ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 14/03/2011

CATASTROPHES EN COURS

Nous ne donnerons pas de détails de la catastrophe qui est dans tous les médias en ce moment. Cependant il nous est impossible de faire comme si rien ne se passait de grave sur la planète. Ce n'est pas la première fois que nous déplorons - ô combien- de ne pas avoir pu publier dans notre site (comme on a pu faire avec les systèmes Gillier-Pantone ou les A.V.E.C.) une (ou même plusieurs) bonne "recette" pour que des générateurs autonomes puissent être fabriqués et utilisés par tous. Comme ils seraient utiles !

Sur toute la planète, s'exprime la compassion due aux victimes au Japon, doublement, triplement victimes, puisqu'après le séisme et le tsunami arrivent les catastrophes nucléaires qui auront un impact durable, elles, et pas qu'au Japon.

Nous avions en réserve quelques informations qui étaient en attente d'être publiées dans les prochaines nouvelles. Elles tombent bien, si l'on peut dire. Elles peuvent être mises en parallèle avec tout ce que vous allez entendre dans les médias, car, ne vous y trompez pas, le lobby nucléaire est puissant , largement soutenu en haut lieu (ce n'est pas un secret) et va continuer à vous "endormir".

Problème de sûreté générique

Citation de M. Andre-Claude Lacoste en 2005, alors Directeur Général de la sûreté Nucléaire et de la radioprotection (DGSNR) et aujourd’hui président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) :

"L’obsession est l’apparition d’un problème de sûreté générique grave, je serais conduit à aller voir le Premier Ministre et lui dire :

« Monsieur le premier Ministre, vous avez le choix entre deux décisions possibles : première version, on coupe l’électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d’EDF dans un mode dégradé. »

Ce n’est vraiment pas le genre de circonstances dans lesquelles je souhaite que moi-même ou mon successeur, nous nous trouvions."

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/inquietante-anomalie-de-serie-sur/

 

 

11 février 2011

ALERTE : grave défaillance de sûreté sur 34 réacteurs nucléaires français

 Notre communiqué de presse du 11/02/2011

Le Réseau "Sortir du nucléaire" tire la sonnette d’alarme et demande à l’ASN de jouer son rôle et d’exiger d’EDF la fermeture préventive des réacteurs concernés

"Découverte" récente d’une inquiétante "anomalie" de série sur 34 réacteurs

La nouvelle est restée discrètement enfouie au fond du site de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : suite à de récentes études, EDF vient de "découvrir" une inquiétante "anomalie" de série sur 34 de ses réacteurs. Sur tous les réacteurs de 900 MW, en cas de fuite importante du circuit primaire, le circuit d’injection d’eau de sécurité pourrait s’avérer incapable d’empêcher la fusion du coeur.
L’ Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) avertit ainsi :

"en situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur"

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/inquietante-anomalie-de-serie-sur/

18 février 2011

Avalanche d’anomalies de série sur 19 des plus anciens réacteurs français : rien ne va plus !

Notre communiqué de presse du 18/02/2011

Nouvelle découverte par EDF d’anomalies de série compromettant la sûreté nucléaire sur 19 réacteurs...

Probablement échaudée par l’alerte lancée vendredi dernier par le Réseau « Sortir du nucléaire » sur une grave anomalie sur le système principal de prévention de fusion du cœur en cas de fuite importante du circuit primaire, EDF se voit obligée de révéler une nouvelle anomalie qui met en péril la sûreté nucléaire).

Il s’agit d’une usure prématurée des « coussinets » des groupes électrogènes de secours, usure qui peut entraîner leur défaillance. Ces groupes électrogènes sont censés prendre le relais en cas de perte d’alimentation électrique extérieure, pour continuer à assurer les « fonctions vitales » de la centrale. La perte d’alimentation électrique d’un réacteur est un facteur de risque d’accident nucléaire majeur. C’est la deuxième génération de coussinets qui pose des problèmes depuis 2009. Comme EDF n’a pas encore conçu de nouveaux coussinets, elle est condamnée à remplacer les coussinets usés prématurément par d’autres coussinets au défaut d’usure similaire)  

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/les-anomalies-de-serie-s/article/alerte-grave-defaillance-de-surete                        

16 février 2011

Face aux Français : le nucléaire

Intervention sur le nucléaire de Laura Hameaux du Réseau "Sortir du nucléaire" face à Claude Allègre, Axel Kahn et Yann Arthus Bertrand.

