ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

 Tout le site Quanthomme est accessible par 
www.quanthomme.fr
ou www.quanthomme.info ou 
www.quanthomme.com ou www.quanthomme.org

Retour à l'accueil TOUT Quanthomme Retour à l'accueil de la Partie 2 Retour à la liste des nouvelles

Retour à la page PMC Pantone

Accès au moteur de recherche

Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 05 septembre 2006

Hypothèse concernant l’origine du champ magnétique intense observé dans un réacteur Pantone

par Marc C.

1.Introduction

J’ai lu et entendu bien des choses à propos du (ou plutôt des) phénomène(s) à l’œuvre dans le réacteur Pantone.
Sur les forums, les nombreux détracteurs du brevet Pantone mettent en avant le fameux « magnétisme de la tige » pour crier à l’attrape-nigaud : « impossible ! ». Sans bien sûr prendre le temps de raisonner ou encore moins d’expérimenter quelque chose qui, de toute façon, « ne marchera pas »
Les apports des uns et des autres, ainsi qu’une étude menée par un laboratoire pourvu d’un équipement de mesure digne de ce nom, devraient pourtant permettre à terme d’apporter une théorie qui réponde aux faits observés.
Je dois préciser ici que mes connaissances en physique chimie sont antédiluviennes et mes méthodes de calcul assez « personnelles ». Et pour ce qui est de la mécanique des fluides j’assume ma totale ignorance. Je m’en excuse d’avance auprès des puristes.

2.Pour les détracteurs

Si vous êtes de mauvaise foi, j’ai préféré vous mâcher le travail. Coupez-collez le texte ci-dessous dans votre forum préféré, et retournez sauver le monde.

Les chiffres donnés ici ne sont que la somme de suppositions arbitraires, utilisées abusivement dans de grossières approximations.

J’espère juste « faire avancer le SchmilblickTM » et retirer un peu de caractère « magique » à un phénomène qui ne demande qu’à être expliqué et quantifié. C’est indispensable si l’on veut parvenir un jour à une industrialisation optimale du procédé…

3.Hypothèse de départ

En tant qu’électricien, je m’intéresse avant tout au phénomène de « magnétisation de la tige » mentionné par de nombreux expérimentateurs. Les derniers apports du site Quanthomme concernant « l’électrisation de la vapeur d’eau » et « le vortex » m’ont amené à considérer ce que donnerait de la vapeur d’eau ionisée en régime tourbillonnant.

Les pages de Mr R.J. montrent en (2) un appareil      présentant la plupart des caractéristiques du bulleur : chauffage, brassage, contrôle de la pression… Il est donc logique de penser qu’à la sortie du bulleur une partie de la vapeur d’eau sort ionisée.
Considérons que la tige du réacteur occasionne de sérieuses turbulences, qui entraînent la mise en rotation de la vapeur d’eau ionisée autour de cette tige. On en revient à modéliser l’ensemble gaz / tige par un bon vieux solénoïde placé au cœur du réacteur :

 

 

Pour simplifier, je considèrerai que seuls des ions négatifs sont admis dans le réacteur (1). Rappelons également que seule une partie de la vapeur d’eau s’est effectivement ionisée.
A noter que les ions de même charge se repoussent mutuellement, ménageant ainsi automatiquement un « espace de sécurité » entre chaque molécule du même signe… La première molécule ionisée « trace » en quelque sorte le chemin aux autres…
C’est à mon avis le même phénomène qui rend le mélange plus homogène dans les cylindres du moteur, les ions air + carburant se répartissant « à égale distance » les uns les autres avant la combustion, tandis qu’habituellement on retrouve trop d’air d’un côté et trop de carburant de l’autre...

4.Calculs –très- approximatifs

Supposons que la tige du réacteur est entourée d’une quantité de vapeur équivalente à 1 µg d’eau, tourbillonnant à grande vitesse.
L’eau ayant une masse molaire de 18 g/mol, calculons le nombre « n » de molécules présentes dans 1 µg d'eau vaporisée :

molécules

Supposons 10% de ces molécules ionisées négativement, d’où la charge « Q » équivalente (en valeur absolue) :

Supposons que la vitesse du gaz « V » à la sortie du réacteur atteint 200 km/h :

La tige du réacteur mesure L=20 cm. Le temps de parcours moyen « t » du nuage d’ions autour de la tige est :

On peut en déduire le courant « I » équivalent à ce nuage d’ions :

 

Les ions tourbillonnant autour de la tige (vortex), on peut supposer qu’ils parcourent n=50 tours autour de la tige avant de sortir du réacteur.
A noter dans ce cas que le « vortex » correspondant est le siège de vitesses supersoniques en régime de dépression, avec de plus l’apport de chaleur des gaz d’échappement : d’où des phénomènes intéressants à étudier sur le plan mécanique : cavitation, résonance, etc. …probablement responsables de la sonoluminescence observée, qui à son tour ionisera encore d’avantage le mélange gazeux.
Supposons que le noyau contient essentiellement du fer (µr=104). Sur le plan magnétique, l’induction au centre de la tige vaut :

Ce calcul certes très approximatif aboutit à une valeur d’induction tout à fait convenable d’environ…

                                                                                                                                                   un demi Tesla.

 Résultat tout de même étonnant, si l’on considère qu’à l’origine de l’étude on ne soupçonnait pas la présence d’un courant électrique dans le réacteur ! (2)


On peut donc s’amuser à changer à volonté les données ci-dessus à l’aide d’un tableur, en modifiant la masse d’eau, la proportion d’ions, la vitesse ou le nombre de tours parcourus par le « nuage » de vapeur en 20 cm.
Attention toutefois au phénomène de saturation magnétique du fer qui ne permet guère de dépasser le Tesla. Mais si le phénomène de « démagnétisation de cartes bancaires » n’est pas un mythe, autant considérer que le fer n’a plus d’effet dans la magnétisation à un tel niveau d’induction (B >> 1T), et revenir à µr=1, comme pour une bobine sans noyau…

(1) Il en est des molécules comme des nouvelles : cherchez donc quelque chose de positif dans un journal…
(2) Et même si c’est peu crédible, je précise que je n’ai pas choisi mes données en fonction du résultat à obtenir, mais que ce calcul constitue mon unique essai. Si, Si…