Les Nouvelles de Quant'Homme
- Page créée le 24/03/2011
C'est une
"crise" qui se passe au Japon en ce moment. Puisque
c'est le mot utilisé dans les médias depuis hier ^^
Déjà il y a eu si
peu de radioactivité relâchée comme l'a dit le ministre dès le premier jour
alors que personne n'avait d'informations sur les mesures faites.
*
Et puis ce qui se passe à Fukushima, c'est quelque chose de très connu, classique, même pas un incident,
ou un
accident... Et si
catastrophe il y a, elle est naturelle, pas nucléaire a dit A. Lauvergeon (Areva)
.
Tiens, on
n'a pas eu droit à l'habituelle "excursion" nucléaire ?
"Qui peut croire un seul instant ces
mensonges ? Qui peut croire que le gouvernement japonais aurait mis en service
la centrale de Fukushima, s’il avait pu prévoir le tremblement de terre du 11
mars ? Qui aurait pu prédire, au début de la construction de la centrale de
Tchernobyl en 1970, à une époque où l’URSS envoyait dans l’espace le Spoutnik et
Youri Gagarine, l’état de délabrement et de déréliction dans laquelle elle se
trouverait en 1986 ? Qui pouvait croire, une fois la catastrophe avérée, que le
nuage radioactif qui recouvrait l’Europe s’arrêterait comme par magie aux
frontières de la France ? Qui peut encore croire, aujourd’hui, à ces parcs
nucléaires « les plus sûrs du monde », à l’impossibilité de la
catastrophe ?"
extrait d'article de TerraEco
Changer le nom
d'une fleur n'en change pas le parfum dit-on. Mais quand nos présentateurs de J.T.
parlent d'une "crise" ça fait tout de suite penser à celle dans laquelle on baigne
depuis quelques années, financière. "Crise" on est tous habitués à ce mot, on y
survit, ou a survécu, certains pas du tout. Mais "crise" vous avouerez que c'est
quand même moins grave que "catastrophe nucléaire." Comment banaliser une
catastrophe ? Il faut juste l'appeler "crise". Politiques et médias ont les
mêmes "coaches" et nous prennent pour quoi ?
Dormez bonnes
gens, les autorités sont rassurantes, elles veillent sur vous.
"Dès l’annonce du désastre, ministres et
industriels se sont précipités, en France et ailleurs, pour minorer l’ «
incident » et rassurer populations et actionnaires. Dans un pathétique concours
de rhétorique des superlatifs, chacun assurait que son parc nucléaire était
« le
plus sûr du monde », dans lequel une catastrophe comme celle de Fukushima
«
n’aurait jamais pu se produire"...
...La communication
officielle en France, depuis le début de la catastrophe, n’a cessé de vouloir
dénier la réalité tout en affirmant vouloir jouer la carte de la transparence et
de l’information. Cela a commencé avec la querelle sémantique autour du mot
« accident », le mot de catastrophe n’ayant pas le droit d’être
utilisé sous peine de délit d’indécence. Puis, cela a continué avec le déni de
pollution radioactive...Après avoir endormis, un week-end durant, tous ceux qui
demandaient un débat autant sur la sécurité que sur la sortie du nucléaire, le
gouvernement a fini par se ranger au principe de réalité. Si indécence il y
avait, alors cette maladie devenait une pandémie affectant le monde entier". extraits
d'articles de TerraEco
Continuons
d'être "indécents". Ce débat tenu sous une chape de plomb depuis 50 ans, ne peut
plus être étouffé.
Le recours à
l’énergie nucléaire constitue-t-il, pour les Etats un manquement à leur devoir de
protection ? Pourtant l’opacité, le secret (le secret défense est applicable au
domaine du nucléaire depuis deux ans), la désinformation apparaissent
comme la règle dans ce domaine.
Dans les jours
(semaines ? mois ? années ? ) qui vont suivre, malgré tous les freins et blocages
qui seront mis, malgré toute la propagande qui sera faite (et dont nous ne
ferons pas écho sans arrêt), les citoyens
français, européens, et même d'autres habitants de la planète ne feront pas
l'économie d'une utile réflexion sur le nucléaire.
