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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 06/02/2006 - mise à jour le 21/09/2006 - le 20/09/2008
Pour voir le chemin parcouru depuis le 20 septembre 2000, lire d'abord cette page, et puis, suivre toutes les nouvelles...
-1- Petit mémo L'aventure des "Pantone" en France depuis fin 2000 : des dates importantes -2- Des détails sur le tout début de l'aventure -3- 3 images en aide-mémoire pour le système "G" -4- SYSTEME Gillier-Pantone à la française : Système simple – Réactions complexes |
-1- Petit mémo Pour la petite histoire, chronologiquement, il y a d'abord eu en - juin 1995 : le brevet US du "Plasmatron" du MIT (Massachusetts Institute of Technology ) - août 1998 : un brevet aux USA obtenu par Paul Pantone pour son réacteur endothermique Introduction et développement du PMC Pantone en France - le 30.11.1998 : notre premier dossier sur Pantone, plutôt général, faute de documents plus techniques, puis - le 21.10.1999 : Pantone a offert à tous sa "recette" de base pour que chacun puisse construire son propre réacteur et vérifier le bien fondé du système - le 11.11.1999 : Jean-Louis Naudin ayant aussi trouvé ce système intéressant, a fait un plan du réacteur avec son bulleur et demandé à Pantone si c'était bien ainsi qu'il fallait comprendre son procédé. Pantone lui a bien sûr confirmé que le plan était correct et l'a même adopté (on pouvait encore le voir en juillet 2000 dans les précédentes versions du site de Pantone) - le 19.11.1999 : Jean-Louis Naudin a publié ce plan sur son
site http://www.jlnlabs.org
...Et puis le temps a passé là-dessus... De notre côté, nous avons seulement pu nous mettre aux TP en septembre 2000, et à partir de là, l'aventure des PMC Pantone en France est lancée, elle sera continue et sans cesse croissante
- 09. 09. 2000 : nos traductions en cours pendant l'été 2000 sont données à notre ami Michel David, il s'agissait des documents que nous avions, à savoir ceux parus sur Internet, sur le site de Pantone et le brevet de Pantone - 13. 09. 2000 : Michel David remontait ses manches et c'est ainsi que - le 20. 09. 2000 : après les premiers essais concluants, les premières mesures de contrôle de pollution étaient faites, les premières images, les résultats et vidéos mis en ligne sur le site de Jean-Louis Naudin (plus expert que nous pour diffuser rapidement ces données importantes) - le 27. 09. 2000 : nous avons pu mettre en ligne notre propre page sur le PMC Pantone et à partir de ce moment, les expérimentations se sont succédées, Jean-Louis a fait sa propre modification sur une tondeuse etc.etc. (voir ou revoir notre site de base et celui de Jean-Louis Naudin) - 08. 01. 2001 : création par Jean-Louis Naudin du premier forum sur yahoo groups PMC-France près de 1000 inscrits - 21. 01. 2001 : Michel David commence à donner dans ses pages (95 en 2006) des conseils techniques - 05. 05. 2001 : nous avons publié le montage fait au printemps 2001 par un agriculteur du Centre : c'est le célèbre tracteur n° 22. Ce montage d'essai, c'est M. G. qui en a eu l'idée après s'être exercé à Noël 2000 avec le montage de base - du pur Pantone - sur sa tondeuse. Idée que M.G. a soumise à notre ami Michel David et qui s'inspirait du PMC Pantone d'origine. S'inspirait : car dans le réacteur du tracteur n° 22, il ne passe que de "micro gouttelettes" d'eau ou de vapeur d'eau, brouillard d'eau, soumis à divers champs, ce qui apporte une facilité d'installation, le moteur n'étant pas modifié : c'est une autre manière d'utiliser le réacteur Pantone et d'obtenir de bons, et même de très bons résultats. Plus tard ce montage étonnera Pantone qui dira à Christophe Martz que "le dopage à l'eau via son réacteur ne peut pas marcher et ne marche pas" (sic) - le 11.10. 2001 : un élève ingénieur de l'ENSAIS - Strasbourg, Christophe Martz, présente au jury son banc d'essai d'un PMC Pantone, il obtient son diplôme d'ingénieur (pour télécharger son rapport d'expérimentations et d'analyses, voir à http://www.econologie.com/articles.php?lng=fr&pg=93 - 08. 02. 2003 : Daniel Dubourg apporte le premier témoignage de montage sur voiture officiellement publié dans notre site - 08. 02. 