ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

 Tout le site Quanthomme est accessible par 
www.quanthomme.fr
ou www.quanthomme.info ou 
www.quanthomme.com ou www.quanthomme.org

Retour à l'accueil TOUT Quanthomme Retour à l'accueil de la Partie 2 Retour à la liste des nouvelles   Accès au moteur de recherche

Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 09/10/2014 - mise à jour le 12/10/2014 voir en bas de page

Énergie nucléaire sans radioactivité ni GES: une percée MAJEURE !!!!!

Nous empruntons le titre de cette information à Pierre Langlois Ph.D., physicien, consultant  en mobilité durable, auteur et conférencier (www.planglois.com ) et bien connu de nos lecteurs.

Voici ce qu'il nous dit:

"Le 8 octobre 2014 est une date historique"

C’est en effet aujourd’hui qu’est sorti le rapport indépendant tant attendu sur la production d’énergie pendant plusieurs semaines sans arrêt du réacteur E-Cat de Andrea Rossi. Ce rapport est signé par Giuseppe Levi de l’Université de Bologne, Evelyn Foschi de Bologne, Bo Höistad, Roland Pettersson et Lars Tegnér de l’Université d’Upsala en Suède, et par Hanno Essén du Royal Institute of technology de Stockholm, également en Suède. Il est disponible ici

http://www.sifferkoll.se/sifferkoll/wp-content/uploads/2014/10/LuganoReportSubmit.pdf


Pour ceux qui n’ont pas suivi ce dossier, E-Cat est une abréviation pour Energy Catalyser. Le E-Cat est un petit contenant métallique dans lequel on insère une fine poudre de nickel et un composé en fine poudre également qui stocke de l’hydrogène et catalyse la réaction. Cette dernière s’amorce en chauffant ce mélange en poudre avec une résistance électrique, et elle dégage beaucoup plus d’énergie que l’énergie électrique fournie pour amorcer la réaction. C’est un nouveau développement beaucoup plus spectaculaire de ce qu’on appelait la fusion froide, découverte par Pons et Fleischman en 1989, avec un montage d’électrolyse d’eau lourde et du palladium. Toutefois, les énergies dégagées à l’époque étaient souvent inférieures à 1 watt, alors que la puissance dégagée par un E-Cat est de plusieurs milliers de watt. Mais, la science officielle a toujours rejeté la fusion froide en disant que l’expérience était difficile à répéter et qu’elle contredisait tout ce que l’on sait de la physique nucléaire. On est même allé jusqu’à accuser les chercheurs qui ont réussi, d’incompétents voire de fraudeurs. Pour vous rafraîchir les idées sur cette saga extrêmement désolante, je vous recommande les trois documentaires suivants.

http://www.youtube.com/watch?v=htgV7fNO-2k

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=UTvaX3vRtRA

http://www.youtube.com/watch?v=7FilflaqbVI

 

 

Et en français http://www.youtube.com/watch?v=dTR96XnqLZk

Nous ajoutons quelques pages de notre site

14.01.2012 La NASA reconnait le potentiel de la fusion froide

14.03.2012 Fusion Froide : un sujet sui devrait enfin faire du bruit, une vraie patate chaude pour les politiques et les scientifiques (incapables d'échapper aux pressions des lobbies pétroliers et nucléaires)

19012011 Rossi Energy Amplifier

et le site du Pr Bibérian http://www.cryofusion.org qui référence un reportage en DVD sur la Fusion froide

Notre site comporte un grand nombre de pages sur le sujet  FUSION FROIDE  trop nombreuses pour être toutes citées ici mais accessibles avec le moteur de recherche interne à notre site.

N'hésitez pas à taper dans notre moteur de recherche Bibérian, Longchampt,  Mallove,  Mizuno , Pons et Fleischman, Rossi, Vigier  etc. et dans les pages qui s'ouvriront vous trouverez encore bien d'autres noms de scientifiques et chercheurs en Fusion Froide


Retrouvons Pierre et la suite de son récit

 

Le petit réacteur, contenant 1 g de carburant en poudre, testé pendant 32 jours

Revenons aux expériences qui font l’objet du rapport sorti le 8 octobre 2014. Un petit réacteur, contenant 1 g de carburant en poudre, a été testé pendant 32 jours, en deux phases: une première de 10 jours et une deuxième de 22 jours. La photo ci-contre, tirée du rapport, montre le réacteur au centre, en céramique. Les trois tubes creux en céramique à chaque bout servent à isoler électriquement et thermiquement les fils d’alimentation du réacteur (éléments chauffants). Le réacteur a 2 cm de diamètre par 20 cm de longueur.
 

