Bonne ANNEE à TOUS !
Merci Colette
pour ces lumières d'espoir !
Que souhaiter à tous
en ce début d'année ? La tradition est de faire des voeux pour une Bonne Année.
Nous souhaitons donc à nos lecteurs et non lecteurs une Bonne Année 2009. Souhaits
d'autant plus vifs que celle-ci s'annonce pas spécialement facile pour les plus
modestes et démunis.
Mais nous
souhaitons, espérons surtout, voir l'ensemble de l'humanité, en paix,
prendre au sérieux tous les avertissements concernant la dégradation
environnementale et agir en conséquence pour enrayer ce processus déjà bien trop
entamé. Quand notre vaisseau planète sombrera,
tous les belligérants de la Terre ceux du passé, et la mémoire qui leur est
liée, ainsi que ceux d'aujourd'hui, sombreront également; leurs motifs de combats
deviendront aussi obsolètes que dérisoires, et même ridicules.
Les pistes d'action
pour éviter de sombrer au rythme annoncé par ceux qui tirent la sonnette
d'alarme depuis, malheureusement bien trop d'années déjà, ne manquent pas. Certes des emplois basés sur les productions énergétiques
actuelles disparaîtront, c'est toujours une objection avancée par ceux qui
pensent qu'on ne peut rien changer et rien faire (c'est d'ailleurs bien commode
de donner ce genre d'arguments car ainsi on évite tout engagement et effort).
Mais ces emplois perdus par l'effondrement de secteurs industriels actuels
seront remplacés par d'autres, et selon certains calculs, beaucoup d'autres,
moins centralisés et ranimant la vie extra-urbaine. La flexibilité étant monnaie courante dans
le monde du travail de nos jours permettra à ceux qui veulent vivre en accord
avec leurs idées de développement durable d'adhérer davantage à leur travail quotidien.
Nous faisons des
voeux pour que toutes ces solutions qui ne sont pas exposées médiatiquement et
qui peuvent être mises en oeuvre rapidement sans envisager qu'elles soient
actives à l'horizon 2020 ou 2040, apparaissent enfin au grand jour.
"L¹information et la solidarité sont les deux piliers des véritables
changements!"
Pierre Langlois
Et voici des exemples
Dans le dernier numéro de Nexus (60, celui de Janvier-Février), Pryska
Ducoeurjoly a écrit un article sur le moteur Stirling. C'était justement l'idée
soumise par l'ami Bruno Bartnicki à la fin de l'année
2008 (voir sa page 12).
Dean Kamen... nous en avions parlé il y a
longtemps dans les
nouvelles du 16/02/2001
Dans ce même numéro de
Nexus, sous la même plume, nous pouvons retrouver les générateurs de
Hans Coler mentionnés
dans nos pages dès 1999.
Pourquoi ces systèmes qui fonctionnent ,
c'est le cas du moteur Stirling (jamais mentionné par les grandes "voix"
écologistes, ni leurs militants) ou qui fonctionnaient comme le générateur de Coler ont été enterrés pendant des années ?
Il est grand temps de rattraper le temps
perdu, et ce doit être d'autant plus facile que, depuis l'époque de leur
invention, les techniques ont évolué et les matériaux permettent d'obtenir des
performances encore meilleures.
Un conseil, puisque les petits Poucets
Quanthommiens que nous sommes, après avoir déposé sur les pistes de l'énergie
depuis 1995, quelques petits cailloux, aspirent à souffler un peu :
Continuez à suivre ce qui se publie sur le
net, les informations, si rares quand nous avons commencé notre petite moisson
ne manquent pas maintenant. Suivez plus spécialement les actions de Pierre Langlois, sur son site, dans ses
conférences, dans les médias du Québec etc.
DECEMBRE 2008
337 30 Dec 2008 00:35:42 Plan d'Amory Lovins pour éliminer le pétrole des
transports !!
