ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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Les Nouvelles de Quant'Homme - Page créée le 16/04/2007

 

Brèves

Edwin Gray's "Splitting the Positive" Engine

Curieux véhicule !

Il y a 33 ans, en 1974, le bureau de l’attorney du district de Los Angeles a fermé les installations de Edwin Gray (voir notre page chercheurs ) où allait être produite la voiture de Gray alimentée par un moteur sans carburant utilisant l’énergie du vide.

Voici ce qu’en dit Thomas E. Bearden :

"Edwwin Gray de Van Nuys (CA) : un vrai pionnier…Pendant la seconde guerre mondiale, il a beaucoup appris sur les radars, après avoir auparavant fréquenté une école d’ingénieurs à l’Armée, jusqu’à ce qu’on découvre qu’il était un peu jeune (15 ans) et qu’on le congédie. Après la guerre, en 1958, il avait appris à faire ce qu’il a appelé dissociation du positif, en se servant de l’énergie électrique froide aussi bien que d’énergie électrique positive normale. Son premier moteur fonctionnait en 1961. Il se préparait à produire ses moteurs quand, en 1974, l’attorney du district de Los Angeles lui a confisqué tous ses prototypes et documents. Pour échapper aux accusations de faux, plus tard, Gray plaidera coupable pour deux infractions mineures et sera relaxé. Ses prototypes ne lui seront jamais rendus. Après plusieurs péripéties, déménagements, et plus de prototypes, Gray est décédé au Nevada, en Avril 1989 dans des circonstances curieuses. "

Toute l’analyse sur cette machine se trouve dans le livre de T.E. Bearden "Energy from the Vacuum - Concepts and Principles". et aussi dans le DVD available on DVD.
Source : http://www.cheniere.org/misc/gray.htm les photos historiques de la brochure de la voiture de Ed Gray
Communiqué du 05/04/2007 par Tony Craddock, Web Administrator The Tom Bearden Website www.cheniere.org

Edwin Gray dans notre site et dans les nouvelles du 04/10/2005


Un complément d’informations sur Otis Carr
 


Photo extraite du site 
http://www.projectcamelot.net/ralph_ring.html
 

Ralph Ring faisait partie du petit groupe d’ingénieurs et de techniciens de Otis Carr (lui-même ayant été un proche de Tesla). Ils ont construit un disque volant alimenté par des électroaimants combinés avec un certain nombre de petits appareils appelés « Utrons » semblables à d’ingénieux petits condensateurs. Plusieurs prototypes ont été construits, leur taille allait de quelques pieds à 45 pieds pour un vaisseau pouvant embarquer un passager. Les vols des plus petits disques ont été réussis, l’un d’eux a même totalement disparu. Ralph lui-même témoigne avoir co-piloté le grand vaisseau sur une distance de plus de 10 km, cette distance ayant été parcourue presque instantanément.

"Voler n’est pas vraiment le mot juste. Le vaisseau a traversé une distance, il semblait ne pas avoir pris de temps pour cela" dit Ralph Ring. " Quand j’ai piloté le vaisseau avec deux autres ingénieurs, je pensais qu’il n’avait pas bougé, je pensais que nous avions échoué, et j’ai été complètement stupéfait de voir que nous étions revenus avec des échantillons de roches et de plantes provenant du lieu de notre destination. C’était un succès spectaculaire, mieux qu’une sorte de téléportation."

"Il se produisait aussi une distorsion du temps. Nous pensions avoir passé 15 ou 20 minutes dans le vaisseau et ceux qui nous chronométraient nous disaient qu’il s’était écoulé pas plus de 3 ou 4 minutes. Je n’ai pas encore une idée complète du fonctionnement " dit Ralph, " nous construisions en suivant exactement les instructions de Carr, et tout devait être parfait, sinon il nous disait que cela ne fonctionnerait pas, c’était comme un état de symbiose entre et l’homme et la machine. "
 

"Le « Utron » était la clé de tout. Carr disait qu’il accumulait de l’énergie en raison de sa forme, et la concentrait tout en répondant aussi à nos intentions conscientes. Quand nous faisions fonctionner la machine, nous ne travaillions pas avec quelque contrôle. Nous étions dans une sorte d’état méditatif, et nous concentrions tous les trois nos intentions sur l’effet voulu.  Carr avait capté quelque principe qui n’est pas compris, principe dans lequel la conscience se fond avec l’ingénierie pour créer l’effet. On ne peut pas écrire ça en équations je ne sais pas s’il savait que ça marcherait, mais ça marchait. "
 

Quand Ralph Ring évoquait les événements de la fin des années 1950, quand il travaillait jour et nuit avec Carr, il décrivait comment les disques étaient alimentés et atteignaient une vitesse de rotation particulière. Carr ne cessait d’insister sur le fait que la clé était de travailler avec la nature « Résonance » soulignait–t-il sans cesse. " Vous devez travailler avec la nature, et non contre elle" disait Carr.
 

Ralph Ring ajoute : " On pouvait enfoncer le doigt dans le métal, il cessait d’être solide, il se transformait en une autre sorte de matière, c’était comme si il n’était pas entièrement ici, dans notre réalité, et c’est la seule manière dont je peux le décrire, c’était mystérieux, une des sensations les plus étranges que j’ai jamais ressenties .".
 

