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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 02/05/2005

 

Une expérience de fusion nucléaire à froid fait sensation dans le monde !

C'est celle d'un laboratoire de l'UCLA qui obtient de l'énergie avec un cristal pyroélectrique.

Information publiée sur le site http://pesn.com/2005/04/28/6900088_UCLA_Cold_Fusion/

Depuis le 26 avril 2005, une nouvelle fait le tour du monde et réjouit les internautes intéressés par ce qui touche aux recherches concernant ce que l’on nomme (pour faire court) « Fusion Froide »

La revue Nature Observation of nuclear fusion driven by a pyroelectric crystal
a même publié le 28 avril 2005 un rapport sur le sujet.

Au 28 avril 2005, le site de l'UCLA http://rodan.physics.ucla.edu/pyrofusion/ était annoncé comme submergé par  le nombre de  ses visiteurs, aujourd’hui il renvoie à l’article paru dans Nature. Dans les journaux, en moins de 4 jours, plus de 30 publications ont fait écho aux travaux relatifs à la  fusion à température ambiante de B. Naranjo, J.K. Gimzewski and S. Putterman.

B. Naranjo, J.K. Gimzewski and S. Putterman

Les lecteurs de notre site de base ont pu déjà s’informer au sujet de S. Putterman, dans une de nos pages  en ligne depuis le 10 août 1999 à la page PageChercheurAEC3.htm

Le petit appareil de laboratoire que l’on voit sur la photo, est alimenté avec un cristal pyroélectrique, du genre de ceux utilisés dans les téléphones portables pour filtrer le signal.

Lorsqu’il est chauffé, ce cristal produit à sa surface une importante charge électrique. Les chercheurs de l'UCLA ont disposé un cristal pyroélectrique (LiTaO3) dans une chambre à vide remplie de deutérium (une forme d’hydrogène capable de fusion) de façon qu’un côté du cristal touche un disque de cuivre dans le centre duquel est placée une toute petite sonde en tungstène.

Ensuite, quand on chauffe le cristal un très important champ électrique de l’ordre de 25 milliards de volts par mètre se produit à l’extrémité de la tige de tungstène. Ce gradient de champ est si élevé qu’il arrache des électrons aux atomes de deutérium à proximité. Ces atomes de deutérium ionisés, sont ensuite accélérés par ce champ vers une cible de ErD2. Ils entrent en collision avec la cible dans laquelle se trouvent leurs homologues de deutérium et les niveaux d’énergie sont si élevés que certains fusionnent avec la cible.  La réaction libère un isotope d’hélium et aussi des neutrons caractéristiques de la fusion.

Les mesures pratiquées font état de 900 neutrons à la seconde, ce qui représente 400 fois ce qui est présent dans l’environnement normal.

Bien que la quantité d’énergie produite dans cette première expérience soit très faible cette technologie pourrait être utilisée pour des appareils, micropropulseurs par exemple.

« En termes de physique, il n’y a pas de mystère » dit David Ruzic, professeur en ingénierie des plasmas et ingénierie nucléaire à l’Université de Urbana-Champaign, en Illinois, « il n’y a pas de matière à controverse, car ils utilisent des méthodes qui ont fait leurs preuves ».

« Les générateurs de neutrons commercialisés travaillent de cette façon, mais comparé à eux, l’instrument expérimental de l’UCLA  est une technique tout à fait simple », comme l’a écrit Michael Saltmarsh physicien retraité du Laboratoire de Oak Ridge dans le Tennessee

Cette voie de recherche, comme toutes celles dont il est question quand on parle de « Fusion froide » ou de Sonofusion, est protectrice de notre environnement car elle est sans dangers, ne produit pas de pollution de l’air, et n’entraîne pas de problèmes à long termes comme ceux induits par les déchets radioactifs issus des centrales nucléaires actuelles où les atomes d’uranium sont dissociés pour produire de l’énergie dans un processus de fission.

Seth Putterman dit qu'avec leurs futures expériences ils vont affiner leur technique pour arriver à des utilisations commerciales, y compris la conception de générateurs de neutrons portables, utilisables pour les forages pétroliers ou les contrôles de bagages et cargaisons dans les aéroports.

Sur la page de http://pesn.com/2005/04/28/6900088_UCLA_Cold_Fusion/ on peut trouver de nombreux compléments d’information sous forme d’articles et de films.

 

Dans les articles qui sont reliés à ces avancées concernant la "fusion froide" ou science nucléaire de la matière condensée (voir notre nouvelle du 30 novembre 2004 sur ICCF11 de Marseille) , il est question également  de ce que les ingénieurs Rusi P. Taleyarkhan de l’Université de Purdue et Richard T. Lahey Jr. de l’Institut Polytechnique de Rensselaer ont annoncé quand ils ont produit une fusion thermonucléaire en faisant imploser avec des ondes sonores et des neutrons, de minuscules bulles de gaz riches en deutérium.

C’était en 2002, nous en avions parlé dès le 8 mars 2002, et par la suite dans d’autres nouvelles. (Pour retrouver des informations sur ce sujet, nous conseillons d'utiliser le moteur de recherche interne sur la page d’accueil de notre site de base Retour à l'accueil TOUT Quanthomme  )

Nombreux étaient ceux qui pensaient que personne ne pourrait fournir à Taleyarkhan et son équipe des preuves en reproduisant leur expérience. Ils se sont trompés ; c’est maintenant chose faite.

Il y a déjà 5 réplications indépendantes (et variantes) de l’expérience de  Taleyarkhan et al. qui ont lieu en ce moment (dont 3 aux USA, et  2 en Europe), et les publications des résultats de ces travaux indépendants sont prévues.

De plus, en mai 2005 le numéro de IEE Spectrum publiera le détail de la  toute dernière expérimentation de Taleyarkhan et al. où ils expliqueront comment ils projettent de transformer, sur une autre échelle, leur appareil de laboratoire en un générateur produisant de grandes quantités d’électricité.

« Tout scientifique qui dit que c’est trop difficile à croire est le bienvenu pour reproduire les expériences », dit Seth Putterman».

Il y a de grandes chances pour que l’invitation faite par Seth Putterman à des scientifiques afin que des réplications de son expérience se fassent dans d’autres labos indépendants, trouve un écho et ce,  peut-être même chez ceux qui sont éloignés de ce domaine de recherche. (Eloignés...pour l'instant...car il arrivera bien un jour où nombreux seront ceux qui voudront prendre le train en marche !)

 

Tous ces travaux qui tournent autour de la fusion nucléaire à température ambiante ont pour l’instant des résultats sur une petite échelle,  mais ils sont pleins de promesses. Une fois développés, ils permettraient que notre planète ait un jour accès à une énergie propre, peu coûteuse et virtuellement illimitée.

Avec la médiatisation et l'avènement au grand jour de tous ces travaux prometteurs, la fusion chaude et les projets du type ITER paraitraient bien inadaptés ...

Toutes ces avancées, que votre JT de 20 heures ne vous présentera certainement pas !, auraient réjoui le regretté Eugène Mallove, disparu depuis bientôt un an et dont les assassins, 8 mois après n’avaient toujours pas été retrouvés comme nous l'avons indiqué dans  notre nouvelle du 11 février 2005.