2003 : premier témoignage de montage en inox et en vertical avec réacteur incorporé dans le bulleur par l'ami de Bretagne Pascal Leblay - 16. 07. 2004 : le premier "spad, kit de l'association APTE prêt à installer est monté sur un camion - 16. 11. 2004 : le forum sur econologie prend la suite de PMC-France - 11.11. 2004 : la ZX d'Olivier S. est montée, voir sur le site econologie.com - 04. 02 .2005 : brevet d'amélioration du système par Christophe Martz et Olivier Sallelles http://www.econologie.com/articles.php?lng=fr&pg=1540 et des réalisations qui nous parviennent régulièrement : déjà 127 connues au 6 février 2006 dont plus de 63 sur gros moteurs de tracteurs, voitures, pelles mécaniques... L'aventure des PMC Pantone lancée concrètement en France fin 2000 est sans cesse croissante depuis. -2- 10 octobre 2005 Des détails sur le tout début de l'aventure
Paul, Jean-Louis, Bernadette, Michel, Antoine, Pascal, David et Cie… par Jean Depuis 1995, notre collecte d’information est commencée, notre axe de recherche privilégié se porte sur les générateurs magnétiques ou électromagnétiques. Le temps passe, journées bien remplies pour tous et nous nous retrouvons un jour de juin 2000 à constater que nous n’ avons toujours pas sous la main ce genre de générateur, et qu’en attendant, nous continuons de polluer la planète avec les moteurs de nos véhicules. Que pouvons-nous faire ? Dossier carburants alternatifs sous la main, nous examinons nos pistes, certaines ne sont pas encore exploitables. C’est sur le processeur Pantone que nous concentrons notre attention d’autant plus que nous avons le plan de Jean-Louis et la marche à suivre donnée par Paul Pantone. Michel pense que c’est réalisable. C'est parti ! Il y a donc au début cette formidable idée d’un certain Paul Pantone, américain d’origine, idée (brevetée en juin 1998) et qu’il avait auparavant concrétisée avec succès.. Pantone avait un système qu’il appelait endothermique (micro-raffinerie embarquée) et il annonçait qu'il pouvait réduire la pollution des véhicules de 90 % et diviser la consommation par 4 et même plus.
Et, ici, au coeur de la France, Bernadette traduit déjà brevet et textes…un premier dossier passe en novembre 1998, puis, l’ami Jean-Louis, appréciant la démarche de Paul qui, fin 1999, donne à tous le b.a ba pour expérimenter, fait un schéma issu de sa réflexion sur ce brevet, le soumet à Paul qui en bon américain répond "OK, c’est bon"!.
Nous transmettons toutes ces données à notre ami Michel qui retrousse ses manches et qui réalise la première réplication française de ce réacteur sur un vieux moteur de motoculteur récupéré sur un tas de ferraille. Imaginez l’aspect de ce vieux moteur : pas vraiment flatteur. Ce schéma peut être agrandi
Je me dis : si l’ami Michel, inventeur qui a travaillé pour l’INRA et autres administrations et à qui ni la mécanique, ni l’électronique, ni les moteurs ne font peur, accepte de réaliser un montage à la simple lecture du brevet et du premier dossier, c’est de bon augure et si ça marche avec ça, on pourra vraiment continuer. Quand il vient quelques jours plus tard nous présenter son travail, le moteur monté sur une planche, ça nous fait rire, mais quand après avoir insufflé dans les narines du moteur une petite dose de produit type "start pilot" il tire brusquement sur la ficelle, et que le moteur démarre, on est fous de joie et encore plus quand il rajoute de l’eau dans le bulleur. Et nous regardons ça de près le nez au-dessus du tuyau d’échappement, sans tousser. Alors, on décide d’aller voir notre garagiste, son mécanicien nous reçoit, suspicieux devant notre attelage spécial. "C’est quoi ce truc avec des bouts de tuyaux ?" "Juste un vieux moteur sans carburateur équipé d’un système qui vient d'un américain, et qu'on expérimente …"
Il nous pose quelques questions, mais ni Michel ni moi ne l’avons convaincu avec nos réponses. Alors Michel met de l’essence dans le bulleur et tire sur sa ficelle, ça démarre et même le moteur tourne impeccable. Nous demandons au mécanicien s’il peut analyser les gaz d’échappement. Quand même surpris il accepte de brancher notre "Goliath" (surnommé ainsi par Bernadette, rapport à David, tiens curieusement déjà un G ! ) sur son appareil qui venait juste d’être révisé, ça tombait bien.