Où vous verrez comment se font parfois
certains choix
336 23 Dec 2008 13:43:59 Batteries Li-ion performantes -- Hydro-Québec --
et la F3DM hybride branchable de BYD
335 04 Dec 2008 21:49:24 Mon nouveau site Internet et mes conférences !!
Et voici , pour bien commencer l'année, le dernier exemple au 3 janvier 2009
qui montre comment le travail de Pierre Langlois est reconnu au Québec.
JANVIER 2009
338 03 Jan 2009 13:18:56 Article sur moi et «Rouler sans pétrole» dans le
journal «Le Soleil» de Québec
Le journal Le Soleil de Québec, sous la plume de Paul-Robert Raymond.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/200901/02/01-814435-pierre-langlois-auteur-de-rouler-sans-petrole-pour-la-sauvegarde-de-la-planete.php
Pierre nous a
transmis le texte complété par l'image du monorail qui n'apparaît pas dans le
site internet indiqué ci-dessus.
Le Soleil - (Québec)- 03/01/2009
Fruit de 6000 heures de travail sur plus
de deux ans, Rouler sans pétrole, du physicien et vulgarisateur Pierre Langlois,
se veut un cri d'alarme, sans être moralisateur, sur les «graves conséquences
(du réchauffement climatique) qui se pointent à l'horizon».
«Ce livre s'inscrit dans une démarche de sauvegarde de la planète»,
explique l'auteur en entrevue au Soleil. Après avoir publié ses deux premiers
livres, Sur la route de l'électricité, volumes 1 et 2, M. Langlois recense les
voies d'avenir pour les transports routiers afin de réduire la dépendance au
pétrole.
Cet ouvrage dresse un portrait
de la situation actuelle quant au réchauffement climatique et à l'épuisement des
ressources planétaires, dont le pétrole. Il en ressort, entre autres, qu'il
reste 47 ans de réserve de pétrole, en incluant les sables bitumineux.
L'auteur essaie de faire réaliser l'urgence d'agir et de changer nos habitudes
en matière de transport routier. «(Le transport routier) est un aspect où on
peut agir rapidement, mais ce n'est pas le seul», commente-t-il. Les gens
peuvent faire de grandes choses en changeant leurs habitudes, plaide-t-il. Il
donne en exemple la consommation de viande.
«Une journée par semaine sans viande pourrait faire toute une différence.»
Selon la Food and Agriculture Organization (FAO), 70 % des terres agricoles sont
destinées à l'élevage du bétail. Une diminution de consommation de viande de 15
% (une journée par semaine) permettrait une réaffectation des terres agricoles
servant au bétail qui pourraient servir à faire pousser des plantes (non
alimentaires) pour produire de l'éthanol, selon les explications de M. Langlois.
Sans compter les réductions de gaz à effet de serre émis par l'élevage de bêtes
remplacé par de la production de plantes.
Rouler sans pétrole recense également les différentes pistes de solution quant
aux carburants ou modes de traction de rechange : les véhicules électriques et
les hybrides branchables, les piles à combustible et l'hydrogène, ainsi que les
nouveaux carburants et leur dopage à l'eau ou à l'hydrogène. L'auteur pèse le
pour et le contre et les présente dans ce livre de 312 pages, très bien
documenté et fortement illustré.
Les véhicules électriques occupent une place importante dans Rouler sans
pétrole. Selon M. Langlois, l'avenir est plutôt à la voiture électrique hybride
branchable (moteur électrique avec génératrice à essence ou autre combustible)
qu'au véhicule tout électrique.
«Dans l'éventualité d'une crise du verglas (comme en 1998), si vous avez une
voiture tout électrique, vous êtes fait à l'os!» ajoute-t-il en commentant
une récente sortie du vice-président et directeur à la technologie d'Hydro-Québec,
Elie Saheb, qui disait que l'avenir était au tout électrique. «L'avantage
énorme avec l'hybride branchable, c'est que vous avez une redondance
énergétique. Vous pourriez faire fonctionner votre maison avec votre auto, en
toute sécurité. Vous pourriez même vous servir de votre auto comme génératrice
en camping...»
