ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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Page créée le 28/12/2006 - mise à jour 15/12/2020

FULLER Buckminster Richard


Cet architecte né en 1895, décédé en 1983 avait conçu des dômes géodésiques, demi-sphères en treillis réputées pour leur solidité, popularisées après guerre aux Etats-Unis.

En 1990, H. Smalley et H. Kroto donnaient à leur découverte, la troisième forme de carbone (après le graphite et le diamant) composée de 60 atomes le nom de buckminsterfullerène car cette molécule ressemble à ses dômes.

Citons-le : " Quand je travaille sur un problème, je ne pense jamais à la beauté. Je ne pense qu’à la manière de résoudre le problème. Mais lorsque j’ai terminé, si la solution n’est pas belle, je sais qu’elle n’est pas bonne. "

Il pensait que le monde doit faire plus avec moins de ressources.

C'est à lui que nous avons emprunté la citation de notre page d'accueil " Il n’y a pas de crise de l’Energie, mais simplement une crise d’Ignorance ". Ces mots doivent commencer de prendre tout leur sens pour les lecteurs arrivés à ce point de nos dossiers…

 

« Bucky gold »

Des chercheurs de l’Université du Nebraska, de l’Université d’Etat de Washington et du PNNL (Pacific Northwest National Laboratory) dans l’état de Washington ont présenté une preuve théorique et expérimentale de molécule en forme de cage, constituée d’atomes d’or

Les fullerènes (portant le nom de Buckminster Fuller, à qui nous avons emprunté la citation sous notre logo) ou buckyballs sont des structures creuses de 60 atomes de carbone, découvertes dans les années 80. Les chercheurs américains ont fait la première version métallique. Ces structures faites de triangles ont seulement 16 à 18 atomes et ressemblent davantage à des gemmes taillées qu’à un ballon de foot. Elles pourraient même héberger à l’intérieur un atome-invité, quoique les chercheurs n’aient pas encore tenté de le faire. Leur diamètre est en moyenne de 6 angströms (10 angströms valent un millième de micromètre). Les fullerènes possèdent, elles un diamètre environ 10 fois plus petit.

C’est en vaporisant avec un laser de minuscules tas d’or que les chercheurs ont fait leur découverte. Jusqu’à présent, seuls des agrégats compacts d’or, sans cavité, avaient été vus.

Les applications pourraient exploiter le fait qu’à l’échelle des atomes, l’or devient fortement réactif et est donc un très bon catalyseur.

Pour en savoir plus lire Satya Bulusu, Xi-Li, Lai-Sheng Wang et Xiao Cheng Zeng 2006 Proc.Natl.Acad.Sci 103 228326
Sources : Sciences et Avenir juin 2006 et  CERN Courrier  de juillet-août 2006

 


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