Michel joue sur les vannes, le mécanicien regarde stupéfait l’affichage des mesures de notre engin et en reste sans voix. Si peu de pollution, c’est à peine croyable, ça peut rivaliser avec les échappements de voiture sortant d’usine et munis de pot catalytique. Et c’est là que Michel lui demande de l’eau. Il s’en va haussant les épaules, se fourrer sous le camion en cours de réparation. C’est l’épouse du garagiste qui nous tend une bouteille d’eau du robinet. Michel commence à verser de l’eau dans le bulleur, en rajoute, en rajoute et c’est alors que le mécanicien réapparaît, l’air plus qu’étonné car le moteur tourne de plus belle. On observe les cadrans de contrôle : les résultats sont encore meilleurs…
L’épouse du garagiste, ajoute, "eh ! bien, ils ne vont pas être contents les fabricants de pots catalytiques ! "... Bien vu !
Tiens tiens me dis-je, ce Pantone serait-il un petit génie ? Il n’y a pas de miracle en technique.
Ce n’est que la première partie de la naissance de cette aventure qui a évolué puisque, par la suite, la partie des gaz d’échappement qui allait dans directement dans le bulleur servira simplement à le réchauffer, comme un bain-marie….puis les bulleurs ont été séparés eau d’un côté, essence de l’autre, et puis dans certains cas, le bulleur a été supprimé, remplacé par des carburateurs modifiés, des vaporisateurs, des injecteurs etc. C’est là qu’intervient un agriculteur bio, devenu l’ami Antoine (monsieur G.), dont la conscience était perturbée par le fait que ses tracteurs avaient la désagréable habitude de trop polluer les terres qu’il cultive avec soin. Un jour, en livrant ses produits dans un magasin bio, il apprend notre existence, donc celle de nos premiers essais qui commencent à faire un peu de bruit.. Antoine nous appelle et nous demande s’il est possible de voir ce système fonctionner. Nous n’avions pas l’intention de faire des démonstrations, mais nous avons eu une bonne intuition en acceptant d’aller le rencontrer et même qu’il prévienne des collègues. C’était le 23 décembre 2000. Il faisait un froid de canard. Après un bon café en compagnie des agriculteurs venus voir notre "engin", après de solides explications du fonctionnement de notre montage, il était évident que ce n’était pas cela qu’ils attendaient, ce qu’ils voulaient c’était VOIR. Les gens de la terre sont comme ça, ils veulent du concret, et ils ont bien raison.
Une fois dehors, moteur calé du pied sur sa vieille planche, burette, démarrage, et voilà ça tourne…Sous les yeux effarés des témoins, le moteur fonctionne. Premier essai à l’essence pure, puis Michel dit
"Vous avez de
l’eau ?"
Et Antoine commence à verser dans le bulleur le contenu de la bouteille, au pif, un bon litre, le moteur continuant de tourner, imperturbable, sans changer de régime. On présente des mouchoirs blancs à la sortie du pot d’échappement plus que rudimentaire et ils restent blancs, on les renifle ensuite, aucune odeur d’hydrocarbures. Personne ne rigole, ne critique, tous ont un air grave, conscients sans doute qu’ils assistent là à quelque chose de capital, déjà pour le monde agricole. La suite de l’aventure ne fait que le confirmer.
Quelques jours plus tard je téléphone pour prendre des nouvelles, Mme G. décroche. Je lui demande où en êtes-vous ? " Vous n’entendez pas, derrière moi, c’est la tondeuse qu’Antoine a transformée et qui tourne …vous lui avez fait un drôle de cadeau » dit-elle en riant, « toute la famille en a profité, il n’a parlé que de ça et a attendu avec impatience que Noël soit passé pour courir acheter les fournitures qui lui manquaient! "
Ce n’est que quelques jours plus tard, voulant s’attaquer à l’adaptation sur un de ses tracteurs qu’il vient à Antoine une intuition de génie, qu’il nous expose ainsi qu’à Michel. Quelle idée ? Tout d’abord : garder dans son intégralité le moteur du tracteur pour pouvoir expérimenter avec ou sans le système. Ensuite, faire passer dans le réacteur seulement de très fines gouttelettes d’eau et ne plus brancher le réacteur sur l’admission du moteur, mais faire arriver ce qui sort du réacteur dans le filtre à air en obturant celui-ci (environ au 2/3) pour obliger le moteur à "sniffer" le contenu du réacteur. Et en chœur, nous lui avons dit : "Pourquoi pas, de toutes manières il faut essayer, à notre avis il n’y a aucun risque."
