|
ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller
Tout le
site Quanthomme est accessible par
|
|||
Retour à l'accueil TOUT Quanthomme | Retour à l'accueil de la Partie 2 | Retour à la liste des nouvelles |
![]() |
30 novembre 2004 Regroupement des nouvelles concernant la Fusion froide parues depuis le 1 er juin 1999
Jean-Paul Biberian Spécialiste en physique des surfaces, il a expérimenté pour évaluation, à la demande du CEA, plusieurs procédés de ‘’Fusion Froide’’ (production anormale de chaleur et probables événements nucléaires dans des systèmes à électrolyse, ce qui semble contredire des lois physiques établies, et pourrait déboucher un jour sur une nouvelle source d’énergie). Les résultats positifs, l’ont convaincu de la réalité du phénomène. Il a publié des propositions de physique théorique à ce sujet, et participé aux congrès internationaux sur la fusion froide. Il s’est également intéressé, lors d’une conférence récente, à l’histoire des révolutions scientifiques et à la question de savoir si de nouvelles révolutions sont aujourd’hui envisageables. Compte rendu de la 7 ème ‘’International Cold Fusion Conference’’ à http://www.padrak.com/ine/NEN_5_9_2.html Le huitième Congrès International sur la Fusion Froide ICCF8 aura lieu en Europe
Villa Marigola, Lerici (La Spezia) en Italie du
21 au 26 Mai 2000 http://www.frascati.enea.it/iccf8
ou contacter le secrétariat à l’adresse suivante
: Maria Luisa Ciceroni ENEA C.R Frascati, Via Enrico Fermi 45 00044 Frascati (Roma)
Italy Sous la présidence de F. Scaramuzzi, et de A. de Ninno pour l’Organisation de la Conférence, de nombreux scientifiques sont attendus comme J-P Biberian (France), T. Bressani (Italie), H. Ikegami (Japon), F. Jaeger (USA), J. Kasagi (Japon), X.Z. Li (Chine), M. McKubre (USA), G. Miley (USA), K. Ota (Japon), G. Preparata (Italie), N. Samsonenko (Russie), C. Sanchez-Lopez (Espagne), M. Srinivasan (Inde), A. Takahashi (Japon)… Pour la plupart ces ‘’ grands noms ‘’ de la recherche en Fusion Froide sont cités dans notre site dans la partie " Sur la piste de l’Energie Libre, sous le titre Fusion Froide et Plasmas. " 15 juin 2000…Giuliano Preparata s'en est allé … La dernière
livraison de Science Frontières de juin 2000 nous apporte la triste nouvelle du
décès de Giuliano Preparata. " Quoi d'étonnant si après s'être interrogé sur le rayonnement gamma venu du fin fond de l'univers, c'est le soleil, notre étoile, qu'il est allé regarder en face sous le prétexte de mesurer le flux de neutrinos qu'il déversait sur nous : est-ce un hasard si de la masse de cette particule étrange, qu'aucune matière n'arrête et qui se déplace à la vitesse de la lumière dépend l'avenir du monde ? " Rappelons
comme le dit si bien l'éditorialiste que ce brillant physicien théoricien des
hautes énergies et des particules élémentaires était venu défendre à Science
Frontières son ami Jacques Benveniste dont la théorie était loin de le
surprendre. Nous avions évoqué ce grand savant dans nos pages dans la rubrique " Sur la piste de l'Energie Libre " sous le titre Fusion Froide. Un site qui devrait intéresser nos lecteurs : "Graines de Science" http://membres.lycos.fr/grainedescience/sommaire.htm Voici un extrait de leur présentation : " Les
transmutations biologiques de Kervran* comme approche pour montrer la
possibilité des transmutations à faible énergie, type fusion froide. "
L'association
a besoin de moyens financiers et humains pour soutenir ces recherches. Le projet
est de créer un laboratoire sans murs, dans lequel chaque personne intéressée
aurait un rôle, du professionnel averti au bricoleur éclairé. - Un soutien
financier. - Un savoir
professionnel. Les
transmutations biologiques recouvrent un champ pluridisciplinaire, où les
échanges entre spécialistes sont d'une nécessité absolue. L’initiateur du site "Graines de Science"
Nos lecteurs l'ont peut-être déjà rencontré, au festival Science Frontières, dans la revue du même nom par exemple, ou dans notre site dans la partie traitant des chercheurs en Fusion Froide " Jean-Paul Biberian a trente ans d'expérience dans la recherche scientifique. Maître de
Conférences à la Faculté des Sciences de Marseille-Luminy, il est aussi
ingénieur en électronique et physique nucléaire, Docteur ès Sciences en