Suivez ces
liens, ils donnent un éclairage judicieux sur la "pertinence" de ce choix imposé
par le chef de l'Etat français, qui, d'ailleurs, ne pratique pas la "rupture" avec ses prédécesseurs
dans ce domaine.
*
Des mesures
communiquées par la CRIIRAD
ENCORE UNE PAGE D'INDECENCE : DES
LECTURES PERMETTANT DE MIEUX COMPRENDRE.
TerraEco
(qui n'est pas le seul) publie pratiquement tous les jours des
articles intéressants qui peuvent nourrir votre réflexion.
http://www.terra-economica.info
Radioactivité au Japon : qui faut-il croire ?
Nuage radioactif ou inoffensif, données fiables ou
incomplètes ? Question radioactivité, le flou règne autour de la centrale de
Fukushima. Explications
Droits de l'homme et catastrophes nucléaires
Comme les évacués de Tchernobyl, les évacués de
Fukushima sont condamnés à refaire leur vie ailleurs. Du devoir d'informer au
devoir de protéger
Quelles centrales sont les plus menacées par un
séisme ?
Superposition des la carte mondiale des séismes les
plus importants depuis 1973 et des réacteurs nucléaires en service sur la
planète.
Le débat sur l'énergie en France est encombré de
présupposés, voir quelques mythes qui confinent parfois au mensonge.
Le Japon aurait pu choisir la géothermie plutôt que
le nucléaire
"Pourquoi le Japon,
formé d'îles n'a pas développé massivement l'énergie marine ? et le solaire ?
ils sont à la pointe de la technologie. "extraits
d'articles de TerraEco
Il
y a plus de 20 ans déjà qu'ils avaient les
capteurs solaires sous vide pour produire de l'eau chaude, ils ont du vent
aussi. Pourquoi le nucléaire a-t-il été choisi, rappelant des souvenirs
douloureux pourtant ? parce que sur l'ensemble de la planète comme en France, ce
choix n'est pas mis dans les mains du public, et la concentration de la
production est une arme redoutable vis à vis de l'autonomie (ou quasi autonomie)
énergétique des citoyens.
Entretien express avec Lester Brown, figure
américaine de l'écologie et fondateur du Earth Policy Institute.
"L’opposition anti-nucléaire monte aussi
vite que la température dans les réacteurs de la centrale de Fukushima. Il ne
faut pas sous-estimer l’influence de l’opinion publique."
extrait d'articles de TerraEco
Fukushima : le « risque zéro n’existe pas »...
et autres arguments fallacieux.
"On oublie, en répétant que le risque
zéro n’existe pas, que le risque nucléaire n’est pas de la même nature que les
autres risques auxquels on le compare. Un événement nucléaire catastrophique,
décrit de façon nécessairement imprécise par les autorités, est donc de nature à
empêcher la vie en tous points de la terre, en l’espace de quelques années. Il
faut donc rappeler aux partisans acharnés du « risque zéro qui n’existe pas »
que la statistique infinitésimale multipliée par un risque nucléaire
inacceptable ne garantit pas un risque faible de l’ensemble. Et qu’il est même
tout à fait possible que le risque de l’ensemble soit très élevé."
extrait d'articles de TerraEco
Et si EDF avait été à la place du japonais Tepco ?
En France
: "Tous expriment la même
inquiétude sur le fait que les salariés ont perdu le contrôle du système : la
coopération, le partage d’expérience, les compétences, l’esprit d’équipe, ont dû
céder le pas aux procédures appliquées mécaniquement, où il est demandé de ne
plus réfléchir mais seulement d’appliquer. Les salariés sont intarissables sur
ce point. Ils racontent la dépossession de leur travail, la perte d’autonomie et
de responsabilité. Toutes les informations venant du terrain, les observations
ou suggestions des salariés sont jugées nulles et non avenues. C’est la
hiérarchie qui pense désormais, plus une équipe en charge de la sécurité
collective. « Paris décide de tout », revient comme un refrain. Même les
directeurs de centrale semblent ne plus avoir d’autonomie de décision dans les
choix opérationnels d’urgence. Cette enquête de Martine Orange a initialement
été publiée le 17/03/11
sur le site de Mediapart."
extrait d'articles de TerraEco
A
quoi pourrait ressembler le nuage radioactif ?