Le cobaye choisi est le MF de 95 CV (devenu ultérieurement n°22) outil de tous les jours, et Antoine se dit, vu le nombre de chevaux, par rapport à une tondeuse, il faut faire bonne mesure et c’est ainsi qu’il met 7 réacteurs en parallèle dans un gros tube. Pourquoi 7 ? eh ben ! comme ça ! Antoine est un bon bricoleur entretenant tout seul son parc de machines du domaine, il connaît bien les moteurs, sait souder, toujours prêt à fabriquer les pièces ne se trouvant plus dans le commerce. Tout ça n’est pas très scientifique, mais ce n’est pas le problème d’Antoine, ce qu’il veut c’est ne plus polluer et il sait que par voie de conséquence il consommera moins, de combien sera l'économie? aucune idée à ce moment là. Première question, quelle est la surface de filtre à air à obturer pour que le réacteur aspire bien et que le vide se fasse bien ? C’est ainsi qu’empiriquement il en arrive à laisser passer seulement 1/3 de l’air ambiant. Petit à petit, les résultats s’améliorent et le gros glouton qui consommait 21 litres / heure du précieux GO, se contente de 10 litres et réglage après réglage, le moteur tournant de mieux en mieux, se débarrassant de sa vieille calamine, la consommation descend à 5 litres avec en plus quelques litres d’eau. Et le pot crache une vapeur transparente pratiquement inodore et le mouchoir blanc reste blanc : pari gagné ! C’est alors là qu’Antoine s’en prend au MF de 60 CV mis à l’écart car c’est un empoisonneur environnemental crachant noir et à qui il faut une longue réhausse de pot d’échappement pour ne pas s’intoxiquer dit l'épouse d'Antoine.
Quand il nous le présente, il en est particulièrement fier : un seul réacteur, installé sur le flanc, réhausse enlevée, et une minute après le démarrage, le test du mouchoir est concluant.
Et c’est là que nous avons pensé : les français ont déjà le "système D" eh ! bien maintenant ils ont le "système G" ! Un réacteur Pantone adapté sans toucher au moteur et avec de sacrées performances.
La suite, vous la connaissez, "Mme Quanthomme" agissant sur les grandes distances webiennes, l’ami Jean-Louis aussi, des centaines d’agriculteurs se sont équipés en Bretagne, dans le Sud-Ouest, le Nord…le Centre…expérimentant ce système G, agaçant les uns, réjouissant les autres. Des reproductions du système G se mettent à fleurir dans les champs et les foires bio. Ils l'ont VU , ils l'ont FAIT, ils sont CONVAINCUS !!! Et ils se sont tous mis à cogiter dur. Et si on faisait comme ci ou comme ça.... Et voilà que Pascal L. (n° 42) a l’idée de concentrer le montage dans une seule "gamelle" le tuyau d’échappement la traversant, assurant ainsi le chauffage de l’eau, le réacteur VERTICAL baignant dans le bain-marie, et tout ça, en INOX.
Et maintenant, c’est vrai que les tracteurs d’aujourd’hui, ont fière allure, passés par les mains d’Antoine, de Pascal, d’Hervé, d’Urbain et Cie...
Ils sont un peu comme ça nos paysans (et ce n’est pas péjoratif), enfin ceux que l’on connaît. Quand ils versent l’eau dans la nourrice qui va leur permettre de travailler la journée, ils ne pensent pas hypothèses, théories sur le pourquoi-du-comment-ça marche, vortex, plasmas etc. ils veulent du CONCRET, du VRAI, de l’EFFICACE. C’est la jauge de carburant qui compte et ce qui sort du pot d’échappement, car ils connaissent parfaitement ce qu’ils consommaient avant, pour le même travail et ce que leur pot rejetait comme bouffées noires dans les accélérations. Mais ça ne les empêche pas d’avoir leur petite idée sur le pourquoi-du-comment.
Juché sur son tracteur, Antoine rigole dans sa moustache, lui qui voit défiler dans sa ferme, des ingénieurs, des professeurs, des étudiants, des paysans, des gars de chez Peugeot par exemple, et même un ministre d’un pays d’Afrique qui a réussi l’exploit de le retrouver ! Il veut bien passer un peu de temps à expliquer, mais n'aime pas les curieux...