Physique, à l'Université Pierre et Marie Curie à Paris. Il a séjourné aux
Etats-Unis à deux reprises à l'Université de Californie à Berkeley. * Des ouvrages
de Louis Kervran SONOLUMINESCENCE - FUSION FROIDE Une percée scientifique importante sur un sujet encore très brûlant… Le numéro de Science, un magazine dont la sortie est prévue le 8 mars prochain va publier un article important de Rusi P. Taleyarkhan de Oak Ridge National Laboratory (Tennessee). Dans ce papier, R. P. Taleyarkhan et ses collègues C. D. West, J. S. Cho, R. T. Lahey Jr., R. I. Nigmatulin, et R. C. Block affirment avoir vu la preuve d'une fusion nucléaire des noyaux d'atomes d'hydrogène (recréant le processus qui se produit dans le soleil) dans un bocal de solvant organique, sur leur paillasse de laboratoire et à température ambiante. Jusqu'à présent cette fusion a été accomplie dans les armes atomiques ou dans d'énormes et coûteuses machines et à des températures extrêmement élevées. Au cas où ces informations ne pourraient paraître, le magazine Science vient de les publier gratuitement sur le web le 5 mars. Il est possible de les consulter aux adresses suivantes. "Evidence for nuclear emissions during acoustic cavitation"
PHOTO and a
VIDEO
de l'expérience de sonofusion de Taleyarkhan http://www.sciencemag.org/feature/data/hottopics/bubble/1067589.pdf L'annonce comprenant tous les autres liens http://www.sciencemag.org/feature/data/hottopics/bubble/index.shtml "Evidence for Nuclear Reactions in Imploding Bubbles"- Commentaire de F. D. Becchetti http://www.sciencemag.org/feature/data/hottopics/bubble/1070165.pdf " 'Bubble Fusion' Paper Generates A Tempest in a Beaker" par Charles Seife du magazine Science http://www.sciencemag.org/feature/data/hottopics/bubble/1808.pdf "Bubble Fusion Furor" (avec souscription et mot de passe)
http://sciencenow.sciencemag.org/cgi/content/full/2002/304/1 "Bubble Fusion Furor" (avec souscription et mot de passe)
http://sciencenow.sciencemag.org/cgi/content/full/2002/304/1 L'annonce de cette stupéfiante affirmation par l'équipe de R. P. Taleyarkhan aurait des conséquences importantes vis à vis de la prolifération du nucléaire et offrirait potentiellement à l'humanité une source d'énergie propre et illimitée. APERCU DE L'EXPERIMENTATION DE R. P. TALEYARKHAN Les travaux de R. P. Taleyarkhan et de ses collègues sont reliés au phénomène connu en tant que cavitation acoustique, phénomène dans lequel des ondes sonores vibrant dans un fluide créent de minuscules bulles et les font ainsi se dilater et se comprimer. Sous certaines conditions, ces bulles émettent de minuscules flashes de lumière quand elles s'effondrent, ce que l'on nomme sonoluminescence. (Voir dans notre site à la section Sur la piste…Systèmes à air, eau …notre page intitulée Quelques mots sur la sonoluminescence…) En bref, selon les scientifiques de l'équipe de R. P. Taleyarkhan : Dans des expériences de cavitation avec de l'acétone au deutérium, une activité supérieure au niveau de base de désintégration du tritium a été détectée . De plus la preuve d'une émission de neutrons proche de 2,5 millions d'électrons volts (MeV) a également été observée, comme on pourrait s'y attendre pour une fusion deutérium - deutérium. Des simulations hydrodynamiques de " shock code " confortent les données observées et ont indiqué des conditions d'implosion de bulles fortement comprimées et chaudes (106 à 107 kelvin) telles que celles exigées dans des réactions de fusion nucléaire. L'expérience débute avec un petit cylindre d'acétone dans lequel tous les atomes d'hydrogène ont été remplacés par du deutérium (forme lourde d'hydrogène extraite de l'eau de mer et qui a un neutron en plus). La plupart des noyaux d'hydrogène ont un seul proton alors que les atomes de deutérium ont une particule supplémentaire, un neutron, cette forme est quasiment autant double que lourde et assez instable. L'équipe de R. P. Taleyarkhan a soumis le cylindre à des ondes acoustiques. En même temps ils ont éliminé l'acétone au deutérium avec des neutrons hyper rapides. Les neutrons dont chacun porte une énergie de 14 MeV ont cassé les molécules d'acétone en leur donnant un " punch " d'énergie. " On obtient une vaporisation à petite échelle "dit