Dans la première phase de l’expérience, le réacteur a dégagé 3,2 fois plus d’énergie sous forme thermique que l’énergie électrique fournie, et après avoir augmenté la puissance de l’élément chauffant au 10e jour, il s’est dégagé 3,6 fois plus d’énergie thermique que l’énergie électrique fournie. Cela correspond à un coefficient de performance (Coefficient Of Performance, COP) de 3,2 et 3,6, ce qui est comparable à la thermopompe qui chauffe l’eau de ma piscine. La puissance nette dégagée (puissance totale dégagée moins la puissance électrique fournie) tout au long de l’expérience est illustrée ci-contre (tiré du rapport).


Fait remarquable, le réacteur a maintenu une température de 1400°C pendant la deuxième phase, correspondant à une puissance excédentaire de 2,3 kw (en plus du 900 watt électrique fourni) sans arrêt pendant 22 jours. Une telle puissance thermique en continu est suffisante pour chauffer ma maison en janvier (au Québec), avec 1 g de carburant par mois (ou moins) qui coûte moins de 0,02 $ (prix du nickel = 16, 7 $ US / kg). Même en décuplant le prix pour la mise en forme on arrive à 20 ¢ le gramme de nickel traité.

Un COP de 3,6 ne correspond pas à la limite de la technologie, mais plutôt à une valeur minimale. Les expérimentateurs n’ont pas voulu pousser le réacteur à fond mais plutôt obtenir des résultats stables avec un fonctionnement sécuritaire. L’an dernier un E-Cat avait fondu (contenant en acier), car l’énergie dégagée était trop grande.

La source de l’énergie dégagée est définitivement d’origine nucléaire, puisque l’analyse du carburant en poudre avant et après les 32 jours montre sans équivoque que plus de 90 % des isotopes légers du nickel ont été transformés en isotope lourd pendant le fonctionnement du réacteur. Pour mémoire, ce qui définit le type d’atome c’est le nombre de protons dans son noyau. Par exemple, le Cuivre a 29 protons (charge positive) dans son noyau alors que le nickel en a 28. Mais dans le noyau des atomes il y a également les neutrons (aucune charge électrique) qui sont aussi lourds que les protons, et leur nombre peut varier pour un même élément chimique. C’est ce qui fait qu’on a des atomes de nickel plus légers et d’autres plus lourds, qui constituent ce qu’on appelle les isotopes du nickel. La somme du nombre de protons et du nombre de neutrons dans un noyau atomique constitue le nombre de nucléons de l’atome, et caractérise les isotopes. Par exemple, le Nickel, dont le symbole chimique est Ni, peut avoir 58, 60, 61, 62 ou 64 nucléons. Ces chiffres correspondent aux 5 isotopes stables du nickel dans la nature. Par ailleurs, sur Terre, on retrouve la distribution suivante des isotopes de Nickel (Ni):

    - Ni 58  =  68,1 % des atomes de nickel dans la nature
    - Ni 60  =  26,2 % des atomes de nickel dans la nature
    - Ni 61  =  1,1 % des atomes de nickel dans la nature
    - Ni 62  =  3,6 % des atomes de nickel dans la nature
    - Ni 64  =  0,9 % des atomes de nickel dans la nature

Or, après 32 jours de fonctionnement du réacteur E-Cat les isotopes plus légers Ni 58, Ni 60 et Ni 61 ont été transformés en Ni 62, plus lourd, et la distribution isotopique mesurée est devenue

    - Ni 58  =  0,8 % des atomes de nickel après l’expérience
    - Ni 60  =  0,5 % des atomes de nickel après l’expérience
    - Ni 61  =  0 % des atomes de nickel après l’expérience
    - Ni 62  =  98,7 % des atomes de nickel après l’expérience
    - Ni 64  =  0 % des atomes de nickel après l’expérience

C’est donc la preuve qu’il s’agit bel et bien de réactions nucléaires. Mais ce qui est incompréhensible (pour le moment) c’est le fait que ces réactions nucléaires  n’émettent pas de radioactivité pendant la réaction, et que la poudre métallique n’est pas radioactive après 32 jours (pas de déchets radioactifs). C’est donc une énergie extrêmement propre dont les carburants sont très abondants et bon marché. Avec 1 kg de nickel on peut chauffer une maison unifamiliale pendant 200 ans!