"No comment" voyez donc cette vidéo.

http://videos.sortirdunucleaire.org/spip.php?article301

ASN  et prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires français à 60 ans

 " En déclinant les événements de la sûreté, en 2010, le patron du gendarme du nucléaire français a confirmé qu’EDF avait officiellement engagé des pourparlers pour tenter de porter la durée de vie de ses réacteurs à 60 ans. L’affaire est donc engagée. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

 Car, rappelle André-Claude Lacoste, la référence française en matière de sûreté s’appelle désormais EPR. Aussi, pour faire aboutir sa demande, EDF doit-il faire des propositions d’amélioration de ses 58 tranches. Sachant qu’il a fallu 7 ans d’instruction pour que l’ASN accepte le principe d’un allongement de 30 à 40 ans de la durée de vie des réacteurs de 900 mégawatts, on peut raisonnablement penser que le passage aux 60 ans prendra, lui aussi, quelques années...la suite sur  

 http://www.journaldelenvironnement.net/article/quand-l-asn-se-voit-europeenne,21043?token=ba39d7a62bebaf140afa9c3e22d7d16c&xtor=EPR-9

Afrique nucléaire

Le continent, Afrique du Sud en tête, se tourne de plus en plus vers l'énergie nucléaire. Et la France doit mettre les bouchées doubles si elle veut signer de nouveaux contrats.

C’est le cas de l’Algérie, du Maroc, de l’Angola, du Sénégal, de la Namibie, du Nigeria et de la Tanzanie.

De passage à Paris le vendredi 4 février, Madame Dipuo Peters, Ministre Sud Africaine de l’Energie a rappelé les ambitions du pays. Le programme nucléaire sud-africain vise une production de 9 600 MW d’énergie qui correspond à la construction d’environ 6 EPR (Evolutionary Power Reactor) d’ici 2030 pour un coût de 30 milliards de dollars.

Cet important marché a d’ailleurs mobilisé l’ensemble des acteurs de la filière nucléaire française à la grande surprise et satisfaction de Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie Numérique. Il a d’ailleurs lancé à son homologue sud-africaine « grâce à vous, tout le monde français de l’énergie est réuni autour de cette table ».

http://www.terra-economica.info/Nucleaire-l-Afrique-au-coeur-de,16087.html

 

Risque nucléaire : état des lieux en 8 cartes, du Japon à la France

 Source  http://www.terra-economica.info/

Le nucléaire dans le monde en 2011

442 réacteurs en fonctionnement à des fins de production électrique civile
30 pays officiellement équipés
65 réacteurs en cours de construction
la France, le Japon et les Etats-Unis représentent à eux 3 les 2/3 de la puissance installée

 

"Les chaudrons du diable" ... une France qui rougeoie

Le débat va-t- il enfin s'engager ?

Ce n'est qu'à la faveur (si l'on peut dire) d'une catastrophe, et d'une utile secousse induisant une réflexion * sur l'urgence de s'engager massivement sur des énergies renouvelables et surtout dé-cen-tra-li-sées, que le public "électrochoqué" peut dessiller ses yeux et enfin admettre les arguments pourtant solides apportés depuis des années par les antinucléaires (dont des scientifiques). Arguments incitant à s'engager fortement et délibérément dans la sortie du nucléaire.  Les faits montrent que même dans l'hypothèse d'une sortie du nucléaire, il y aura fort à faire à gérer l'existant, une centrale nucléaire ça ne s'arrête pas comme une autre centrale, et même arrêtée il faut encore et impérativement s'en occuper (exemple Brennilis qui va rester comme elle est pendant encore des années).

