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ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller
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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 28/02/2008
Rien de neuf sur cette planète où la folie humaine ne s'arrête pas ;-(
"Pierre de Québec" nous communique ces deux informations.
"Le 23 mars 1989, il
y a bientôt 19 ans, deux électrochimistes,
Stanley Pons et Martin Fleischmann, annoncent en conférence de presse
leur découverte de la fusion à froid. L'énergie thermique dégagée de leurs
cellules d'électrolyse spéciales est des centaines de fois plus grande de
ce qu'on pourrait s'attendre de simples réactions chimiques. Leur
conclusion: il doit s'agir de réactions nucléaires, et la plus plausible
semble la fusion de deux noyaux de deutérium (isotope lourd de
l'hydrogène) pour former un atome d'hélium.
La cathode en
palladium qu'ils utilisent se gorge de noyaux de deutérium qui
s'infiltrent dans les interstices des mailles cristallines de ce «métal
éponge», après avoir été séparés des molécules d'eau lourde, par le
procédé d'électrolyse. Normalement la fusion de deux noyaux de deutérium
s'effectue dans un plasma à des températures de plusieurs millions de
degrés Celsius. Toutefois, selon Pons et Fleischmann les conditions bien
particulières qui règnent dans l'environnement solide du palladium,
assorti d'un champ électrique, permettent une fusion à froid. Mais
curieusement, cette réaction de fusion à froid ne dégage pas de radiations
dangereuses, comme les neutrons et les rayons gamma qu'on retrouve
normalement dans une réaction de fusion à chaud !
C'était trop beau
pour être vrai et en plus ça contredisait tout ce qu'on connaissait de la
physique nucléaire depuis plus de cinquante ans. Ajoutons à cela le fait
que l'expérience s'est avérée difficile à reproduire, et que certains
chercheurs d'universités renommées n'ont apparemment pas réussi, alors que
plusieurs autres laboratoires ont effectivement démontré qu'il se
dégageait plus d'énergie des cellules d'électrolyse que l'énergie
électrique fournie au système, et ce, à un niveau beaucoup plus élevé que
ce qu'auraient pu donner des réactions chimiques.
Imaginez le
portrait, des chimistes qui produisent de la fusion sur une table de
laboratoire avec un équipement de quelques centaines de dollars, alors que
les physiciens n'ont jamais réussi à produire plus d'énergie qu'ils en
fournissent à leurs méga machines qui ont coûté des milliards de dollars!
Plutôt embarrassant!
Ce qui n'a pas aidé
la cause de la fusion à froid c'est le fait que Pons et Fleischmann ont
prétendu avoir détecté des neutrons en très petite quantité (beaucoup
moindre que pour une réaction normale de fusion) alors qu'on a découvert
peu de temps après que c'était une erreur de mesure. L'establishment
scientifique a alors traité Pons et Fleischmann d'incompétents voire de
fraudeurs, et on a enterré vivante cette nouvelle science.
Mais tous les
chercheurs qui ont détecté les excès d'énergie dans leur laboratoires
savaient que le phénomène était bien réel et ça les a motivé à continuer
leurs recherches. On n'a jamais pu démontrer que les excès d'énergie
étaient des erreurs de mesure, bien au contraire. De plus, les chercheurs
qui ont poursuivi leurs expériences ont découvert qu'il y avait bel et
bien des «cendres nucléaires» dans leurs éprouvettes, démontrant hors de
tout doute la réalité des «réactions nucléaires à basse énergie». On a
détecté du tritium, des neutrons, des rayons X, de la fission, de la
fusion, des preuves de transmutations d'un élément en un autre.
Toutefois, les bases
de cette nouvelle science sont encore mal comprises et beaucoup de
recherche est encore nécessaire pour passer de l'échelle d'une expérience
de laboratoire à une centrale électrique. Il faudrait pour cela y mettre
les efforts et le financement requis pour élucider les nombreuses
interrogations qui subsistent. Mais les gouvernements ne financent pas
cette recherche, les revues de l'establishment scientifique refusent de
publier les résultats des chercheurs dans ce domaine, et plusieurs pays,
dont les États-Unis n'accordent pas de brevets sur la fusion à froid. Ce
ne sont pas là les conditions propices à développer cette nouvelle
science. En fait, ce sont les conditions idéales pour empêcher toute
recherche significative dans le domaine.