En tout cas, c’est le dernier de ses soucis, car, il a depuis bientôt 5 ans de travail, démonté ses moteurs et vu qu’ils étaient impeccables, comme rajeunis. Je pense que, pour lui, il a donné à renifler à ses tracteurs une bonne petite brume d’après orage. Pas scientifique tout ça, Antoine !... Et quand je lui dis que d’autres ne croient pas à ses performances et ses résultats, il me répond : "ce n’est pas difficile à fabriquer, ils n’ont qu’à le faire." Et certains l'ont fait !
-3- 06 décembre 2005 3 images en aide-mémoire pour Système G (réacteur Pantone à la française)
Tous ces schémas sont dans nos sites, avec les détails de montage des réalisations publiées. Notez qu'à partir du montage du tracteur 42 dont sont issus les montages actuels (dont les spad) le réacteur est placé verticalement, et est incorporé au bulleur. Cependant il est tout à fait possible de faire un montage comme celui du tracteur 22, en isolant bien le réacteur, ce qui permet parfois de réduire les longueurs de tubulures afin de récupérer le maximum de chaleur. -4- 15 décembre 2005 SYSTEME G réacteur Pantone à la française Réflexions par Jean Soarès
à bulleur à eau seule :
Réflexions (Jean Soarès)
Le système G (initiale du nom de
l’agriculteur qui pour la première fois a pensé à ce genre d’utilisation)
est une autre façon d’utiliser le réacteur Pantone.
Nota : En affinant les
interprétations de ces textes, moins polluer avec ses moteurs n'est pas un
délit, au contraire
Schéma Xavier Faure
L’étude basée sur la thermodynamique faite par Michel David est très intéressante mais les bons résultats confirmés par le nombre et la durée des expérimentations semblent venir aussi du fait que les micro gouttelettes d’eau viennent frotter sur les parois du tube intérieur. Ce sont les travaux de Armstrong et de Thomasi (1875) (Annexe 1) qui nous apprennent que pour créer un fort champ électrique statique et magnétique, il faut que les molécules d’eau frottent sur les parois métalliques…Elles créent ainsi de micro étincelles qui vont venir percuter les molécules d’eau dans cet espace déjà chauffé par les gaz d’échappement, le transformant en chambre de volatilisation et en créant un effet de micro orage. L’aspiration du réacteur va créer une turbulence dans l’eau chauffée du bulleur et ce sont les particules les plus fines qui seront aspirées par le réacteur. C’est pour cela que le bulleur doit avoir une certaine hauteur et qu’au besoin, à la sortie du bulleur, un tampon métallique peut être placé, sans toutefois nuire à l’aspiration. Le bulleur n’a pas besoin d’être très grand ce qui permettra de chauffer plus rapidement, et peut être alimenté par un réservoir annexe comme il est expliqué dans les pages de M. David. (L’évaporation est plus grande quand la pression baisse d’où l’évaporation sous vide à des fins industrielles) La quantité ou volume d’air-plasma demandée par le moteur ne changeant pas, il n’est pas toujours utile de mettre plusieurs réacteurs ce qui risque de nuire à la qualité de la dépression. Seuls les gros moteurs le justifient.
Une appellation trompeuse : les moteurs dits « à eau. »
Dans la littérature scientifique, technique, on parle de moteurs fonctionnant avec injection d’eau. C’est exact, des brevets ont été déposés, entre 1895 et 1900 sur des moteurs fonctionnant avec toutes sortes de carburants et addition d’eau. Le premier fut sûrement Viet de chez Dedion-Bouton en 1895, suivi par Hornsby en 1897 qui travailla surtout sur les engins de chantier, Banki en 1898 à Budapest et Vernet et Clerget, vers 1900, ces derniers alimentant un moteur Diesel avec 3 injecteurs dont un était réservé à l’eau. Mais l’eau, dans ces systèmes, n’était utilisée que pour réguler l’explosion ou la combustion, et éviter auto allumage et cliquetis. Parfois, certains avaient
remarqué une augmentation de puissance… puissance utilisée par la suite
dans l’aviation pour échapper à l’ennemi, mais les casses étaient
fréquentes.
