ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 14/10/2010

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L'éolienne de Philippe Starck dont nous avions parlé le 30/11/2009 ne devait pas être chère, mais elle coûtera finalement 7 500 €
http://www.rue89.com/planete89/2010/01/12/leolienne-a-300-euros-coutera-finalement-7-500-euros-133429

Les 191 Etats membres de l’Organisation des Nations unies ont signé les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) : 8 promesses concrètes, ambitieuses et, pour une fois, chiffrées dont le but affiché était de supprimer le fossé qui se creusait entre pays du Nord et du Sud. Mais, à mi-parcours, le fossé ne semble pas près d’être comblé.
http://www.terra-economica.info/Nouvelles-du-grand-huit,4184.html

  « La crise, quelles crises ? » co-écrit par Damien Millet et Eric Toussaint du CADTM Belgique
http://www.terra-economica.info/Pauvrete-La-dette-est-le-verrou-qu,12614.html

Une fois encore, le modèle énergétique français – concentration des moyens de production d’électricité et monoculture industrielle – résiste au changement, en dépit des preuves évidentes que ce modèle n’est pas durable. D’une part, la France reste excessivement dépendante de ressources primaires qu’il faut importer : pétrole, gaz et uranium génèrent une facture annuelle de plus de 50 millions d’euros. D’autre part, l’illusion d’une production électrique abondante et prétendument peu chère, a occulté de manière récurrente la nécessité d’engager des efforts structurels d’économie dans l’habitat et les transports, postes à la fois très consommateurs et très émetteurs de gaz à effet de serre. Pour l'ancien responsable de Greenpeace, Bruno Rebelle (Directeur de Synergence, Agence conseil en développement durable), la monoculture énergétique mène la France dans le mur. La solution existe. Il est urgent de diversifier.
http://www.terra-economica.info/France-libere-ton-energie,12382.html

  L’avertissement vient du très sérieux « Centre pour une nouvelle sécurité américaine », think tank qui cogite sur la destinée des forces armées US. Dans un rapport de 36 pages publié le 27 septembre, le CNAS (Center for a New American Security) insiste sur la nécessité pour le Département de la défense (DOD) de préparer l’après-pétrole. L’enjeu : rouler propre d’ici 40 ans et convertir progressivement l’ensemble des véhicules de l’armée américaine (...) Les auteurs du rapport expliquent que d’ici 50 ans les ressources en pétrole seront vraisemblablement épuisées. Et constatent notamment que la volatilité du prix du pétrole a un impact considérable sur le budget de la défense, chaque hausse de 1 dollar du baril d’or noir coûtant au DOD jusqu’à 130 millions de dollars supplémentaires.
La transition vers une armée qui ne dépend pas du pétrole sera « énormément difficile » reconnaît volontiers le CNAS qui note cependant que le DOD a su prouver par le passé qu’il pouvait effectuer de telles métamorphoses, en témoigne l’énergie nucléaire qui propulse aujourd’hui ses navires de guerre qui carburaient autrefois au charbon puis au pétrole. Ce document du CNAS intervient en tout cas après la publication d’un rapport du département d’analyse du futur de l’armée allemande. Il confirme que les états majors vont bientôt devoir se mettre sur le pied de guerre pour affronter les effets déstabilisateurs du pic pétrolier sur l’économie et la paix dans le monde.

http://www.terra-economica.info/Un-rapport-preconise-au,12699

Nécessité fait loi, dit-on ...fera-t-elle avancer la recherche et sortir des cartons des armées américaines et allemandes des surprises énergétiques ? mais soyons sans illusions c'est l'aspect économique plus qu'écologique qui fait que ces états-majors vont être sur le pied de guerre. Sauf si la prochaine se fait à la massue...