Une autre preuve qu’il s’agit d’énergie nucléaire c’est la densité d’énergie très élevée contenue dans le carburant en poudre. Selon les dégagements d’énergie mesurés pendant les 32 jours de l’expérience, on obtient 1,6 millions de kwh/kg. Pour comparaison, l’essence en contient 12 kwh/kg !!! Le carburant en poudre contient donc 133 000 fois plus d’énergie dans le même poids!!! Et puisque l’essence contient 75 fois plus d’énergie par kilogramme qu’une batterie Li-ion, la petite poudre contient 10 millions de fois plus d’énergie qu’une bonne batterie Li-ion pour un même poids!!!!

Pour ce qui est de Andea Rossi, il travaille maintenant pour Industrial Heat, une nouvelle compagnie étatsunienne qui a acquis les droits pour le E-Cat, et a investi une vingtaine de millions dans l’aventure (Rossi était au bout de ses ressources financières). Voir

http://oilprice.com/Alternative-Energy/Nuclear-Power/Industrial-Heat-Acquires-E-Cat-Technology-Opening-Commercial-LENR-Frontier.html

En terminant, imaginons un peu ce que signifie une telle technologie. On pourrait

    - construire des serres chauffées pour les pays nordiques
    - dessaler l’eau de mer pour irriguer nos régions désertiques et donner de l’eau potable
    - chauffer nos bâtiments et maisons beaucoup moins cher qu’à l’électricité
    - construire un prolongateur d’autonomie à microturbine pour voiture électrique (plus besoin de bornes de recharge)
    - remplacer les bouilloires des centrales au charbon ou au gaz de schiste par une bouilloire E-Cat
    - remplacer le coeur des réacteurs nucléaire à l’uranium par une bouilloire E-Cat
    - construire des mini-centrales électriques décentralisées assurant une meilleure robustesse (redondance) que des grosses centrales très éloignées.

Pierre conclut: Je crois que c’est une très bonne nouvelle. Ne trouvez-vous pas?" Tout à fait d'accord Pierre! 

Mais quand verrons-nous un reportage sur la "Fusion Froide" dans un grand média et en français?

Il est toujours urgent de laisser sa chance à cette recherche scientifique et de penser

" à un monde disposant d'une énergie abondante
produite sans carburants fossiles et sans déchets nucléaires "

Dr Eugène Mallove

 


12/10/2014

En réponse aux questions que les lecteurs peuvent se poser, voici les explications et les évaluations de Pierre Langlois au sujet du E-Cat

Ecoutons-le:

"Concernant le E-Cat, certains d’entre vous m’ont demandé s’il y avait suffisamment de nickel produit pour satisfaire en énergie les habitants de la terre.

En abordant cette question, il faut bien réaliser tout d’abord que le nickel n’est pas consommé dans un E-Cat, il devient simplement légèrement plus lourd puisque les isotopes légers (Ni 58, Ni 60 et Ni 61) se convertissent en Nickel 62 (isotope plus lourd). À la fin de sa vie utile dans un réacteur E-Cat, le nickel peut donc être remis sur le marché pour ses autres applications, dont la principale consiste à l’intégrer avec d’autres métaux pour former des alliages, dont le plus connu est l’acier inoxydable. La résistance à la corrosion du nickel fait qu’on l’utilise également en placage pour protéger d’autres matériaux de l’oxydation.

Maintenant, pour les fins de mon évaluation je considère qu’on peut avoir un COP de 7 avec un E-cat commercial, soit le double de ce qui a été mesuré dans le rapport E-Cat du 8 octobre, et qui me semble réaliste à la lueur des faits présentés dans mon infolettre précédente sur la production d’électricité et les prolongateurs d’autonomie.

Dans le rapport du 8 octobre 2014 on apprend que 1,5 Mwh d’énergie thermique ont été produits avec 1 g de Nickel, et un COP de 3,6. Avec un COP de 7 on en produirait donc 3 Mwh.