R. P. Taleyarkhan . Les poches de vapeur font des bulles et les font grossir jusqu'à environ 1 mm, cette taille étant bien plus grande que celle de bulles obtenues normalement dans un champ acoustique. Les bulles grossissent jusqu'à être géantes, visibles à l'œil nu. L'effondrement catastrophique d'une bulle dont la taille passe de 1 mm à quelques nanomètres réchauffe l'acétone au deutérium à un tel point que les atomes de deutérium entrent en collision et fusionnent. C'est ce qu'annonce et soutient cette équipe de recherche. " Nom d'un chien ! ça me déprime de ne pas avoir fait cette expérience ! " dit Lawrence Crum, expert en sonoluminescence (Universités Washington et Seattle) et qui reconnaît avoir lu le papier pour Science (dont les éditeurs ne révèleront pas l'identité des autres lecteurs ). L. Crum ajoute : Quand du deutérium fusionne avec du deutérium, 2 choses peuvent se produire : - Les deux peuvent former un atome d'H 3 ou tritium (avec un proton et deux neutrons, principe utilisé en 1945 pour la bombe H) pendant que les protons en trop s'éjectent à toute vitesse avec environ 3,02 MeV (et dans l'appareil ils seraient rapidement absorbés par l'acétone) - les deux peuvent faire un noyau d'hélium 3 pendant que le neutron en trop s'échappe avec 2,45 MeV. Contrairement au proton , il s'échapperait du bain d'acétone. R. P. Taleyarkhan et ses collègues affirment avoir détecté des neutrons dont les énergies sont en accord avec des émissions à 2,45 MeV. Les deux effets disparaissent quand on remplace l'acétone au deutérium par de l'acétone seul, quand on coupe les ondes acoustiques, ou quand on change la température du bain de façon à ce que la cavitation soit moins favorisée. De nombreux scientifiques pensent que les bulles comprimées par les ondes acoustiques atteignent de fortes températures et pressions. Certains supposent que dans de bonnes situations ces bulles pourraient fournir des conditions suffisamment extrêmes pour déclencher la fusion. C'est ce que R. P. Taleyarkhan et ses collègues ont testé et ont publié sur le web contredisant ainsi les conclusions de Dan Shapira et Michael J. Saltmarsh. L'expérience faite par Shapira et Saltmarsh à la demande de Lee Riedinger directeur de ORNL a été menée avec le même appareil mais avec un détecteur de neutrons plus sensible. Pour ces deux chercheurs, il n'y a pas de preuve d'excès de neutrons dus à la fusion. Le Directeur de ORNL qui avait chargé ces deux scientifiques de reproduire l'expérimentation de l'équipede Taleyarkhan dit que la controverse est " un dialogue actif sur le fait de savoir ce qui pourrait être faux dans l'établissement des mesures " tout en " félicitant "en même temps R. P. Taleyarkhan et qualifiant son travail de " très novateur et intéressant". Le 1 er mars un rejet prématuré (fait avec une certaine légèreté) venant de APS (American Physical Society) a été publié sous la plume de son porte parole Bob Park. Le Dr Scott Chubb (scientifique spécialiste en fusion froide et conseiller IRI) qui a vraiment pu s'entretenir avec Bob Park au sujet de ses commentaires dit : " Il se trouve que dans la seconde contre expérience (Shapira et Saltmarsh, NDLR) où il a été affirmé que le résultat, neutron 2,5 MeV n'avait pas été observé, il est plausible que les expérimentateurs n'aient pas tout vu puisqu'ils n'ont pas vu aussi le neutron 14,1 MeV. Ce qui est pire, c'est que leur analyse a une faille puisqu'ils ont seulement mesuré des neutrons et n'ont pas cherché le tritium. " Il est clair qu'un certain nombre de personnes ne souhaitaient pas que Science publie. Un physicien de Princeton William Happer, et Richard Garwin du laboratoire T. J Watson de IBM ont écrit au directeur de Science Donald Kennedy en lui demandant de publier aussi les données des chercheurs en désaccord avec celles de R. P. Taleyarkhan ou au moins de ne pas donner trop de publicité à l'article en question, et si possible sans le mettre à la UNE. Happer (qui a dirigé le DoE deux ans au début des années 90) dit qu'en écrivant cela à Science il essaie d'éviter à la communauté scientifique d'avoir un autre fiasco gênant… Garwin se dit troublé par les réglages constants que R. P. Taleyarkhan et son équipe ont faits et qu'il serait malheureux que Science