Ce réveil peut paraître brutal à certains (il l'est en tout cas pour les japonais), mais ça changera du chloroforme, de l'aveuglement béat, de la "vulgaire et tragique roulette russe"  * * et des paroles lénifiantes que des "spécialistes" répandent sur tous les médias depuis tant d'années et surtout les dernières, même si parallèlement on "Grenellise" en façade tout en détricotant en douce les bonnes résolutions des dits Grenelle. 

L'indépendance énergétique garantie par les centrales nucléaires françaises, est un argument fallacieux s'il en est ...Il est vrai que les populations africaines chez qui on extrait le minerai (ce qui prouve justement notre dépendance), n'ont  pas le droit de protester, on leur fait un tel cadeau en leur donnant du travail. Quant à l'argument du nucléaire en lutte contre les GES: pas d'émission de CO2 ? il faudrait faire le compte de tous les hydrocarbures dépensés depuis la prospection, l'extraction, l'acheminement, du minerai vers les centrales, pour la construction des dites centrales, plus les dépenses en transport des déchets, vers le centre de recyclage et encore on ne compte même pas le démantèlement...ça doit faire quand même un bon bilan carbone tout ça ?

Les mêmes sommes engagées sur des productions d'énergie renouvelable, auraient entrainé la création de bien plus d'emplois à court et moyen terme. Le long terme étant en cadeau aux générations futures -  cadeau empoisonné bien sûr, car on n'a pas oublié la gestion des déchets.

Cette méga secousse aura peut-être l'effet positif de faire réfléchir profondément; et aussi d'éviter d'avoir en France "n" réacteurs de plus, et à d'autres pays de la planète de s'engager sur la voie d'un équipement en centrales nucléaires, (de nombreux pays d'Afrique en particulier) à qui l'on propose le nec plus ultra de l'industrie française. D'autant que ces pays ne manquent pas de soleil ? Des Stirling solaires, et même des centrales type Thémis, voilà qui pourrait leur être vendu...

* Là on est parfaitement politiquement et énergétiquement incorrects car, pas plus tard que ce matin, il est déjà reproché aux antinucléaires français et européens de "profiter" de la catastrophe au Japon pour relancer le débat antinucléaire.

Quelques grandes voix commencent à s'élever. ** (N. Hulot le 13/03/2011). Des informations longtemps cachées au public seront elles publiées ? Ce que nous avons juste cité plus haut n'est qu'un tout petit extrait. Mais la désinformation organisée (et bien rodée) guette toujours le vulgum pecus.

Qui sera le nouveau Monsieur Pellerin qui arrêtera la pollution radioactive aux frontières ? Quel ministre contraindra Météo France, comme cela s'est fait en 1986 pour Tchernobyl, (selon un témoignage direct d'un responsable qui a été obligé d'obéir et nous a dit  plus tard "je n'en suis pas fier") à falsifier les cartes des vents pour "endormir" les français et ne pas nuire au monstrueux programme nucléaire déjà engagé.

Rappelez-vous en haut lieu, ce n'est pas si vieux, "on" vous a déjà promis une 2ème centrale EPR !!! que les français en veuillent ou pas leur a-t-il été dit!

 Nous n'allons pas reprendre des éléments de réflexion qui peuvent se trouver dans des sites spécialisés sur ces sujets. Tout ou presque est "sur la table" depuis longtemps et à disposition de chacun. Voici par exemple le tout dernier sommaire de TerraEco

L'énergie nous appartient - L'actualité au Japon repose la question d'un débat sur les choix énergétiques de la France. Ajouté à la flambée des prix du pétrole et à l'épisode des gaz de schiste, il ne peut qu'inviter les citoyens à s'emparer de ces questions.