"Sous la
pression de la Commission européenne, les autorités de sûreté nucléaire des pays
de l’UE exploitant des centrales vont devoir inspecter ces installations avec
minutie. Un examen qui pourrait conduire à quelques surprises, a prédit le
commissaire européen à l'énergie.
... Dans un
entretien qui doit être diffusé ce jeudi 17 mars par la chaine franco-allemande
Arte, Günther Oettinger estime que
« le test de résistance que nous
voulons mener sur tous les réacteurs nucléaires montrera qu'ils ne satisfont pas
tous aux plus hautes normes de sécurité».
Le 17 mars 2011 par Valéry
Laramée de Tannenberg
http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-feuille-de-route-europeenne-pourrait-patir-de-fukushima,22170
" Il va
peut-être falloir revoir la stratégie de Bruxelles pour décarboner l’économie
européenne d’ici à 2050 si les Etats membres changent de position sur le
nucléaire. La commissaire européenne au climat Connie Hedegaard a averti que si
la catastrophe japonaise conduisait à «plus d’appréhension» pour
construire des centrales nucléaires, «bien sûr, nous devrions avoir une
discussion sur ce qu’il faudrait faire à la place»... Ces tests devraient
évaluer la capacité des réacteurs nucléaires européens à réagir à des événements
critiques tels que tremblement de terre, inondation, panne d’électricité,
canicule et attaque terroriste. Ces tests ne seront toutefois pratiqués que sur
les centrales nucléaires, et non sur les sites de stockage ou les installations
militaires... Günther
Oettinger pense que la récente directive sur la sûreté nucléaire, qui devrait
être révisée en 2014, le sera bien avant. Juridiquement, la Commission
européenne a la compétence pour proposer des vérifications obligatoires par les
inspecteurs de son choix. Encore faudrait-il que les Etats membres soient
d’accord, ce qui n’est pas évident, vu le refus catégorique opposé jusqu’ici par
les capitales européennes pour laisser l’UE contrôler la sûreté de leurs
centrales
(ndlr souligné
par nous) ."
Le 18 mars 2011 par Sonja van
Renssen
Nucléaire : information, désinformation ou propagande ?
"Pour Corinne
Lepage, la question mérite incontestablement d’être posée, que ce soit au niveau
du Japon ou à celui de la France."
xtrait d'articles de TerraEco
Et il
faudrait tout de même tordre le cou une bonne fois pour toute à cet argument
« Le nucléaire assure l'indépendance énergétique de
la France » : vraiment ?
Depuis
une vingtaine d'années, l'uranium n'est plus extrait des mines
françaises.
A la fin
de tous les JT on envoie une pensée pour les otages français dans le monde, mais
les présentateurs se gardent bien de mentionner d'autres otages (en échange de
quoi ?) : les employés de la mine
d'uranium d'Areva au Niger, un pays ami qui contribue gracieusement à notre
"indépendance énergétique". Entre parenthèses la France est aussi dépendante du
pétrole car ce n'est pas 80% (chiffre variable suivant les sources) de notre
énergie qui vient du nucléaire, mais le pourcentage d'électricité produite par
les centrales nucléaires. Celles-ci couvrant seulement 16 % de notre
consommation totale d'énergie
"En considérant le nucléaire comme une
énergie importée dans la comptabilité officielle, le taux d’indépendance
énergétique chute à moins de 10% !"
extrait
d'articles de TerraEco
Qui a dit
récemment :
" Le temps où l’on pouvait imposer une
installation nucléaire (...) à une population au mépris de ses préoccupations
appartient au passé. "
extrait
d'articles de TerraEco
Le même qui
affirme
la "pertinence" du choix du nucléaire et sa poursuite. Voir
http://www.terra-economica.info/Quand-Sarkozy-celebrait-la,16394.html
Indécents encore
La
cote du nucléaire en chute libre aux Etats-Unis
Selon un
sondage de CBS News, seuls 43% des Américains se disent aujourd’hui en faveur de
la construction de nouveaux réacteurs, contre 57% en 2008. Preuve que la
catastrophe du Japon inquiète l’opinion publique américaine.
