eau ( bien plus faible )

9- ENSEMBLE N°2
Avec réacteur a vortex monté verticalement.
Cet ensemble conserve les nouveaux bulleurs séparés avec chicanes et volume supérieur important.

Le réacteur n’a pas encore été calorifugé. L’alimentation en air s’effectue toujours au travers des bulleurs ; le robinet avec clapet coté admission ne sert que quelques instants lors du démarrage.
La tige de 14 du réacteur est celle des essais précédents avec mise en place d’une tigelle de positionnement en laiton (dia=4).
Le tube intérieur est un tube en cuivre de 18 x16

11- Détail des pièces extérieures du réacteur à vortex. Noter les entrées/sorties décalées

 

10- ENSEMBLE Vu côté bulleurs et Alimentation en air.

 

COMPTES RENDUS DES ESSAIS

Ensemble de départ :Moteur de 319 CC 8 HP à 3600 tr /mn carburant utilisé Super 98 Alternateur 4KVA monophasé 220 v 18,2 AMP 50 Hz à 3600 tr/mn « LEROY – SOMER » photos 1et 2

But du montage et de l’essai :

Voir s’il était possible de faire fonctionner un petit ensemble de moteur thermique en substituant au carburateur des bulleurs plus un réacteur et des accessoires simples tels que décrits sur le site quanthomme.
Essayer d’avoir une idée grossière des consommations en carburant et en eau obtenues
 

Options de construction choisies :

 

Bulleurs j’ai décidé de construire deux bulleurs séparés (1 pour le super, l’autre pour l’eau ) afin de mieux visualiser les consommations.
J’ai également opté pour des fonds de cuve de bulleurs en verre( pour mieux voir le bullage en action ) : le montage étant de type simple (bon pour essais seulement) voir photo 3 Le réacteur n°1 à été construit entièrement en métaux magnétiques( acier standard des tubes « gaz roulés soudés » ;( il a été monté avec un angle de 4° par rapport à l’horizontale pour des raisons de construction.) voir photos 4, 5, 6,7et 8
Suite aux premiers essais de fonctionnement j’ai décidé de tester un autre type de réacteur ( à vortex qui a été monté verticalement et désigné comme Réacteur n°2) voir photos 9, 10, 11
Un petit TURBO de15 W à été monté pour mettre en légère surpression les deux bulleurs sa pression maxi fournie sans débit à été mesurée à 40 mm d’eau.(but recherché faciliter le bullage et le démarrage)
 

Résultats, constatations :

1/ Oui l’ensemble testé fonctionne bien à vide, sans carburateur. (qu’il soit équipé du réacteur 1 ou 2)

2/ TOUTEFOIS il est constaté que :
a- Le démarrage est moins difficile qu’escompté (ce qui est bien)
b- Que le régime moteur, rapide dés le démarrage diminue progressivement au fur et à mesure de la diminution de niveau dans le bulleur carburant ( ceci conduira à augmenter avec le temps les vibrations du moteur et ce jusqu'à son arrêt au bout de 15mn pour 500 CC de carburant soit 340 CC d’utilisés.
c- Il apparaît que le réacteur n°2 : montage vertical + l’utilisation d’un tube cuivre de 18x16 avec centre en comprimé acier de 14 et d’une circulation des gaz d’échappement en spirale fonctionne également bien et même légèrement mieux que le montage d’origine( réacteur 1).
Nota : les consommations du b- ci dessus correspondent à ce réacteur n° 2.
d-Le petit turbo est très utile pour faciliter le démarrage mais on peut s’en passer en régime établi : cela réduit légèrement le régime moteur. Le turbo est resté en marche pour les mesures de consommation
e- La consommation en eau paraît décevante seulement 50 CC ; il faut dire que les deux bulleurs ayant un volume égal et que l’essai à été effectué avec des volumes de remplissage initial égaux de 500 CC chacun ; la pression hydrostatique à vaincre par l’aspiration du moteur n’était pas égale dans chaque bulleur
Hauteur initiale 50 mm donnant une hauteur manométrique de 50 mm d’eau (coté eau) et seulement
50 x 0,70 = 35 mm de hauteur convertie en eau (coté essence). Ceci ajouté à la plus grande volatilité de l’essence risque d’expliquer ces piètres résultats .D’autres essais seront donc nécessaires . Voir différences de bullage : photos 7 et 8
f- Aucun contrôle des gaz d’échappement n’a été fait durant ces premiers essais mais aucune
mauvaise odeur n’a été perçue.
g –La température de la tige intérieure à été évaluée par la méthode de la couleur (oxydes de surface : 1er essai réacteur d’origine n° 1 : couleur GRIS JAUNATRE = 216°C ou 420°F
n° 2 : couleur pas de variation sensible mais zone chauffée située plus côté aval (ces test ne sont pas précis de par leur nature et également parce que la même tige a été utilisée dans les 2 montages.
h- Durant ces essais préliminaires aucune mise en évidence de magnétisme n’a été vérifiée pas plus que la génération interne de plasma ; seul le tube extérieur du réacteur est très chaud : si une action bénéfique se produit à l’intérieur du réacteur la première venant à l’esprit est une action de pyrolyse.
 