La meilleure des énergies pour le meilleur des mondes - Produit d'une époque où les ingénieurs se faisaient démiurges, le nucléaire fait planer sur notre futur une menace que nous ne pouvons plus ignorer. Repensons la façon de produire l'énergie.

Les centrales nucléaires en construction - 65 réacteurs nucléaires sont actuellement en cours de construction sur la planète, dans 15 pays. Chine, Russie et Corée du Sud sont les pays les plus offensifs.

Nucléaire : avec ou sans ? - Alors que le monde entier est suspendu aux lèvres des autorités japonaises, pour comprendre la nature de l'accident nucléaire au Japon, la rédaction de Terra eco propose de vous replonger dans une enquête sur les forces et faiblesses de l'électricité (...)

Catastrophes au Japon : exprimez-vous ! - Tremblement de terre, tsunami, alerte nucléaire maximale... c'est la totale pour le Japon. Et vous qu'en pensez-vous ? demande Terra Eco

Simplement nous souhaitons vivement un engagement massif vers un avenir durable pour les générations qui vont suivre.

Ne pensez-vous pas qu'il faut aller au-delà d'une saine "indignation" ?


CATASTROPHE A VENIR avec l'exploitation des GAZ DE SCHISTE

 "Les mensonges et les profits"  (pour une poignée d'individus)

Là aussi, on est prévenus.

Quel impact peut avoir votre film (documentaire de Josh Fox « Gasland », nominé aux Oscars)sachant que les industriels considèrent le gaz de schiste comme la nouvelle poule aux œufs d’or et qu’elles ont pu forer en toute impunité ces dernières années ?

 Il y a deux types de solutions. Dans le nord-est du pays, il est impératif d’empêcher les compagnies gazières de commencer à forer. Le fait que l’Etat de New York ait adopté en décembre dernier un moratorium sur le sujet est donc très encourageant. Chaque Etat a le pouvoir de stopper ce procédé extrêmement couteux sur le plan environnemental et sanitaire.

Dans l’Ouest du pays, où le gaz de schiste est déjà largement exploité, il est essentiel de mettre en place des opérations de nettoyage afin de décontaminer les sites et d’imposer des régulations strictes. Les compagnies gazières se conduisent comme des bandits. Elles débarquent, mentent aux gens pour parvenir à leur but, détruisent leurs terres, ruinent leur santé, prennent le gaz et s’en vont, un comportement que je considère criminel. Le pouvoir des grosses compagnies industrielles est énorme et le gouvernement ne fait rien pour le contrer.

C’est ce qu’a prouvé également la marée noire du Golfe du Mexique. Personne ne se soucie d’appliquer le principe de précaution et ces mêmes sociétés qui ont fait des erreurs colossales sont autorisées à régenter l’économie et détruire l’environnement. Ne sous-estimons pas l’influence de ces corporations sur le gouvernement. Elle est considérable.

http://www.terra-economica.info/Josh-Fox-l-homme-en-guerre-contre,15969.html

http://www.youtube.com/watch?v=euNahJvghOY&feature=related

Et on va vous dire que le Gaz de Schiste, c'est formidable, ça ne pollue pas, et c'est économique...ils roulent avec quoi ces gros bahuts ?

Ces produits injectés dans les sols pour extraire le gaz de schiste se retrouvent dans l'eau et sont des produits toxiques.

 

 

Mobilisation contre les l'exploitation des Gaz de Schiste au Québec

Aujourd’hui (01/03/2011)  le «Collectif scientifique sur la question des gaz de schiste» présente un manifeste signé par 78 scientifiques, avec un diplôme universitaire de 2e ou de 3e cycle, demandant un moratoire complet sur les forages de gaz de schiste au Québec.
La liste des signataires va s’allonger dans les prochaines semaines, puisque les scientifiques sont invités à adhérer par courriel à info@manifestegazdeschiste.org
Je
(Pierre Langlois) l’ai moi-même signé, bien entendu. Un site Internet dédié à ce Collectif a été mis en ligne aujourd’hui à http://www.manifestegazdeschiste.org/