Un nuage noir flotte au-dessus de la Californie. Des géants pétroliers du Texas ont obtenu l'organisation d'un référendum pour décider du sort d'une loi sur le climat qui doit entrer en vigueur en 2012. En 2006, la Californie avait ratifié une ambitieuse loi – connue sous le nom d’AB 32 – faisant de la lutte contre le changement climatique son cheval de bataille. Une première aux Etats-Unis qui doit contraindre l’Etat à ramener ses émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990 d’ici à 2020. Pièce maitresse de la politique verte d’Arnold Schwarzenegger, le gouverneur de Californie (dont le mandat arrive à terme), cette loi devait être mise en application à partir de 2012. Mais c’était sans compter sur les manœuvres d’un groupe financé en grande partie par l’industrie pétrolière. Son idée : organiser un référendum en novembre sur le sujet dans l’espoir d’envoyer AB 32 aux oubliettes. Baptisé « proposition 23 » ou « la California Jobs Initiative », cette consultation cherche à convaincre les Californiens que la mise en application d’AB 32 aggravera le marasme dans lequel se trouve la huitième économie au monde. En d’autres termes, la Californie ne peut s’offrir le luxe d’un régime carbone trop contraignant alors qu’elle est en faillite. Astucieusement, le groupe de pression déclare ne pas vouloir abolir cette loi mais simplement la suspendre jusqu’à ce que le taux de chômage – qui s’élève aujourd’hui à 12,4% – passe sous la barre des 5,5% pendant quatre trimestres consécutifs. Un exploit qui n’est arrivé que trois fois au cours des trois dernières décennies ! - La suite sur http://www.terra-economica.info/Un-referendum-met-en-peril-l,12600

Une plate-forme pétrolière au large de Marseille ? Rassurez-vous il ne s’agit pas de BP. Mais quelques mois après l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique, avouez que l’information a de quoi surprendre : le préfet des Bouches-du-Rhône a autorisé la compagnie britannique Melrose Resources...qui n'est pas à l’abri d’une catastrophe telle que celle de BP
http://www.terra-economica.info/Une-plate-forme-petroliere-au,12762.html

Et ça continue !

  "Cuba : nouvelle cible de l’industrie pétrolière : Une compagnie pétrolière envisage de forer dans les eaux cubaines, non loin du magnifique archipel américain des Florida Keys. Alors qu’aux États-Unis il est interdit de forer à proximité des côtes de Floride, le New York Times constate qu’une société espagnole à l’intention de forer en toute impunité à 80 kilomètres des Florida Keys, archipel prisé des touristes qui sépare le Golfe du Mexique de l’Atlantique. 
http://www.terra-economica.info/Cuba-nouvelle-cible-de-l-industrie,12733.html

"C’est l’histoire désolante d’une famille albertaine installée en campagne, dont l’eau potable a été contaminée par l’exploitation du gaz naturel. La compagnie gazière affirme que le méthane qui se retrouve dans leur eau est d’origine naturelle, malgré que les plaignants aient démontré la présence de produits chimiques faits par l’homme. Ni la ville ni la province ne veulent les aider et ils se retrouvent pris au piège"...Vidéo stupéfiante ! http://www.bunburyfilms.com/fr/films/trailer/doc/bw.html

Voir aussi ces autres références indiqués par Pierre Langlois :
- Un reportage de l’Émission Découverte présenté au téléjournal de Radio-Canada le 1er septembre 2010.

http://www.youtube.com/watch?v=sb50ic1oI7Q
- Un reportage de l’émission JE de TVA le 10 septembre 2010.

http://videos.tva.canoe.ca/archive/source/je/gaz-de-schiste-partie-1/606374888001
http://videos.tva.canoe.ca/video/encore-plus-de-videos/encore-plus-de-videos/26971060001/gaz-de-schiste-partie-2/606383599001

- Une entrevue avec André Bélisle (président de l’AQLPA) et Daniel Breton (président de MCN21) à l’émission «Isabelle, le matin» du 98,5 FM, le 31 août 2010.

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- Un reportage de l’émission «Les années lumière» de la première chaîne de Radio-Canada, le 19 septembre 2010.

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De quoi réfléchir !

  et La voiture électrique aidera vos poumons à mieux respirer, mais elle ne résoudra pas tous les problèmes. La seule voiture qui ne pollue pas est celle qui n’est pas construite. Déjà D’OÙ VIENT L’ÉLECTRICITÉ ?
http://www.terra-economica.info/Pourquoi-la-voiture-electrique-ne,12469.html

 

Deux informations qui se complètent bien, technique et finances...signes de la crise de la filière sans compter ce qui se passe au niveau de l'extraction de l'uranium

 

Des notes confidentielles d'EDF (qui n'a pas démenti ces informations alarmantes) attestent de la  dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.                                                                                                                         

Le Réseau "Sortir du nucléaire" prépare donc une lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) après avoir reçu le lundi 27 septembre 2010 des documents internes à EDF .qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.
Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné. Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur
. 3 vulnérabilités : soudures de l'enceinte des mécanismes de commande des grappes : 4 soudures au lieu d'une seule. 2. Vulnérabilité de l'acier inoxydable utilisé dans les enveloppes des mécanismes de commande de grappes (MCG) : un acier qui vieillit très mal - 3. Vulnérabilité liée à l'absence de dispositif de blocage de l'éjection des grappes de commande."                                                                                       

 http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html                                                       

 

 

 

 

 

 Penly 3 : GDF se retire.