prenne position sur le fait que l'expérience soit correcte ou pas. (NDLR : L'édito de Donald Kennedy répond parfaitement à ces doutes) FredD. Becchetti (Université du Michigan) qui a reproduit les expériences de Taleyarkhan (tout comme R. Nigmatulin de l'Académie des Sciences de Russie) dit, lui, que" les expériences de Taleyarkhan et son équipe paraissent avoir été faites avec soin et qu'elles ont fait l'objet de lecture de leurs pairs. Par conséquent les résultats sont crédibles jusqu'à ce qu'il y ait d'autres preuves contraires." Becchetti fait toutefois remarquer que si la réaction de fusion d + t est une routine dans des modèles " table top " d'accélérateurs de deutérium à basse énergie pour produire 14,1 MeV de neutrons de fusion, elle exige pour cela l'utilisation de cible spéciale au tritium radioactif, et par conséquent l'autorisation du gouvernement. Neil Turuk professeur de physique théorique à l'Université de Cambridge dit que les résultats une fois confirmés sont très excitants :" La fusion froide a eu une triste histoire, mais ces laboratoires (NDLR : ORNL) sont parmi les meilleurs du monde et toutes les précautions ont dû être prises pour que les choses soient bien faites." Face à ces controverses et réactions, le magazine Science a sérieusement réfléchi sur le fait de publier ou non les résultats des expériences de R. P. Taleyarkhan. Après de nombreux échanges avec les scientifiques impliqués aussi bien qu'avec d'autres chercheurs dont les mesures étaient en désaccord avec celles de R. P. Taleyarkhan, Science a finalement décidé de publier et même par Internet avant la date de sortie de la revue. Le choix : fusion chaude ou fusion froide ? La recherche menée par Taleyarkhan a des implications importantes pour d'autres projets de fusion. L'Angleterre héberge déjà le projet Jet à Culham à Oxford. Là, une machine a été construite afin de rechercher des réactions de fusion nucléaire durables. Ce week end il est apparu que Culham avait laissé tomber sa propre recherche en sonoluminescence et autre forme de fusion " low - tech " après un rapport de Thornton Greenland, ancien scientifique de haut grade, qui a suggéré qu'un tel fonctionnement était même improbable. Greenland a dit :" J'ai pensé que les preuves de fonctionnement étaient trop minces mais les résultats de Taleyarkhan suggèrent que je m'étais trompé." Récemment Lord Sainsbury, le mInistre des Sciences a engagé l'Angleterre a rejoindre un projet international de construction d'une machine coûtant 2 milliards de livres, machine appelée Iter, mot latin pour " the Way " . Même avec cette machine les réactions ne dureraient que 16 minutes. Note : On envisage le réacteur de fusion convenable, opérationnel et producteur d'énergie d'ici 30 à 50 ans. Fleischmann qui vit près de Salisbury croie toujours que ses résultats étaient corrects (confirmés entre autres au CEA de Grenoble par le Professeur Longchampt). Il regrette d'avoir été pressé pour publier avant d'être prêt et, parlant de l'équipe de Taleyarkhan il dit :" J'espère qu'ils ont réussi. Si c'est le cas j'espère que, cette fois le monde est prêt …" Vu les données fournies par R. P. Taleyarkhan et ses collègues, les scientifiques peuvent être bientôt en mesure d'étudier la fusion nucléaire et d'autres réactions de fusion en se servant d'appareils table-top à sonoluminescence Tout le monde s'accorde sur la nécessité de la reproduction de l'expérience. Happer ajoute" qu'il y a une petite chance qu'ils soient dans le vrai ; cela devrait être publié, la vérité ressort toujours " . Quant à R. P. Taleyarkhan et Richard Lahey ils espèrent que d'autres chercheurs vont reproduire bientôt leur expérience. __________________________ Commentaire de Quant'Homme Ayant eu connaissance (merci Jean-Louis !) de ces travaux scientifiques (tant d'autres nous échapperont faute d'information), représentant une percée qui, une fois reproduite et acceptée par la communauté scientifique sera d'une grande importance pour la science et l'humanité, Quant'Homme pense que cet extrait de l'édito de Jean-Yves Casgha dans le dernier numéro (72) de Science Frontières convient bien à la description de l'état général de la planète et particulièrement à l'espoir apporté par cette information.