10/03/2011 De Pierre Langlois, Ph.D.Physicien: consultant / auteur - Tél.  418-875-0380 - Courriel:pierrel@coopcscf.com
Site Internet:   www.planglois-pca.com -
L’information et la solidarité sont les deux piliers des véritables changements

 "Bonjour à tous

Comme vous avez pu le constater dans les médias, le rapport du BAPE (Bureau d’Audience Publique sur l’Environnement), qui a été remis il y a deux jours, va dans la bonne direction dans ses recommandations sur plusieurs aspects de l’exploitation des gaz de schiste:

    - Réduction importante des activités d’exploration pour 2 ans, le temps de faire une étude environnementale stratégique (un quasi moratoire)

    - Consultation de la population et des autorités locales AVANT l’implantation d’un nouveau forage

    - L’augmentation des redevances à verser au gouvernement

    - Un resserrement des contrôles environnementaux du gouvernement sur l’industrie


Ces points ont été fortement demandées depuis de début du débat au Québec, et la grogne citoyenne était telle qu’il n’y avait pas réellement le choix d’en arriver à ces recommandations minimales.

Mais, il reste à voir comment le gouvernement du Québec va mettre en pratique ces recommandations. Ce ne sont pas les beaux discours qui vont changer la donne, mais des actions concrètes. Par exemple, si les autorités locales n’ont pas de droit de véto sur les forages, alors, à quoi sert d’informer les gens avant de forer? Et même si on demande plus de redevances, si on donne plus d’avantages fiscaux à l’industrie, ça revient au même.


Par ailleurs, comme le soulignait l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) ( http://www.iris-recherche.qc.ca ) ce matin dans Le Devoir, le rapport du BAPE ne tient pas compte des dommages de l’industrie aux infrastructures routières. Et que dire de la dévaluation des propriétés? Le BAPE ne remet pas en question les évaluations faites par l’industrie des emplois créés, qui prend comme hypothèse est un prix de 6$ du million de BTU pour la gaz, alors qu’il se transige présentement à moins de 4$ en Amérique. Or, ce bas prix du gaz laisse présager, selon l’IRIS, que ce n’est pas 5000 emplois qui seraient générés mais plutôt 1200.

L’Institut conclue: «Pour l’IRIS, il est clair que le fait d’aller de l’avant avec cette industrie ne sera pas rentable pour le Québec. L’exploitation des gaz de schiste va coûter au contribuable québécois 50 M$ par année et elle éloignera le Québec de l’atteinte des objectifs de Kyoto.»

Le rapport du BAPE est venu calmer le jeu, mais il ne faut surtout pas relâcher notre vigilance et notre mobilisation, car les forces derrière cette industrie sont colossales. Voici, d’ailleurs, le vidéo d’une entrevue avec Madame Lepage, députée de l’Union européenne, qui témoigne de l’extrême complaisance du gouvernement Français à l’égard des gazières, et du caractère inacceptable de cette industrie dans les milieux peuplés. La réalité des contaminations de l’eau et de l’air, déjà observés aux États-Unis et au Canada, et des grands dérangements occasionnés par cette industrie (altération du paysage, bruit, dévaluation des propriété) ne vont pas s’envoler sous prétexte qu’on aura fait une étude environnementale."

 

Début de mobilisation contre l'exploitation des Gaz de Schistes en France

Le débat est d’actualité en France, le ministère de l’Ecologie venant d’annoncer un gel des travaux d’exploitation dans l’attente des conclusions d’une étude environnementale et le gouvernement promet de ne pas répéter les erreurs commises aux Etats-Unis.

"L’argument qui consiste à dire qu’on ne répétera pas les mêmes erreurs ne me parait pas convaincant. Les industriels le jurent toujours. Aux Etats-Unis, l’intérêt des compagnies gazières a eu raison de la démocratie. La bonne nouvelle, c’est que les choses sont en train de changer grâce à la mobilisation du public contre la fracturation hydraulique. "

 

"Madame Lepage, députée de l’Union européenne, qui témoigne de l’extrême complaisance du gouvernement Français à l’égard des gazières, et du caractère inacceptable de cette industrie dans les milieux peuplés."