Un premier pas vers l'abandon de l'EPR ?

Selon le quotidien Les Échos, GDF-Suez se retirerait du projet de réacteur EPR à Penly (Seine-Maritime). Son PDG, Gérard Mestrallet, ne supporterait pas de devenir simple investisseur, et non plus co-exploitant de l'EPR, et il refuserait de financer son concurrent, EDF SA. Les rivalités entre les différents acteurs du nucléaire s'exacerbent de plus en plus. Elles sont le signe de la crise de la filière.

Toutefois, pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la décision de GDF vient aussi confirmer l'absence de viabilité de l'EPR, un réacteur hors de prix et impossible à construire. D'ailleurs, même le rapport Roussely préconise d'abandonner ce projet.

GDF-Suez était censé financer la construction de Penly 3 à hauteur de 33% (conjointement avec Total). Le projet serait-il toujours économiquement viable sans GDF ? L'État fera-t-il financer encore davantage cette folie dangereuse par les contribuables ?

Gouffre financier, impasse technologique, l'EPR est surtout extrêmement dangereux. Il faut donc espérer que ces dernières annonces permettront l'abandon définitif de l'EPR, à Penly, à Flamanville et Olkiluoto (Finlande). Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", il s'agirait d'une première étape pour envisager enfin un futur sans nucléaire.

Contact presse : François Mativet 06 03 92 20 13

Davantage d'informations sur l'EPR :
http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR.html

 

GE Wattstation

Vous pensiez à des brosses à dents ? Non, ce sont des bornes de recharge pour voitures électriques.
Voir
http://www.fuseproject.com


Moteurs et Générateurs

SEG Generateur de Searl

http://www.youtube.com/watch?v=8_Ohwf1-Xqk&NR=1

 

 

AVIG

(Adams’ Vertical Inertial Generator)

NEW FREE ENERGY GENERATOR 5 Kwt

 http://www.youtube.com/watch?v=vh4-QbgFxjE&NR=1

Tout de même assez cher : $ 39,000.00

Au 07/11/2010 sur le site de pesn : http://pesn.com/2010/11/07/9501721_AVIG_first_electromagnetic_Free_Energy_device_to_market/
 

Magniwork

http://www.magniwork.com

Un de nos lecteurs nous a signalé Magniwork. Nous nous sommes un peu renseignés (merci Claude !) et il semble que ce moteur ne soit pas encore un bon plan  ;-(
Les images entretiennent une certaine confusion. On voit Britts et Christie de Lutec 1000 et leur moteur, alors que sur le site de Lutec 1000, la photo ne ressemble absolument pas ? Vous avez des explications dans
http://peswiki.com/index.php/Directory:Magniwork

La dernière version des plans date du 28/06/2009, et ne comporte guère d’explications. Pas de photos ou de vidéo, pas de données, pas de schéma clair…On remarque une image relative au générateur Mini-Romag expérimenté par Jean-Louis Naudin.
Le 10 novembre 2009 Lutec indiquait sur son site :

“Attention ! Magniwork n’est en aucune manière relié à Lutec Australie, et ne vend pas de plans pour vous équiper, et n’est pas autorisé à utiliser nos vidéos sur leur site”.
 


Eléments de réflexions d'actualité : de quoi alimenter vos cogitations

195 000 milliards de dollars. Même diviser ce chiffre par des dizaines d’années de SMIC n’aide pas à se représenter une telle somme ...Dans l’étude inédite du Crédit Suisse, intitulée Global Wealth Report, on apprend que cette richesse a augmenté de 72% depuis 2000 et devrait encore augmenter de 60% d’ici 2015, grâce à la croissance des pays émergents. Mais surtout, que cette somme est très inégalement répartie entre les mains des 4,4 milliards d’adultes qui peuplent notre planète. La moitié la moins riche de ces adultes ne possède que 2% de la richesse mondiale tandis que les 10% les plus riches disposent de 83% du total. Et les 1% les plus riches se partagent même 43% du gâteau. Bon appétit.
Dans la hiérarchie mondiale, la France se positionne dans les pays de tête. Elle arrive à la cinquième place du classement de la richesse moyenne par adulte avec 255 156 dollars par tête, contre 372 692 dollars en Suisse, classée première. L’Hexagone se hisse même à la troisième marche d’un autre classement : celui des pays qui comptent le plus de « très riches » sur leur territoire. Elle accueille en effet 9% des millionnaires de la planète. Bouclier fiscal ou pas, ils n’ont manifestement pas tous décidé de fuir le pays pour échapper au poids de l’impôt.
Thibaut Schepman rédacteur de
http://www.terra-economica.info/195-000-milliards-de-dollars,12904.html

