ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
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DOSSIER PANTONE : LES PAGES DE MICHEL DAVID

 

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EQUIPEMENT D'UN REACTEUR PANTONE AVEC UN DISPOSITIF A INJECTION

Page créée le 27/01/2001


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La pulvérisation par injecteur est intéressante parce qu'elle peut être dominée facilement et parfaitement ajustée à tous les régimes du moteur. De plus, n'ayant pas besoin de dépression ou de déplacement d'air pour être obtenue, sa qualité dépendra uniquement des possibilités de l'injecteur, qui sera du type à électrovanne utilisée sur certains types de moteurs d'automobiles. Enfin, elle permettra de supprimer une des deux vannes d'air à l'entrée du moteur.

Evidemment, l'injection c'est le rêve.

L'inconvénient majeur, sera de récupérer à bon compte une pompe électrique 2,5 bars, des injecteurs, et une électronique génératrice d'impulsions. Le générateur d'impulsions peut être construit à peu de frais, mais la pompe et un ou deux injecteurs restent à découvrir au meilleur prix dans une casse automobile.

Le montage et surtout le réglage est infiniment plus simple que pour les installations de carburateurs dont j'ai décrit toutes les difficultés.

On aperçoit, sur le dessin, que l'injecteur est monté sur une petite boîte, elle-même installée à l'entrée du réacteur. Il faut que des petits trous pouvant être obturés partiellement, soient disposés sur une des faces de la boîte. Il est possible que cette entrée d'air indispensable, soit à gérer par une vanne dans certains cas.

Il faut noter que les dimensions et la forme de boite ainsi que l'entrée d'air et la position de l'injecteur peuvent faire l'objet de beaucoup de tâtonnements. Pour commencer, faites le plus simple possible.

Remarque : sur les montages à carburateurs, il est nécessaire d'avoir deux vannes d'air pour piloter le régime moteur dans de bonnes conditions. En effet, une des vannes en relation avec l'extérieur, gère seulement l'entrée d'air, et l'autre, entre la sortie réacteur et l'entrée moteur, gère la totalité du mélange air/gaz qui entre dans le moteur. Ces deux vannes jumelées ensemble avec un petit décalage, permettent une meilleure dépression dans le réacteur à bas régime. Dans le montage avec injecteur, seule la vanne d'air est nécessaire, puisqu'elle est jumelée avec le générateur d'impulsions dont elle commande le temps d'impulsion (soit la largeur du créneau). Par contre on risque une légère perte de frein moteur lorsqu'on coupe complètement les gaz sauf si on s'arrange pour fermer l'entrée d'air de la boîte portant l'injecteur, ce qui serait une bonne chose pour qu'une circulation d'air exagérée dans le réacteur en décélération, ne refroidisse pas le réacteur.

Finalement, chacun peut adopter la solution qui lui paraît donner le meilleur résultat en fonction du moteur que l'on veut équiper, ce qui peut conduire à envisager des solutions différentes selon que le moteur est destiné à tourner à vitesse constante (plus simple pour un groupe électrogène) ou à équiper un véhicule de transport.

Nota: J'ai constaté, que tous les moteurs à essence, fonctionnaient au gas-oil, après un préchauffage à l'essence de 2 ou 3 minutes, ceci, aussi bien avec les systèmes à injection qu'avec les systèmes à carburateurs et avec une pollution ridiculement faible dans les deux cas sans comparaison avec la pollution des mêmes moteurs fonctionnant traditionnellement.

 
 

A suivre ...

David M.

 

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