 


http://www.youtube.com/watch?v=euNahJvghOY&feature=related

L'affaire a été rondement menée et bouclée  en France: toutes les dispositions prises à toute vitesse et en catimini, entre le 10 décembre 2010 et  fin Janvier 2011.

Circulez, y a rien à voir ! Ah! si, quand même, justement l'extrême complaisance...Posez-vous les bonnes questions : au fait, ces exploitations vont rapporter des sous, mais à qui ? Vous aurez quelques réponses dans cette entrevue.

A chaque fois que le sujet reviendra dans les médias, vous entendrez des beaux chants de sirènes vous dire que toutes les précautions sont prises, que l'on va exploiter proprement, on va vous jurer qu'on sait le faire et que s'il y a eu quelques fuites de produits toxiques, on va y remédier, en s'appuyant sur l'expérience des américains bla, bla, bla...

On vous dira aussi comme un certain ministre l'autre jour  à la télé que " grâce au Gaz de Schiste " c'est l'indépendance assurée en gaz pour des années (50, de mémoire). D'un côté le PDG de Total dit que ce n'est pas si sûr qu'on en trouve (cherchez l'erreur ? ) alors que parallèlement ont été investis des millions d'euros!Pétroliers aux abois peut-être ? par rapport à la diminution du pétrole exploitable, mais gravement inconséquents d'avoir engagé autant de millions dans ce qui pourrait être un fiasco, puisqu'ils ne sont pas si sûrs que ça qu'il y ait les quantités souhaitées. C'est vraiment tout et n'importe quoi., quand on ment faut être cohérent , non ? . En tout cas, pour les multinationales ou sociétés privées qui feront des trous au bon endroit, c'est le jackpot assuré puisque des zones entières leur sont offertes et qu'on leur offre en plus la tranquillité pendant 5 ans, renouvelables 2 fois...

Les Québecois qui ont étudié le sujet expliquent que c'est l'ensemble : exploration, exploitation, fin d'exploitation (rebouchage des puits, ensuite on va forer un peu plus loin) qui est dangereux.

Mme Lepage n'a certainement pas tout dit dans l'espace de cette entrevue, mais à notre avis il y a l'essentiel.

 Des élus prennent conscience du problème dans les régions concernées

http://www.youtube.com/watch?v=ErhZb-0RxEw&NR=1

 

Des élus européens informent leurs collègues

http://www.youtube.com/watch?v=CV0jHCfWkfM&feature=related

 

N'y aurait-il pas des techniques capables d'aider des populations sinistrées ? manquant justement d'électricité ?

On ne va pas réviser toutes nos pages, mais simplement on peut penser à ça.

Pourquoi ce genre de générateur de secours déjà évoqué dans nos pages le 24/08/2007 ne connait  pas un développement généralisé ?

Et puisque la catastrophe se situe au Japon, pays qui ne connait que trop bien le nucléaire (mais va-t-on nous dire, avec les centrales ce n'est pas la même chose, c'est du nucléaire civil *) on se pose des questions.

Par exemple, comment se fait-il que le générateur de Kawai n'ait pas pu émerger ? Les financeurs de Kawai n'ont probablement pas pu lutter contre les lobbies (nucléaire certainement) comme le laisse supposer la réponse donnée par T. Bearden.

* Voir le livre de Peter Pringle et James Spigelman : Les barons de l'atome -  Ed. Seuil 1982 - livre qui n'a reçu aucune pub et dont voici quelques mots de l'épilogue " Les adeptes de l'expansion nucléaire continuent à nous seriner leur vieille rengaine : nous n'avons pas d'autre choix. Elle est aussi fausse aujourd'hui qu'elle a pu l'être jadis. " Ce livre doit pouvoir se trouver encore, en occasion, ou sur une brocante l