L'image peut être agrandie De gauche à droite, Sinclair Lewis (1885-1951), Prix Nobel de littérature 1930, Frank Kellogg (1856-1937), Prix Nobel de la paix 1929, Albert Einstein (1879-1955), Prix Nobel de physique 1921, et Irving Langmuir (1881-1957), Prix Nobel de chimie 1932. Source Encyclopædia Universalis 2005
Si l’on considère que dans le cœur du réacteur Pantone en système G, les micro
gouttelettes d’eau subissent des décharges électriques saccadées, ne
serait-ce que par les cycles du moteur (et l’effet serait encore augmenté
si on utilisait en plus un distributeur comme Michel David l’a conseillé
dans ses pages 5, 10, et 14), on obtiendrait alors une électrisation des
molécules d’eau particulière.
Dr Eugène Mallove - Source Jeane Manning
Dans un fond de cuve, les
garagistes brûlaient de l’huile de vidange, une tôle de fer était
maintenue dans la flamme, un goutte à goutte d’eau sur la plaque rougie
augmentait considérablement l’efficacité du système et diminuait la
pollution. La possibilité de fonctionner à
l’eau de mer peut, peut être nous faire « glisser » vers la « fusion
froide », la présence du deutérium (vingt grammes par tonne d’eau de mer)
pourrait servir « d’allumette ». L’action catalytique du
nickel n’est- elle pas à étudier aussi ?
Pour moi, les résultats différents obtenus par les
nombreux expérimentateurs à partir du système G ne m’étonnent pas. Une raison de plus pour étudier
le système G…
Ne pas oublier aussi que
Textes d'hier et d'aujourd'hui...
Thomasi champ électromagnétique
A noter : Monsieur Becquerel qui a exécuté d'importants travaux a vu que, entre tous les gaz, l'oxygène était celui qui avait le plus grand pouvoir magnétique et qu'un mètre cube de ce gaz condensé agit sur une aiguille aimantée comme 5, 5 grammes de fer. Une des plus belles expériences de Faraday est celle par laquelle, après bien des essais infructueux, il réussit à réaliser l'aimantation de la lumière."
2 - Plasmas L'appellation « plasma » couvre en réalité une très grande variété d'objets physiques de températures et surtout de densités très différentes. L'état plasma nous est peu familier sur Terre. Il constitue cependant l'essentiel de l'Univers, puisque les étoiles, les espaces interstellaires et intergalactiques sont des plasmas. Plus près de nous, dans l'environnement terrestre, la magnétosphère et l’ionosphère appartiennent également à cette catégorie. Dans la vie de tous les jours, on trouve encore des plasmas dans les tubes à décharges électriques (tubes à néon), les arcs électriques, les éclairs atmosphériques ou les aurores boréales. À certains égards, les électrolytes ou les électrons dans les métaux peuvent également être considérés comme des plasmas. Enfin, les plasmas très chauds, dont la température est de l'ordre de la dizaine ou de la centaine de millions de kelvins, sont étudiés en laboratoire pour réaliser sur Terre de façon contrôlée la fusion thermonucléaire, à l’image de ce qui se passe dans les étoiles, où elle est la source qui fournit l'énergie qu'elles rayonnent. … Les mouvements des électrons et des ions du plasma sont essentiellement gouvernés par les champs électriques et magnétiques qui règnent dans le plasma, parfois également par les collisions de ces particules entre elles ou avec des particules neutres. C'est là la différence principale avec l'état gazeux, où les collisions jouent le rôle dominant. En retour, ces mouvements de particules chargées créent des accumulations de charges et des courants électriques qui modifient la structure et l'évolution du champ électromagnétique. Outre l'électromagnétisme, l'étude des plasmas met également en jeu l'hydrodynamique, en particulier la magnétohydrodynamique, pour traiter les écoulements de plasmas ; la théorie cinétique, pour étudier les écarts à l'équilibre thermodynamique de la répartition en vitesse des particules ; la physique atomique, pour déterminer les niveaux d'énergie des molécules, atomes, et ions, et leurs degrés d'occupation ; la chimie, pour décrire les réactions dans les gaz faiblement ionisés ou sur les surfaces adjacentes ; enfin la physique non linéaire, pour traiter le comportement des ondes de grande amplitude se propageant dans les plasmas….. Les premières études sur les décharges, effectuées par le physicien britannique Michael Faraday, remontent aux années 1830. L'établissement des équations de Maxwell (1864), la découverte de l'électron en 1897 par le Britannique Joseph John Thomson (Prix Nobel de physique 1906) et la compréhension de la structure de la matière qui a suivi ont permis l’avènement de la physique des plasmas au XXe siècle. Le mot « plasma » apparaît lui-même dans les années 1920, sous la plume de l'Américain Irving Langmuir (Prix Nobel de chimie 1932)…. Tout champ magnétique dans lequel se trouve plongé le plasma tend à incurver les trajectoires des particules chargées, qui s'enroulent autour du champ avec une vitesse angulaire appelée fréquence cyclotron... Les plasmas sont le siège de phénomènes ondulatoires très variés, en particulier en présence d'un champ magnétique brisant le caractère isotrope du plasma. Au moins pour les ondes de faible amplitude, on peut toujours se ramener à l'étude des ondes planes où toutes les grandeurs associées à l'onde, champ électrique, champ magnétique, perturbation de densité, etc., s'écrivent sous la forme A(r,t) = A0 cos(yt - k.r - f) où y est la fréquence angulaire, k le vecteur d'onde et f la phase de l'onde considérée…. La formation de vagues à la surface de l'eau sous l'effet du vent ou le développement de la turbulence dans les écoulements hydrodynamiques à nombre de Reynolds élevé sont des manifestations familières des instabilités et de la turbulence dans les fluides. Les plasmas, qui sont des fluides constitués de particules chargées, peuvent être de même le siège de nombreux phénomènes instables, conduisant éventuellement à une turbulence développée. L'existence d'un grand nombre de types d'ondes dans les plasmas y rend possible des formes très variées d'instabilités et de turbulence. Les instabilités qui se développent dans un plasma sont toujours le résultat d'une situation hors équilibre. Le plasma peut, par exemple, occuper une région de l'espace et chercher à se déplacer vers une autre, plus favorable du point de vue énergétique : c'est le cas des instabilités magnétohydrodynamiques qui affectent le confinement magnétique des plasmas et qui peuvent conduire à des déplacements macroscopiques du plasma dans son ensemble. Plus spécifiques de l'état plasma, les instabilités dites « cinétiques » mettent en jeu l'interaction des ondes se propageant dans le plasma et de groupes de particules, appelées « particules résonantes », dont les vitesses s'accordent avec les vitesses de phase des ondes considérées. L'instabilité se développe alors dans l'espace des vitesses et peut conduire à une modification importante des fonctions de distribution des particules. C'est par exemple le cas des instabilités faisceau-plasma, déclenchées par le passage dans un plasma de faisceaux de particules chargées. Les instabilités et la turbulence qui en résulte tendent à reconstituer des fonctions de distributions maxwelliennes. Enfin, si le plasma est traversé par une onde, en particulier électromagnétique, de grande amplitude, les oscillations des particules chargées au sein de cette onde peuvent donner lieu à l'excitation progressive d'ondes secondaires (deux ou plus) qui pompent l'énergie de l'onde de grande amplitude. Ces instabilités sont dénommées « instabilités paramétriques », par analogie avec les phénomènes de résonance paramétrique en mécanique. On parle aussi de couplages non linéaires d'ondes dans la mesure où le développement de ces instabilités peut être relié au caractère non linéaire de la réponse du plasma au champ électrique des ondes. Ces instabilités jouent un rôle crucial dans l'interaction d'ondes laser avec les plasmas… Les instabilités dans les plasmas ont pour effet de redistribuer les particules dans l'espace réel ou dans l'espace des vitesses, ou bien encore de redistribuer l'énergie entre les différentes ondes susceptibles de se propager dans le plasma. La redistribution des vitesses dans l'espace s'accompagne d'une modification du spectre des ondes, l'ensemble pouvant dans certains cas être décrit par une théorie « quasi linéaire » qui prédit en particulier que les particules se réorganisent de façon à stabiliser les ondes initialement instables… Les états turbulents qui résultent du développement des instabilités peuvent être de nature différente en fonction des caractéristiques initiales du plasma et des causes des instabilités. Ainsi, on qualifie de turbulence magnétohydrodynamique l'état issu du développement d'instabilités magnétohydrodynamiques, ou de turbulence de Langmuir l'état résultant d'oscillations, rendues désordonnées par des mécanismes instables, de type plasma électronique… La dénomination « plasmas froids » recouvre en fait les gaz partiellement ionisés, dont la température reste modérée, atteignant 104 à 105 K, bien en deçà de la température des plasmas chauds. Dans ces plasmas, les collisions élastiques ou inélastiques des électrons et des ions avec les particules neutres (atomes et molécules) sont fréquentes et