Recommandations :

Avec le montage N°2 essayer :
1/ De calorifuger le réacteur ; 2/ De recommencer les essais de consommation en réduisant le volume d’eau dans le bulleur dans des proportions telles que les pressions hydrostatiques soient égales dans les deux bulleurs au niveau des trous de bullage .
3/ De contrôler les températures des gaz d’échappement.
4/De procéder , si tout va bien, à un autre essai « en charge » en branchant sur l’alternateur un radiateur électrique.
 

Description des montages et évolution au cours des essais :

Les premiers bulleurs en verre réalisés se sont avérés immédiatement trop petits : du liquide était aspiré en même temps que l’ai saturé….ce qui était inacceptable.
Le dispositif de maintien des niveaux constant (trop simpliste) s’est avéré non fonctionnel et à contribué au mauvais fonctionnement de ces bulleurs initiaux. Voir photo 3
De nouveaux bulleurs ont été fabriqués en conservant la partie initiale transparente du bas et en rajoutant des volumes supérieurs plus un jeu de chicanes entre la chambre calme du haut et la partie de bullage propre de bas. voir photos 4, 5, 6, 7 et 8
Un nouveau réacteur (monté verticalement) à été réalisé avec deux têtes en alliage léger pour obtenir une entrée et une sortie tangentielles. But essayer de réduire les pertes de charge par obtention d’une trajectoire spirale des gaz d’échappement. Essayer également de favoriser le transfert thermique vers le centre par l’emploi d’un tube cuivre de 18x16 ( en remplacement du tube acier de 21,3x 16,5 ) et d’un jeu radial tige/tube réduit à 1 mm.
1 / Voir photos d’ensemble de départ 1.et 2….
2/ Voir photos d’ensemble 3» Rétrofitage » initial
3/ Voir photos d’ensemble 4« Rétrofitage 2
4/ Voir photos d’ensemble 9 et 10 « version à vortex »

DISCUSSION ; commentaires :

1/BULLEURS :

J’ai opté pour l’obtention d’une légère surpression par petit turbo plutôt que par les gaz d’échappement dans le but de ne pas avoir une élévation de température qui modifierait de trop les propriétés d’évaporation durant les tests.
Toutefois il semble bien que pour un essai limité dans le temps (de 15 à 30 minutes) une légère augmentation de température serait favorable à l’évaporation des restes du bulleur essence.

En effet dans une évaporation d’un volume d’essence fixe (comme c’est le cas ici) nous allons avoir les fractions légères ex C4 qui s’évaporeront au tout début les fractions plus lourdes suivront ex C5…C6…C7
Suivront et les fractions les plus lourdes auront du mal à s’évaporer ex C8 ;C9..C10 et on les retrouvera en grosse proportion dans le fond du bulleur à la fin de l’essai.( pour confirmer cela il suffirait de faire faire une analyse de ces fonds de cuve et de les comparer a celle du carburant initial)….Mais ici rien de nouveau cela découle des propriétés physiques des gaz et de leur point de rosée fonction de leur pression et de leur température.
Note 1/ ces principes sont utilisés en raffinerie dans les colonnes de distillation atmosphérique
2/ Formule générale des hydrocarbures ( hydrocarbons) Cn H 2 n+2
3/ Les essences sont des mélanges liquides à température standard de divers hydrocarbures de formules allant de C4 à C10 avec en + quelques additifs.