extrait d'articles de TerraEco
http://www.terra-economica.info/Nucleaire-information
....
pandémie affectant le monde entier... Sauf la France. La commission européenne,
par la voix de son commissaire à l’énergie, l’Allemagne, la Suisse * , les
États-Unis ** , la Chine ***, l’Inde remettaient en cause la construction de
nouvelles centrales et se lançaient dans un programme de contrôle de la
sécurité. François Fillon a dû admettre la nécessité d’un contrôle centrale par
centrale, admettant par la même que les études de risque sur lesquelles nos
centrales ont été construites sont obsolètes ce qui, du même coup bien sûr,
anéantit le mythe de la sécurité parfaite des centrales françaises qui nous a
été vendu pendant 50 ans.
Mais en contrepartie, celui-ci,
aux côtés d’AREVA, s’emploie à souligner qu’avec l’EPR la sécurité absolue est
acquise. C’est évidemment faux et certains experts considèrent bien au contraire
que l’EPR présente des risques supérieurs en cas d’accident à des centrales PWR
classiques. extrait
d'articles de TerraEco
*Que la Suisse, l’Allemagne, et
d’autres, sont pris de remords, et suspendent leur programme nucléaire pour
revoir les procédures de sécurité. Que le gouverneur de l’Etat de New York,
Mario Cuomo, veut fermer la centrale d’Indian Point, parce qu’elle est
construite sur une faille sismique. Que la centrale de Diablo Canyon, en
Californie, ne dispose pas d’un plan de secours en cas de tremblement de terre.
Que parmi les prochains candidats à l’acquisition de centrales nucléaires, on
trouve le Chili, qui a enregistré l’an dernier l’un des plus forts tremblements
de terre de l’Histoire, ou le Bangladesh, sujet non seulement aux tremblements
de terre, mais aussi à des inondations récurrentes et catastrophiques, qui
seront demain aggravées sous l’effet du changement climatique.
extrait d'articles de TerraEco
** Alors qu’en France, on attend d’avoir suffisamment
de données pour tirer tous les enseignements de la catastrophe japonaise,
d’autres pays tranchent dans le vif. Lundi 21 mars, la société américaine
Nuclear Innovation North America (Nina) a
annoncé qu’elle suspendait son projet de construction de
deux réacteurs à eau bouillante sur le site de South Texas. Composé de
l’Américain NRG Energy et du Japonais Toshiba, le consortium a indiqué vouloir
attendre le retour d’expérience que fera de la catastrophe nippone le régulateur
du nucléaire américain,la Nuclear RegulatoryCommission(NRC). Cette décision
tombe au plus mal pour ce projet de centrale texane, dans lequel Tepco
(l’exploitant de Fukushima Dai Ichi) avait engagé 155 millions de dollars
(109,51 millions d’euros). Par ailleurs, la compagnie a déjà commandé une cuve de réacteur au Japonais IHI.
extrait d'articles de
TerraEco
Tepco dans le
nucléaire aux USA ?
***
revirement de la Chine, pays ou les risques sismiques sont élevés, qui tout de
suite après la catastrophe s’est prononcée en faveur de la poursuite de ses
activités en la matière avant de déclarer quelques jours plus tard qu’elle
suspendait provisoirement tout accord sur de nouveaux projets nucléaires. »extrait
d'articles de TerraEco
http://www.journaldelenvironnement.net/article/nucleaire-les-premieres-victimes-de-fukushima,22252
Les Québecois
Plusieurs mouvements
environnementaux, sanitaires, sociaux et politiques font front commun contre le
nucléaire au Québec et en Ontario. Ils ont donné une conférence de presse hier,
lundi le 21 mars 2011. Voir
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/03/20110321-155614.html
Le scénario négaWatt
" Un scénario de non-regret - Sur la voie
étroite entre le souhaitable et le possible, le choix initial de ne prendre en
compte que les faits établis et les technologies aujourd'hui disponibles permet
au scénario négaWatt de conserver d'importantes marges de manoeuvre. Il n'épuise
pas toutes les hypothèses et opportunités qui peuvent se présenter dans les 50
ans à venir. * Il n'est donc pas seulement
réalisable, il est clairement réaliste, voire prudent sur certains aspects"...