 

Le revenu de base

"Les gérants de fortune nous disent que le grand problème c'est qu'il y a des masses d'argent, trop..." citation extraite du film à voir ou télécharger sur
http://www.kultkino.ch/kultkino/besonderes/le_revenu_de_base_film_francaise

Dans ce film, assez long, mais très pédagogique, qui mérite d'e^tre suivi complètement, il est dit aussi :

"Les esclaves de l'argent réduisent les autres en esclavage par la valeur qu'ils donnent à l'argent."

 Le revenu de base : "Voici une solution alternative qui pourrait être une réponse valable face à l'avenir très incertain de nos modèles de société. Nos amis allemands ont fait largement avancer le débat. Ce sujet est un véritable phénomène de société outre Rhin. absolument passionnant, révolutionnaire et encore bien utopique, mais les choses avancent à grand pas  " nous dit Pierre P. (http://www.trihab.com/) que nous remercions pour cette information

 

Les économistes atterrés

http://www.economistes-atterres.blogspot.com/
http://atterres.org/

Le manifeste des économistes atterrés (qui a déjà reçu 630 signatures au 24/09/2010) apporte une vue d'ensemble des problèmes posés par le fonctionnement actuel des économies, quels que soient les pays. Et il y a de quoi être atterré.

Tout est à lire attentivement..."CRISE ET DETTE EN EUROPE : 10 FAUSSES EVIDENCES, 22 MESURES EN DEBAT POUR SORTIR DE L’IMPASSE" 

il y aurait beaucoup de phrases à citer. Voici juste quelques citations et la conclusion

"La plupart des "experts" qui interviennent dans le débat public le font pour rationaliser les politiques actuelles de soumission des politiques économiques aux exigences des marchés financiers. Mais, à l'instar de celles qui l'on précédée, cette grande crise doit provoquer une refondation de la pensée économique. Nombre de chercheurs commencent d'ailleurs à s'y atteler dans le monde."

"En tant qu’économistes, nous sommes atterrés de voir que ces politiques sont toujours à l’ordre du jour et que leurs fondements théoriques ne sont pas remis en cause. Les arguments avancés depuis trente ans pour orienter les choix des politiques économiques européennes sont pourtant mis en défaut par les faits. La crise a mis à nu le caractère dogmatique et infondé de la plupart des prétendues évidences répétées à satiété par les décideurs et leurs conseillers. Qu’il s’agisse de l’efficience et de la rationalité des marchés financiers, de la nécessité de couper dans les dépenses pour réduire la dette publique, ou de renforcer le « pacte de stabilité », il faut interroger ces fausses évidences et montrer la pluralité des choix possibles en matière de politique économique. D’autres choix sont possibles et souhaitables, à condition d’abord de desserrer l’étau imposé par l’industrie financière aux politiques publiques."

"La crise offre aux élites financières et aux technocraties européennes la tentation de mettre en œuvre la « stratégie du choc , en profitant de la crise pour radicaliser l’agenda néolibéral. Mais cette politique a peu de chances de succès".

Parmi les 22 mesures en débat : Mesure n°11 : accroître l’effort budgétaire en matière d’éducation, de recherche, d’investissements dans la reconversion écologique...C'est nous qui soulignons.  pour mettre en place les conditions d’une croissance soutenable, permettant une forte baisse du chômage. 

Les économistes atterrés ne sont certainement pas des lecteurs de nos pages, et sont de divers horizons politiques, mais ils mettent bien en lumière l'évidence et la nécessité de porter nos efforts sur cette reconversion écologique...énergétique.