Donc les bulleurs tels qu’ils sont pourraient encore être bien perfectionnés ; mais les développements seraient longs et coûteux….et ils devraient être menés par des spécialistes à l’esprit ouvert et ingénieux.
Il est fort probable qu’une combinaison carburateur / réacteur ou injecteurs/réacteur soit possible et avantageuse.
 

2/ LE REACTEUR :

Il serait intéressant d’essayer diverses variantes utilisant simultanément et ou séparément
a/ divers matériaux( pour voir si un effet catalytique éventuel peut servir de déclencheur à une « réaction de cracking »
b/ tester divers espaces annulaires et diverses longueurs de tige…. Peut être des longueurs égales à 10 fois le diamètre suffisent .
c/ Tendre vers une plus grande miniaturisation en fonction des résultats.

Dans l’absolu l’idéal serait d’obtenir une alimentation résultant du cracking de l’eau juste avant l’admission donnant une alimentation en OXYGENE ( O2) plus HYDROGENE ( 2 H2)…. A l’échappement on aurait seulement de la vapeur d’eau ( elle pourrait être condensée puis recyclée)… .Mais il ne semble pas qu’on en soit là. Je me souviens toutefois que la revue NEXUS avait diffusé des articles relatifs à cette décomposition de l’eau par électrolyse utilisant l’électricité produite par les moteurs thermiques des voitures !!!! : Peut être un nouveau secteur à explorer.
 

ATTENTION SI VOUS FAITES DES ESSAIS SOYEZ PRUDENT APPLIQUEZ LES REGLES DE SECURITE : TOUS CES MELANGES SONT DETONANTS .

Schéma de montage de l'ensemble n° 2 à réacteur vertical

 

 

Schémas et détails du réacteur n° 2

TUBE REACTEUR N°2

 dimensions principales ; vitesses des gaz d’admission dans l’espace annulaire réduit (dia 16 ; dia 14)

 

 

 

 

Surface annulaire : (16x16x 3.14)/ 4 - (14x14x3.14)/4 = 201.06 – 153.93 = 47,12 mm2
Soit 0,4712 cm2 ou 0,004712 dm2

Aspiration moteur : Le moteur étant un monocylindre (4 temps) aspire ¼ du temps)


A/ à1500 tr/mn =25 tours /sec soit 0, 319x25x0, 25 =1,993 litres/secondes ce qui correspond à une vitesse de 1.99 /0,004712= 423,4 dm/sec = 42.34m/sec soit 152.4 km/h


B/ à 3000 tr/mn les vitesses seront double soit 84,68 m/sec = 304,8km/h


C/ à 3600 tr/mn les vitesses sont de 101.61m/sec = 365,8km/h (régime moteur normal).


D/ à 4500tr/mn les vitesses seraient de 127 m/sec = 457 km/h

 

Réacteur tube extérieur

 

Notes de construction :

Toutes les brides plates utilisées sont réalisées en plat acier doux de 50 x10 coupé à 70 ; les étanchéités des tubes du réacteur sont faites par des bagues bicôniques qui ont l’avantage de centrer les pièces au montage (matière acier pour le réacteur  extérieur et cuivre pour serrer le tube de cuivre intérieur de 18 x 16.)

 

 

Bravo à M Grazioli pour ces expérimentations suivies, son reportage précis, ses photos et schémas !


Note de Quanthomme

UN RAPPEL INDISPENSABLE POUR TOUS CEUX QUI SOUHAITENT FAIRE TOURNER AVEC DU FUEL UN GROUPE ELECTROGENE ESSENCE EQUIPE D'UN PMC PANTONE : C'EST POSSIBLE !

Nous savons que de nombreuses personnes sont intéressées par la modification de groupes électrogènes essence. C'est déjà  une bonne idée : le montage d'un PMC Pantone sur un G.E  le rendra moins polluant et moins coûteux. Et avec du fuel, c'est encore mieux ! M  David l'a expérimenté lui-même sur son groupe, à condition d'adapter  un système de distributeur rotatif  dont il a donné un exemple mais d'autres idées sont possibles, en s'appuyant sur le même principe.

Pour plus d'informations sur ce type de montage nous recommandons de prendre connaissance des pages 5, 10 et 14 de M David