..."Le choc d’un accident majeur à la
centrale de Fukushima, en posant dans le débat franco-français la question crue
de la dépendance et de la vulnérabilité de notre société au nucléaire, place
notre travail au centre des attentes sur deux questions essentielles. Est-ce
possible techniquement de sortir du nucléaire ? Est-ce réaliste socialement et
économiquement ? Le scénario négaWatt n’est pas basé sur une sortie d’urgence du
nucléaire faisant suite à une catastrophe ou à une décision politique soudaine :
il est de la responsabilité d’un État de droit, soucieux de sa population,
d’avoir dans ses cartons un plan B pour faire face à une telle hypothèse qui
s’apparenterait à une situation de guerre. Nos propositions, centrées sur le
triptyque « sobriété, efficacité, renouvelables », aboutissent cependant de
facto à un abandon progressif du recours à l’énergie nucléaire jusqu’à s’en
passer totalement. Le scénario négaWatt montre de plus clairement que les
bénéfices en termes d’activité économique et de création d’emplois seraient très
importants, en plus des avantages en matière d’environnement, de réduction des
risques et de santé publique."
Voir
http://www.negawatt.org/
* Et on espère
bien que des opportunités et/ou des pistes prometteuses actuelles verront le
jour dont certaines largement évoquées dans nos pages.
Plus de 20 % de renouvelable en 2020
en Europe ?
http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-europe-fera-mieux-que-20-de-renouvelables-en-2020,22166
Près d’un
quart de la consommation d’énergie finale (24,4%) pourrait provenir des sources
d’énergies renouvelables en 2020, selon le secteur des énergies renouvelables.
Dans trois rapports publiés par le consortium Repap2020 à Bruxelles cette
semaine, l’industrie des renouvelables analyse les plans d’action nationaux pour
les renouvelables et les compare à ses propres prévisions. .. Selon les
plans, 16 pays, dont la France, devraient dépasser leurs objectifs. Le secteur
de la chaleur et de la climatisation accuse toujours un retard par rapport à
l’électricité et au transport. Un des plus gros obstacles à l’expansion de
l’énergie verte reste les procédures administratives et d’aménagement du
territoire, surtout en France. Le 18 mars 2011 par Sonja van Renssen
Reste 9 ans : pas
de quoi s'endormir sur nos lauriers ! pour ça il faudrait que des financements
réels y soient consacrés, mais voyez donc ce qui se passe
Les
différences de moyens entre le
nucléaire et les énergies renouvelables : un classique
Au Québec : Un
article sur le budget fédéral
" Il y a bien sûr la mesure de
400 M$ pour la rénovation domiciliaire éco-énergétique. Il s’agit là de la
poursuite du programme écoÉnergie pour la rénovation qui existait déjà depuis
plusieurs années. Le problème avec cette mesure, c’est qu’elle n’est en vigueur
que pour une seule année. La Coalition pour un budget vert demandait un
programme s’étalant sur plusieurs années afin de rénover l’ensemble des
résidences canadiennes. 400 M$, ça peut paraître beaucoup mais si on compare
cette somme à d’autres mesures annoncées par le gouvernement Harper, ça remet
les choses en perspective.
Encore cette année, le nucléaire
se voit accorder 405 M$. En trois ans, le gouvernement Harper a verse 1,34 G$ à
cette industrie. C’est autant que ce que l’industrie éolienne a reçu au cours
des 14 dernières années!
Parlant de l’énergie éolienne,
ce budget sonne le glas du seul programme qui visait à encourager la production
d’énergie éolienne. Même George W. Bush n’est pas allé jusque là!
Je vous propose de comparer les
400 M$ investis en rénovations éco-énergétiques versus les 30 G$ pour l’achat
d’avions de guerre. À la lumière de cette comparaison, on comprend vite où sont
les priorités des conservateurs."Steven Guilbeault
dans Métro le 22/03/2011
Des propositions vraiment indécentes
-
Fermeture de
la centrale nucléaire de Gentilly et pas de dépôt de déchets nucléaires au
Québec
- Nationalisation de
l’énergie éolienne, sauf coopératives de citoyens
- Priorisation de
l’efficacité énergétique
Voir
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/319258/marois-veut-sortir-le-quebec-du-nucleaire
Chez les
britanniques
"Après
l’Allemagne, l’Espagne et la France, c’est au tour du secteur photovoltaïque
britannique de se voir rogner les panneaux. Vendredi 18 mars, le ministère de
l’énergie et du changement climatique (Decc, selon l’acronyme anglais) a publié
ses
propositions de nouveaux tarifs d’achat pour l’électricité
d’origine photovoltaïque. Cela promet!