Pour ceux qui
voudraient en savoir plus, je vous recommande fortement le documentaire «Heavy
Watergate - The War Against Cold Fusion» qui décrit les découvertes et la
réalité de la «fusion à froid», tout en démontrant l'ampleur de ce qu'on
peut définitivement appeler le plus gros «Cover up» scientifique
contemporain! L'inertie de l'establishment scientifique face aux nouvelles
découvertes, les intérêts financiers, le manque de volonté politique de
nos gouvernements, et la peur des chercheurs d'être ridiculisés, voire de
faire détruire leurs carrières, en sont responsables. Ce documentaire de la série «Phenomenon- The Lost Archives» est disponible sur YouTube, en 5 parties, et les adresses sont plus bas. Vous trouverez également plusieurs autres vidéos sur YouTube ou Google Video simplement en recherchant «Cold Fusion»."*
http://www.youtube.com/watch?v=PTBSp1QvCuw
* voir également les chercheurs en Fusion Froide dans nos dossiers et dans les nouvelles
"En février 2008, l'organisation Environmental Defence (ED) vient de sortir un rapport très accablant sur les sables bitumineux de l'Alberta (voir la couverture ci-dessous). Vous pouvez télécharger gratuitement ce rapport à http://www.environmentaldefence.ca/reports/tarsands.htm
C'est à vous donner
des frissons dans le dos!
Selon ce rapport,
l'arsenic dans la viande d'orignal de la région atteint des niveaux 450
fois plus élevés que les niveaux acceptables pour la santé humaine. Les
poissons du lac Arthabaska présentent des tumeurs, des lésions, et des
déformations, et les indiens mentionnent qu'en le faisant cuire dans une
poêle, ça sent le plastique brûlé.
Les 5000 hectares
d'étangs de résidus d'eau souillée mêlée de produits chimiques toxiques
constituent une véritable bombe environnementale à retardement. Selon le
rapport ED il s'en évapore présentement 100 tonnes par année de benzène,
un produit cancérigène. Par ailleurs, le bitume qu'on extrait des sables
bitumineux doit être rendu plus liquide dans des usines qui le
fluidifient. Ces usines émettent également beaucoup de polluants, dont le
dioxyde de soufre, responsable des pluies acides.
De plus, pour
extraire le bitume du sable il faut injecter beaucoup de vapeur que l'on
produit en consommant des quantités gigantesques de gaz naturel. Selon le
rapport ED, en 2012 l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta
consommera autant de gaz naturel qu'il en serait nécessaire pour chauffer
TOUTES les maisons canadiennes! Il faudra donc, pour quadrupler la
production d'ici 2020, comme c'est prévu de le faire, qu'on construise des
ports méthaniers pour importer du gaz naturel liquéfié?!?!
Ne vous demandez pas
quelle est la vraie raison derrière l'obstination du gouvernement
québécois à forcer l'implantation de deux ports méthaniers au Québec! On
nous dit que c'est uniquement pour diversifier nos sources
d'approvisionnement en gaz naturel et nous assurer un meilleur prix.
Pourtant, chacun des deux ports pourrait fournir le Québec au complet en
gaz naturel. C'est donc dire qu'en 2011, si les deux ports sont
construits, on triplerait du jour au lendemain notre approvisionnement en
gaz naturel. Et on veut nous faire croire que c'est uniquement pour le
Québec et l'Ontario...
Ce qui est le plus
débile dans tout ça c'est qu'on utilise le carburant fossile le moins sale
(le gaz naturel) pour fabriquer le plus polluant (le pétrole issu des
sables bitumineux). C'est comme si les alchimistes voulaient transmuter
l'or en plomb! N'oublions pas que les carburants pétroliers fabriqués à
partir des sables bitumineux émettent trois fois plus de gaz à effet de
serre que l'extraction conventionnelle à partir des puits. C'est comme si
pour chaque deux barils de pétrole qu'on livre on en brûlait un sur place
pour les extraire et les transformer.
C'EST ÇA LA FOLIE
HUMAINE, PAS DE FUSION À FROID MAIS BEAUCOUP DE SABLES BITUMINEUX !!!" Pierre de Québec - 22 février 2008 Un grand merci à l'ami Pierre pour ces informations même si nous préfèrerions vous transmettre des nouvelles plus réjouissantes ;-( Gardons tout de même espoir car il existe toujours de par le monde des chercheurs et expérimentateurs qui travaillent sur la "Fusion Froide" et d'autres qui travaillent sans bruit, sans gloire à des solutions énergétiques pour un meilleur futur.
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