 

 CONCLUSION du Manifeste des Economistes atterrés:

METTRE EN DÉBAT LA POLITIQUE ECONOMIQUE, TRACER DES CHEMINS POUR REFONDER L’UNION EUROPEENNE (Mercredi 1er septembre 2010)

"L’Europe s’est construite depuis trois décennies sur une base technocratique excluant les populations du débat de politique économique. La doctrine néolibérale, qui repose sur l’hypothèse aujourd’hui indéfendable de l’efficience des marchés financiers, doit être abandonnée. Il faut rouvrir l’espace des politiques possibles et mettre en débat des propositions alternatives et cohérentes, qui brident le pouvoir de la finance et organisent l’harmonisation dans le progrès des systèmes économiques et sociaux européens.

Cela suppose la mutualisation d’importantes ressources budgétaires, dégagées par le développement d’une fiscalité européenne fortement redistributrice. Il faut aussi dégager les États de l’étreinte des marchés financiers. C’est seulement ainsi que le projet de construction européenne pourra espérer retrouver une légitimité populaire et démocratique qui lui fait aujourd’hui défaut.

Il n’est évidemment pas réaliste d’imaginer que 27 pays décideront en même temps d’opérer une telle rupture dans la méthode et les objectifs de la construction européenne. La Communauté économique européenne a commencé avec six pays : la refondation de l’Union européenne passera elle aussi au début par un accord entre quelques pays désireux d’explorer des voies alternatives. A mesure que deviendront évidentes les conséquences désastreuses des politiques aujourd’hui adoptées, le débat sur les alternatives montera partout en Europe. Des luttes sociales et des changements politiques interviendront à un rythme différent selon les pays. Des gouvernements nationaux prendront des décisions innovantes. Ceux qui le désireront devront adopter des coopérations renforcées pour prendre des mesures audacieuses en matière de régulation financière, de politique fiscale ou sociale. Par des propositions concrètes ils tendront la main aux autres peuples pour qu’ils rejoignent le mouvement.

C’est pourquoi il nous semble important d’ébaucher et de mettre en débat dès maintenant les grandes lignes de politiques économiques alternatives qui rendront possible cette refondation de la construction européenne."

Et si  vous en avez ras-le bol voyez donc ça :
http://www.terra-economica.info/Plutot-que-de-manifester-Eric,12968.html
évidemment c'est un personnage médiatique qui parle, son idée peut convenir à ses supporters, mais l'idée n'est pas neuve, soumise sans succès en 1968 par un gars (qui sera plus tard Quanthommien!) à un syndicat (que nous ne nommerons pas). Cette action, facile à faire même quand on n'a que quat'sous devant soi, n'est pas illégale, et logique car elle peut (doit) entraîner une réaction des systèmes financiers qui gouvernent les économies de la planète.
Elle n'a pas été encore appliquée mais le jour où cela se fera, attention  
...

Un site de bonnes nouvelles, mis en ligne par un de nos lecteurs fidèle, J-Luc C.  (ça vous changera de toutes les mauvaises qui précèdent et de la  la télé !)
http://www.goodnewsers.org/ 

Le site d'un de nos fidèles lecteurs, Jean-Marc D. chercheur et trouveur qui a conceptualisé un certain nombre de choses qu'il espère pouvoir diffuser, voire commercialiser
http://inventions-pour-demain-plus-vert-et-moins-cher.e-monsite.com

Dans le delta du Mékong, une aquaculture qui produit 2 millions de tonnes de carburant par an  avec des poissons-chats. Avant, elle rejetait leur graisse dans le fleuve jusqu’à ce qu’en 2006, un ingénieur la transforme en carburant.
http://www.terra-economica.info/Au-Viet-nam-du-poisson-a-la-pompe,11926.html

Des milliers d’étudiants arpentent à nouveau les allées de l’Université de Lille I, à Villeneuve-d’Ascq (Nord). Mais des intrus bêlent cette année dans les pelouses. Une quinzaine de moutons, de poneys shetland nains et de petites vaches ont été placés en « pâturage écologique » dans les espaces verts du campus, rapporte le quotidien régional La Voix du Nord. Gardés par un berger et son chien, ces animaux doivent remplacer tondeuses et désherbants pendant au moins deux mois. Après celles de Lausanne et de Barcelone, l’université de Lille I est la première en France à tenter l’expérience. De quoi insister sur son image de fac pionnière dans la recherche en biodiversité. Tout en faisant de son « campus vert », qui est déjà le terrain d’expérimentation des étudiants, un lieu de vie et de balade pour les habitants.
http://www.terra-economica.info/Les-moutons-entrent-a-la-fac,12475.html