Pour les
installations dont la puissance se situe entre 50 et 150 kilowatts crête (kWc),
le nouveau tarif devrait culminer à 19 cents de livre (21 centimes d’euro) le
kilowattheure (kWh), contre 32,9 cents (37,8 c€) auparavant pour les centrales
dont la puissance se situe entre 10 et 100 kWc. Les kWh produits par les
centrales de 150 à 250 kWc seront payés 15 cents (17c€). Et ceux des fermes dont
la puissance oscille entre 250 kWc et 5 MWc ne vaudront que 8,5 cents (9,8c€).
Dans le précédent tarif, les exploitants des installations de 100 kWc à 5 MWc
touchaient 30,7 cents (35c€) pour chaque kWh injecté sur le réseau.
Les
professionnels ne décolèrent évidemment pas. «C’est un désastre absolu», s’indigne Ray Noble, de l’association des énergies renouvelables. Et leurs
représentants ont beau jeu de rappeler que le système, mis en place il y a moins
d’un an, devait n’être révisé qu’en 2013: rien n’y fait. «Le système du tarif
d’achat n’a pas été mis en place pour générer de gros profits pour les grosses
entreprises et les financiers», martèle Greg Barker, titulaire du
portefeuille du Decc.
Lancée
vendredi, la consultation doit durer jusqu’au 6 mai. Après quoi, le Parlement
devra valider les nouveaux tarifs qui entreront en application dès le 1 er
août prochain. Ils ne concerneront que les installations qui seront lancées par
la suite.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-solaire-se-couche-aussi-au-royaume-uni,22198
article de Valéry Laramée de Tannenberg 21 mars 2011
En France
On ne fait pas
mieux pour le
solaire, l'éolien. Les Grenelle 1 et 2 détricotés en douce.
Le chef de
l'Etat a dit à l'époque du Grenelle " Pour un centime
mis dans le nucléaire, il y aura un centime mis dans les énergies renouvelables"
Si cela avait été le cas, on devrait
être à la pointe dans le domaine des Energies renouvelables ? et même capables
d'en exporter !
Mais on a aussi entendu "
l'environnement, ça commence à bien faire !"
Et pendant ce temps-là
IPPC:
la France devant la justice européenne - Au moins 62 installations
industrielles situées en France fonctionnent actuellement sans l’autorisation
exigée par la
directive
Prévention et réduction intégrée de la pollution (IPPC), a constaté la
Commission européenne. C’est pourquoi cette dernière a décidé le 14 mars
d’assigner l’Hexagone... Or, 4 ans
après l'échéance du délai, la France n'a toujours pas pris toutes les
dispositions nécessaires. http://www.journaldelenvironnement.net/article/ippc-la-france-devant-la-justice-europeenne,22078
Le 15 mars 2011 par Célia
Fontaine
Un forage pétrolier offshore autorisé en France
"Pendant
que nos yeux sont rivés sur les centrales nucléaires, on fore au large des côtes
de la Guyane pour trouver du pétrole...La Préfecture de
Guyane a donné son
feu vert, le 3 mars dernier, au groupe
britannique
Tullow Oil pour sonder une potentielle
nappe de pétrole sous les eaux guyanaises. Les tiges de forage, elles, tournent
d’ores et déjà à plein régime. Offshore, environnement fragile..."extrait
d'articles de TerraEco
Et la
facture ?