Regardons maintenant combien d’énergie électrique est consommée par les 8 millions de Québécois. En 2011 c’est 186 million de Mwh que nous avons consommé. Si on veut électrifier complètement les transports au Québec (100 % des km) il faut ajouter 10%, ce qui nous donnerait une consommation de 204 millions de Mwh. En supposant un COP de 7 pour des centrales électriques E-Cat, on aurait une efficacité globale des centrales de 18 %. Il nous faudrait dont générer 5,5 fois plus d’énergie thermique, soit 1,13 milliards de Mwh par année. Pour connaitre la quantité de nickel requis il suffit de diviser par 3 Mwh (quantité d’énergie thermique produite par 1 g de nickel). On arrive alors à 377 tonnes de nickel. Pour 8 milliards d’habitants (1000 fois plus qu’au Québec), ça voudrait donc dire 377 000 tonnes de Nickel pour produire l’électricité et faire fonctionner nos véhicules. Or, la production minière mondiale de Nickel en 2012 a été de 2,1 million de tonnes. Voir

http://en.wikipedia.org/wiki/Nickel

C’est donc dire que la quantité annuelle de nickel requise pour 8 milliards d’habitants avec une consommation d’électricité effrénée comme au Québec et incluant l’électrification des transports routiers représenterait 18 % de la production minière mondiale de nickel. Mais en faisant un effort sérieux sur notre efficacité énergétique, qui est loin d’être optimale au Québec, on pourrait descendre à environ 14 % de la production mondiale de nickel. Car on sait qu’au Québec on chauffe nos maisons et édifices à l’électricité en très grande partie. Il serait beaucoup moins énergivore de chauffer directement avec un mini E-Cat que de le transformer en électricité avec un rendement de 18 %. Sans compter que l’isolation des bâtiments peut être améliorée. L’éclairage avec des diodes électroluminescentes consommant 6 fois moins d’énergie que les ampoules incandescentes pourrait également y contribuer de façon significative.  

Toutefois, n’oublions pas que les énergies renouvelables ont toujours leur place, que ce soit l’énergie solaire, éolienne, hydraulique ou géothermique. En comptant 50 % d’énergie renouvelable, ça fait diminuer la consommation de nickel à 7 % de la production minière mondiale. Et enfin, si le E-Cat peut atteindre un COP de 10, on tomberait à environ 5 % de la production mondiale de nickel.

Pour ce qui est des réserves mondiales de nickel, elles sont évaluées à 75 millions de tonnes métriques en 2013. Voir

http://en.wikipedia.org/wiki/Nickel

Avec une production minière de 2,1 millions de tonnes par année, il nous en resterait donc pour 35 ans, si on ne recycle pas plus. Il va falloir aller vers d’autres matériaux que l’acier, comme les fibres de carbone et l’aluminium.

La problématique d’une croissance exponentielle de la population et une croissance exponentielle des biens de consommation est une impasse inéluctable à laquelle il faudra faire face rapidement, entre autre en abolissant la sacro-sainte croissance économique qui dicte de toujours produire plus et consommer davantage, en prônant le jetable. Voici le graphique de la production de nickel depuis 1900 que l’on retrouve sur la page wikipedia référencée plus haut. C’est très éloquent...

 

Graphique de la production de nickel depuis 1900

Je termine en insistant sur le fait que le nickel n’est pas consommé dans un E-Cat. C’est la distribution de ses isotopes qui change. Il peut donc être réutilisé pour les autres utilisations. Dans l’immédiat, il faut mettre en place des mesures de recyclage du nickel beaucoup plus importantes.

Pour ce qui est du futur, on n’a pas encore considéré l’exploitation des ressources minières des océans, mais à l’évidence, ce qu’il faut développer c’est un générateur capable d’exploiter l’énergie du vide, car nos ressources minérales sont finies sur notre petite planète.

Toujours au sujet des derniers développements concernant le catalyseur d’énergie de Rossi (E-Cat), il est intéressant de savoir que le Directeur général de Elforsk (l’équivalent de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec en Suède) a écrit aujourd’hui un article dans le journal scientifique suédois NyTeknik sur la sortie du rapport sur le E-Cat. Il est à noter que plusieurs chercheurs suédois ont participé aux mesures et analyses de 32 jours sur le E-Cat, et que Elforsk a financé en partie ces expériences. Voir

http://www.nyteknik.se/asikter/debatt/article3854541.ece

Le texte est en suédois, mais j’ai utilisé le traducteur Google suivi de quelques corrections de styles, pour obtenir la traduction française suivante de l’article.  