dominent certains aspects du plasma. En général, le plasma est créé par décharge dans un gaz entre la cathode, chargée négativement, et l'anode, chargée positivement. Un gaz partiellement ionisé peut également être créé par interaction d'un faisceau laser d'intensité modérée avec une cible solide... Depuis les lampes à arc au carbone de la fin du XIXe siècle et les lampes à décharges luminescentes, les applications industrielles des plasmas froids se sont considérablement diversifiées, et cette diversité est due à la variété des configurations géométriques, des paramètres physiques (densité, température, fréquence et intensité des potentiels électriques appliqués) et de la nature du gaz ambiant (inerte ou réactif) ou des parois solides constituant les électrodes ou se trouvant en contact avec le plasma… On réserve le nom de plasmas thermiques aux plasmas relativement denses, en équilibre thermodynamique (au moins localement), et produits par des décharges du type arcs électriques ou de type radiofréquence, ou par des torches à couplage inductif. Ces plasmas sont essentiellement présents ou utilisés dans les appareils de coupure électrique (interrupteur à plasma en électronique de puissance), dans le traitement métallurgique, le traitement thermique, la soudure, ou le traitement des déchets ou des polluants... Les plasmas froids à basse pression sont, au contraire des plasmas thermiques, hors équilibre thermodynamique. Les températures des diverses populations sont différentes les unes des autres (en particulier Te > Ti à cause du faible taux d’échange d’énergie des électrons), et on peut également distinguer les températures vibrationnelles et rotationnelles associées aux degrés de vibration et de rotation des molécules du gaz. En outre, les distributions des vitesses des particules chargées s’écartent sensiblement des maxwelliennes. La magnétohydrodynamique (M.H.D.) est une branche de
la physique consacrée à l'étude des mouvements des fluides conducteurs de
l'électricité en présence de champs magnétiques. Elle s'applique aux
métaux liquides (mercure, métaux alcalins fondus),
aux gaz faiblement ionisés et aux plasmas.
3 - Mouvement vibratoire et sonore produits par les courants
Source Encyclopædia Universalis 2005
Source Encyclopédie Hachette Multimédia 2005
Source : J. Lamglebert, Traité de Chimie 1878
6 - Palladium et hydrogène (1865) : remarques intéressantes
Source : Alexis Clerc, Physique et Chimie, fin XIX ème
7 - Plasmatron – extrait de notre page ..."Le système choisi de préférence est un Plasmatron à eau qui utilise l'amélioration ("reformage") de la vapeur de la source hydrocarbure. En raison de la très grande efficacité du Plasmatron et dans l'option de fonctionnement où seule une partie de l'hydrocarbure est transformée en gaz riche en hydrogène, l'ensemble a une bonne efficacité, bien que l'on utilise de l'électricité produite par le moteur pour alimenter le Plasmatron. Le Plasmatron ne fait pas que produire du gaz riche en hydrogène pour le moteur, il permet en outre d'y injecter du gaz combustible à haute température ce qui rend la combustion totale et réduit ainsi les polluants émis. Dans un Plasmatron à eau, la quantité d'hydrogène du gaz est augmentée, la vapeur étant le gaz à l'oeuvre. Ce qui sort du Plasmatron c'est 75 à 80 % d'eau et 20 à 25 % de CO. Dans le cas où le gaz fortement hydrogéné est le seul carburant à entrer dans le moteur, il est à noter que le produit de combustion, l'eau, alimente le fonctionnement du Plasmatron. ""
Après ce bref tour d'horizon, issu des nombreuses observations qui ont pu être faites grâce aux résultats et observations donnés par les expérimentateurs de système G Pantone à la française (qu'ils soient remerciés de leur contribution apportée à l'enrichissement des données acquises depuis 5 ans), il reste encore beaucoup de questions...
A force de se pencher sur les questions on finira bien par tomber dans les réponses ! Jean Soarès
16 mars 2006 L'ami Bruno (que nous remercions vivement) nous transmet souvent ses moissons d'informations intéressantes. Dernièrement, il a trouvé ceci :
C'est un complément qui peut donner un éclairage supplémentaire à ceux qui ont trouvé matière à réflexion dans cette page.
Après cet aperçu, il est recommandé de prendre connaissance du dossier sur notre site de base, sans oublier les pages de conseils pratiques donnés par Michel David et bien entendu des réalisations que de sympathiques expérimentateurs nous font parvenir plus de 127 au 06 février 2006. |
Et maintenant? Vous voulez faire votre propre montage Gillier-Pantone ?
Allez vite voir les réalisations faites depuis 2000