"Si le consortium menant les
opérations exploratoires est dirigé par la compagnie britannique Tullow Oil,
celle-ci n’est actionnaire qu’à hauteur de 27,5% dans ce projet. Ses autres
partenaires sont l’anglo-néerlandais Shell (45%), le français Total (25%) et le
norvégien Northpet Investments (2,5 %). L’opération d’exploration devrait pour
l’instant nécessiter de 100 à 150 millions d’euros d’investissements."
extrait d'articles de TerraEco
Nano - aliments
Les
institutions européennes se sont réunies le 16 mars dernier autour de la
modification du
règlement «Nouveaux
aliments». Le Bureau européen de l’environnement
(BEE) s’inquiète de la tournure que prennent les discussions, en particulier sur
l’impact de la nano-nourriture sur la santé et l’environnement, et sur la
consommation de viande issue d’animaux clonés...Pour
l’heure, le Parlement européen souhaite un moratoire sur les aliments contenant
des nanomatériaux, jusqu’à ce qu’il ait été prouvé qu’ils sont sans danger. Les
députés souhaitent également la labellisation de la nourriture contenant des
nano-ingrédients. Le Conseil est plus indulgent, proposant une autorisation au
cas par cas, après évaluation de la nourriture contenant ces matériaux.
Le
21 mars 2011 par Célia Fontaine
http://www.journaldelenvironnement.net/article/des-nano-aliments-bientot-dans-nos-assiettes,22190
Incohérence
Juste une car on en trouve
partout.
On
nous affirme que la poursuite du programme
nucléaire français est un choix pertinent (ce n'est pas nous qui le disons). Malgré tout ce qui peut se passer en cas de catastrophe (mais non, de crise, juste,
de crise) puisque, en fonctionnement normal tout va bien. On vous le dit depuis des
années, nous avons les centrales les plus sûres du monde.
Il serait donc indécent de
réfléchir sur le sujet du nucléaire ?
Dormez tranquilles car
du côté de l'Europe on se préoccupe de votre petite santé,
en cas de retombées radioactives ? Mais non ! avec une directive autrement importante pour vous. Voir
http://www.defensemedecinenaturelle.eu/
Quelques doses de radiations ça ne fait pas de mal ou presque, on vous dit qu'il
y a bien de la radioactivité ambiante, ou bien c'est loin (à Tchernobyl ou au
Japon ), ce n'est pas mesurable ...
Mais boire
des tisanes de plantes qui ont fait leurs preuves depuis des centaines d'années,
alors là, attention !
Incohérent ? en fait non, tout ça se tient bien si on perçoit les
mensonges en arrière-plan, les enrichissements de certains, et si on médite sur le vieux proverbe " quand on veut
tuer son chien etc.")
25/03/2011
Décryptage : Les plantes médicinales ne seraient
pas interdites en EU.
"L'information qui circule est en réalité de la désinformation dans le combat
qui oppose industrie pharmaceutique et industrie de la phytothérapie et des
compléments alimentaires. Formulé par cette dernière, le message vise à créer de
la pression sur les législateurs, avec appui de l'opinion public, pour un
affaiblissement de la législation sur les plantes médicinales traditionnelles. "
selon l'Annuaire Bio et Bien être
Cet appel présente toutefois le mérite de soulever et de
porter au débat public la question du développement inquiétant
(voire terrifiant) de l’arsenal des normes, des experts,
des homologations qui aboutit au verrouillage et au
contrôle du secteur des plantes médicinales, des médecines
complémentaires et de l’herboristerie, comme d’ailleurs celui
de presque tous les autres secteurs de notre civilisation.
Thierry Thevenin, 17 mars 2011
Voir la suite
http://www.syndicat-simples.org/actualites/petition-defensemedecinenaturelleeu-propagande-desinformationet-recuperation#more-129
A chacun de se faire son idée
en buvant sa tisane du soir...
Cette page quelque peu indigeste ne
représente que quelques éléments de réflexion
rassemblés - une goutte d'eau dans l'océan de ce qui serait à étudier - mais
suffisants pour mesurer l'ampleur du problème. Soyez attentifs à ce qui sera dit
dans les jours à venir et même après, lorsque les projecteurs médiatiques ne
seront plus tournés vers ce que vivent les japonais.
Où se trouve la masse critique de
l'indignation qui a franchi les frontières de la francophonie
et se propage en
Europe ?
Comme dit Pierre Langlois
L’information
et la solidarité sont les deux piliers des véritables changements
Attention !
On passe à quelques petites idées et suggestions dans
notre prochaine page.