PDG de Elforsk:

"Passons à la recherche sur les réactions nucléaires à basse énergie (LENR)"

DÉBAT. Nous ne savons pas si les résultats des derniers tests avec le catalyseur d'énergie peuvent être répétés et expliqués. Mais maintenant, nous obtenons des réponses et lançons une initiative de recherche suédoise, écrit Magnus Olofsson, Directeur Général de Elforsk.

''Hier, il a été annoncé des résultats surprenants d'une série d'un mois de mesures sur un catalyseur d’énergie. Le rapport a été rédigé par des chercheurs de l'Université d'Uppsala, KTH et l'Université de Bologne. Il décrit un dégagement de chaleur qui ne peut pas être expliqué par des réactions chimiques. Des changements isotopiques clairs dans le carburant analysé indiquent au contraire qu’il s’agit de réactions nucléaires à basse température. Il suggère que nous pourrions être confrontés à une nouvelle façon d'extraire l'énergie nucléaire. Probablement sans rayonnement ionisants ni déchets radioactifs. Cette découverte pourrait éventuellement devenir très importante pour l'approvisionnement en énergie dans le monde.

La partie centrale du réacteur est étroite et de 20 centimètres de long. Dans les expériences, le réacteur se maintient à une température allant jusqu'à environ 1 400 degrés Celsius. L’énergie nette développée sous forme de chaleur est de 1500 kWh. L'énergie thermique libérée était de trois à quatre fois l'apport d'énergie électrique. Le réacteur est rempli avec environ un gramme du combustible constitué par des atomes de nickel chargés d'hydrogène et des additifs sous forme de poudre.

Elforsk au cours des dernières années a suivi le développement de ce qu’on appelle maintenant réactions nucléaires à basse énergie, LENR. Elforsk a déjà publié une compilation des connaissances sur les LENR. Elforsk a également co-financé les mesures récentes et des mesures antérieures. Alors que les mesures antérieures ont montré une énergie excessive inexpliquée.

Si il est possible de réaliser et contrôler les réactions nucléaires maintenant indiquées, on peut s’attendre probablement à une transformation fondamentale de notre système énergétique en toute sécurité. Cela peut déboucher sur un approvisionnement énergétique décentralisé. L'électricité et la chaleur peuvent alors être produits avec des composants relativement simples. La production d’énergie bénéfique pour le Climat ne serait vraiment pas chère.

Dans la situation actuelle, nous ne savons pas si tout cela est trop fantastique pour être vrai. Les résultats de mesure indiquent qu'une nouvelle façon d'extraire l'énergie nucléaire peut avoir été découverte. Un petit groupe de scientifiques suédois sont profondément impliqués en essayant de comprendre la physique sous-jacente. La Suède a donc une chance unique d'être impliquée dans la recherche de pointe et le développement dans le secteur des LENR.

Elforsk est en train de construire une vaste initiative de recherche suédoise
. Plus de connaissance est nécessaire pour comprendre et expliquer les phénomènes. Engageons plus de chercheurs dans la recherche du phénomène, pour expliquer comment cela fonctionne. "

Magnus Olofsson, Directeur Général Elforsk

 


Pour ce qui est de la position officielle de Elforsk, en anglais, vous la trouverez ici sur le site du centre de recherche

http://www.elforsk.se/LENR-Matrapport-publicerad/

Notons que la Suède produit 40 % de son électricité avec des centrales nucléaires conventionnelles et qu’ils ont intérêt à s’en libérer.

Heureusement qu’il y a des gens visionnaires comme Magnus Olofsson, un Pdg allumé!"

 

 

Nous remercions vivement Pierre Langlois pour ces informations dont nos lecteurs comprendront toute l'importance.

Et nous le rejoignons totalement quand il dit :

"ce qu’il faut développer c’est un générateur capable d’exploiter l’énergie du vide"

Un ou des générateurs à usage domestique que nous attendons depuis longtemps, mais certains y travaillent sans bruit...illustres inconnus

 ...pour le moment ;-)

La recherche en France, en dehors des noms que vous connaissez déjà pour les avoir rencontrés dans nombre de nos pages, restera-t-elle, une fois de plus à la traîne de cette évolution fondamentale pour l'avenir climatique de la planète et pour la vie des générations futures qui auront des raisons d'en vouloir aux nôtres.

?