Quant aux piles à combustible, Pierre Langlois souligne qu'il faut trois fois
plus d'électricité pour produire de l'hydrogène que pour faire rouler une
voiture entièrement électrique.
PIERRE LANGLOIS. Rouler sans pétrole, Éditions MultiMondes, 312 p. 29,95 $
Un concept de monorail audacieux
Dans Rouler sans pétrole, l'auteur Pierre
Langlois présente un concept de monorail à haute vitesse qu'on pourrait
qualifier d'audacieux. Conçu par le physicien Pierre Couture - qui a inventé le
moteur-roue moderne dans les années 80 et 90 chez Hydro-Québec -, ce mode de
transport électrique pourrait transporter jusqu'à 60 passagers à une vitesse de
250 km/h.
Ce monorail serait retenu par des pylônes en Y, installés à des intervalles de
60 mètres, qui supportent deux poutres d'acier en I sur lesquelles roulent 16
moteurs-roues. L'utilisation de pneus en caoutchouc permet aux wagons autonomes
de pouvoir gravir des côtes, ce que des roues en acier ne peuvent faire. Le
système pourrait passer par-dessus les viaducs ou être installé sur des ponts
(solidifiés) pour traverser les cours d'eau.
«En Europe, implanter un TGV coûte 15 millions d'euros (23 millions $) le
kilomètre. Là-bas, ils ne connaissent pas les épisodes de gel et de dégel comme
ici», explique M. Langlois, qui soutient que cela coûterait au moins de 30 à 35
millions $ le kilomètre ici pour implanter un TGV. Ces coûts s'expliqueraient
par la nécessité d'exproprier un corridor pour le train et le nivellement du
terrain. Dans son livre, le vulgarisateur avance que l'implantation de ce type
de monorail coûterait entre trois et cinq fois moins qu'un TGV. «Au lieu de
niveler le sol sur la distance entre Québec et Montréal, on aurait à travailler
le sol sur quelques mètres carrés pour chaque pylône et à solidifier les
structures existantes comme les ponts, ajoute-t-il. Aussi, les TGV sont
rentables en Europe parce qu'il y a une forte densité de population sur de plus
petits territoires. Dans les pays nordiques comme le nôtre, la densité de
population est plus faible et les grands centres plus éloignés.»
Remarques de Pierre Langlois
J¹aimerais simplement apporter deux précisions afin de clarifier davantageles
enjeux discutés dans l¹article.
1- Au fait qu¹il reste pour 47 ans de réserves de pétrole environ, il faut
ajouter qu¹il faudrait pour cela le consommer au taux actuel (85 millions de
barils par jour) ce qui ne sera pas possible car la production va nécessairement
décroître d¹ici quelques années. Il y aura donc du pétrole pour plus de 47 ans
mais on va en produire de moins en moins.
2- Une raison importante qui explique le coût élevé des TGV pour un pays
nordique c¹est le creusage et l¹assise pour les voies qu¹il faut faire
suffisamment profond pour s¹affranchir du gel et dégel. Ce n¹est donc pas
seulement une question de niveler le terrain, mais surtout la mise en place
d¹assises épaisses pour les voies qui coûte cher. Le monorail en comparaison
demande très peu de travail du sol et les structures portantes sont construites
en usine 12 mois par année, de façon automatisée en utilisant massivement des
robots.
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Rêvons un peu : pourquoi un média français
n'inviterait pas Pierre Langlois à venir parler de son livre "Rouler sans
pétrole" ? Nous savons que des chaînes de télévision française connaissent
notre site, certaines nous ont même écrit...Alors, à toutes fins utiles, voici
le rappel de ses coordonnées :
Pierre
Langlois, Ph.D. physicien : consultant / auteur
www.planglois.com
Mais qu'est ce qu'on attend pour être
heureux, disait la chanson ? ou plutôt qu'est ce qu'on attend pour être moins
bêtes ?
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