" Sommes-nous une espèce en danger ? le seul fait de poser la question laissait présager que la réponse pouvait être oui. Ce qu'elle fut, sauf que l'amertume contenue dans l'effrayant constat d'un effroyable gâchis portait en elle-même les germes éclatants d'un extraordinaire espoir : nous autres civilisations assez cupides et aveugles pour nous condamner nous-mêmes à mort, avons en même temps développé tous les moyens, tous les outils pour nous préserver et bâtir des futurs enchanteurs dont par une étrange aberration mentale nous ne ferions pas le fabuleux legs à nos enfants. Cherchez l'erreur ! …" Les expérimentations sur les CFR : Réacteurs à Fusion FroideDans le domaine de la recherche sur le C.F.R.
: après les différents modèles de CFR expérimentés par Jean-Louis Naudin dont le
CFR v4.0 ci-dessous
|
Pour plus d'informations sur la Fusion
Froide, |
" ce projet CFR est un des plus fascinants que j'ai exploré à ce jour; nous sommes à l'aube d'une nouvelle technologie qui émerge dans le domaine des sources d'une énergie nouvelle et propre. "
Bref aperçu relevé des propos tenus par le Dr Nieper et que nous avons diffusés en 1995
La fusion froide
La production d'énergie électrique à partir du vide pose encore de nombreux
problèmes. C'est pourquoi une découverte effectuée au cours des quatre dernières
années revêt une importance capitale : la "Fusion froide" des physiciens
Fleischmann et Pons. Elle a évidemment donné lieu à bien des discussions. Selon
toute vraisemblance, il ne s'agit pas d'une fusion, mais d'une conversion de
l'énergie du vide. C'est ce dont la D.V.S avait fait part à Martin Fleischmann
dès 1991.
Le monde entier, à l'exception de la République Fédérale, a investi des sommes
considérables dans la recherche sur la fusion froide, comme par exemple Toyota
pour Fleischmann et Pons (N.d.T : au Congrès Sciences Frontières de Cavaillon,
en janvier 1995, le physicien Preparata a annoncé que la fusion froide allait
permettre de résoudre les problèmes énergétiques d'ici deux ans). En février
1993, le Dr Nieper se rendit à Tokyo, à la N.E.D.O (New Energy Development
Organization) affiliée au M.I.T.I (Ministery for Inti-Trade and Industry). Les
moyens que le Japon investit dans la recherche énergétique sont stupéfiants. Il
y a environ vingt-sept entreprises japonaises qui travaillent sur la fusion
froide. Un an après sa visite à la N.E.D.O (dans la Tour Sunshine), on y lança
le projet du même nom : 300 milliards de yens (14 milliards de francs) sur
environ huit ans investis dans la technique-hydrogène.
Dans sa lettre d'octobre 1995, New Energy News annonce : la Faculté et les
étudiants de l'Université de l'Illinois (U.I) de Champaign-Urbana se sont
associés avec l'Institut de Technologie des énergies propres (C.E.T.I) de
Dallas, au Texas, et sont parvenus à mettre au point dans leurs laboratoires un
prototype de réacteur à hydrogène. Cette nouvelle version de la pile (batterie)
de James Patterson, inspirée du brevet de son inventeur, offre de vastes
perspectives sur le plan commercial. Par définition, la pile à fusion froide
"classique" transforme l'électricité en chaleur en produisant au moins trois
fois plus d'énergie qu'elle n'en a consommé. Dans ces conditions, qu'on utilise
l'électricité ou le gaz naturel, le coût de la production de chaleur est le
même. Il en va autrement avec la pile de l'U.I - C.E.T.I, où le rapport n'est
plus de 1 à 3 mais de 1 à 10. Ces performances sont donc bien supérieures à
celles de la pile de Patterson qu'on a vu fonctionner en avril 95 à la 5e
Conférence internationale sur la Fusion Froide. Au laboratoire, on fait circuler
l'électrolyte dans la pile. L'énergie produite est fonction de l'élévation de
température de l'électrolyte et de son débit. Dans la pile, la température
s'élève d'environ 10° C. La puissance engendrée est d'environ cinq watts. Comme
ce type de réacteur à fusion froide est conçu à l'intérieur d'une enceinte sous
pression, la température augmente et la puissance fournie atteint des niveaux
exploitables.
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/DecouverteFfroide.htm
http://quanthomme.free.fr/jlnlabs/bingofuel/index.htm
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/ChercheursFfroide.htm
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/SuiteChercheurs.htm
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/PlasmaFfroide.htm
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/liensff.html
http://quanthomme.free.fr/energielibre/fusion/extraits.html