Carr avait sérieusement l’intention de faire aller son vaisseau jusqu’à la lune. Cependant, deux semaines après cette spectaculaire expérimentation, les agents du gouvernements l'ont contraint à fermer le laboratoire, et confisqué les dossiers et la documentation. Le groupe s’est désagrégé, et le projet n’a jamais été terminé. Et frustré, Ralph a acheté plus tard un peu de terrain dans l’Arizona et s’est construit une demeure futuriste en forme de disque. Il dit qu’elle a une efficacité énergétique étonnante.
 

Bill Ryan et Ralph Ring s’étaient promis de ne pas en rester là, et de faire arriver l’information à des gens qui pourraient comprendre et reproduire les expériences spectaculaires menées par Carr et son équipe. Mais peu après Ralph entrait à l’hôpital pour une opération de routine sur un genou (à 71 ans il n’avait jamais été malade). Il a subi par erreur un traitement inadéquat et a bien failli mourir trois fois. En juillet 2006, il venait de sortir des soins intensifs, très faible mais il est déterminé à raconter son histoire.  Depuis cette époque, Ralph Ring est en contact avec un groupe de chercheurs et d’ingénieurs
 

Dans le site http://www.projectcamelot.net/ralph_ring.html

- La conception de l’OTC X-1 de Otis Carr
- Une longue interview radiophonique avec Otis Carr 29/10/1957 (
intéressante, mais encore à traduire)
- De la documentation privée de Ralph Ring, des images et documents inédits qu’il a accepté de mettre dans le domaine public

Autre documentation sur Carr dans le site http://www.keelynet.com/gravity/carr3.htm

Ce site a l’amabilité d’indiquer un lien de traduction relatif à ce que nous avons publié en français sur Otis Carr dans notre site, lien qui ne fonctionne pas, mais avec un moteur de recherche, notre page en français apparaît dans les  premières lignes .


Français ou Anglais ? 

Certains correspondants nous ont parfois demandé si notre site pouvait être traduit en anglais…un comble ! puisque la grande majorité des informations et pistes données dans notre site proviennent de sources en langue anglaise directement accessibles aux anglophones.

Cependant, un site en anglais http://waterfuel.100free.com  publie des extraits de notre site dont les AVEC …On y trouve aussi des pages sur l’eau-carburant, sur la Joe Cell…

http://waterfuel.100free.com/links_water_fuel.html  Une liste de 500 liens utiles

http://waterfuel.100free.com/zpe_index.html Nous signalons également cette liste de 300 références concernant l’énergie du ZPE, encore que le webmaster indique que tous les moteurs pulsés, magnétiques et électromagnétiques n’y sont pas encore inclus. Cette liste est donc appelée à être développée.


Pyramide et géopolymères

Certaines des pierres qui ont été mises en oeuvre dans les pyramides à Gizeh peuvent ne pas être du calcaire naturel, mais plutôt une sorte de ciment. Cette idée controversée a été présentée au milieu des années 80 et vient d’obtenir le soutien de Michel Barsoum et Adrish Ganguly de l’Université Drexel à Philadelphie, et de Gilles Hug du Laboratoire d’études des microstructures LEM ONERA-CNRS.

Barsoum et ses collègues se sont servis de microscope à scanner et effet tunnel, ils ont observé 15 échantillons de pierre et six calcaires différents provenant de la zone où sont les pyramides. Ils ont trouvé des taux de magnésium et de calcium qui ne cadrent pas avec les valeurs données par les échantillons de calcaire.

Ils ont également trouvé la preuve que des particules de minéraux paraissent avoir été hydratées artificiellement dans une solution fortement basique. En d’autres termes, les Egyptiens peuvent bien avoir utilisé une forme de béton pour bâtir la seule survivante des 7 merveilles de l’ancien monde, quelque 2500 ans avant les Romains.

Source Courrier du CERN Mars 2007 – Lire M. W. Barsoum, A. Ganguly et G. Hug 2006 J. Am. Ceram. Soc 89 3788
 

Eh ! bien, il en a fallu du temps…

Le courrier du CERN n’est pas le seul à parler de cela. Voici ce qu’en dit Jacques Bonvin le 04/12/2006

" Dans son numéro d’octobre 2006, la revue Science et Vie, rendait enfin hommage (après 25 ans de dénigrement du monde scientifique) aux travaux du professeur Davidovits, traitant de la fabrication du premier béton écologique réalisé à partir des Géopolymères.
Pour fabriquer une tonne de ciment, on rejette une tonne de gaz carbonique dans l’atmosphère ; pour fabriquer une tonne de ciment géopolymérique, on rejette une tonne de vapeur d’eau !
Le béton géopolymère, plus résistant que le ciment normal, devrait donc être appelé à un bel avenir !
En outre, reprenant les recherches publiées dans des revues scientifiques américaines
et aussi dans le New-York Times, la revue Science et Vie (encore elle !) publie dans son numéro de décembre 2006 le résultat de travaux de recherche (menés par les professeurs Gilles Hug et Michel Barsoum de Philadelphie) qui démontrent que les pierres coulées ont bel et bien participé à la fabrication des pyramides. Bien que tardivement, l’information a été reprise par nombre de médias européens francophones (Europe 1, RTL, France 2, Midi Libre, RTBF) ; mais il est fort dommage que les milieux scientifiques français aient attendu les travaux des chercheurs américains pour reconnaître ceux de
Joseph Davidovits.
Les égyptologues qui ne veulent pas se remettre en cause jouent le scepticisme en dépit des publications scientifiques et l’Égypte maintient son refus quant à un prélèvement de calcaire sur les pyramides.
Si la Science venait à reconnaître les qualités énergétiques du béton géopolymèrique, cela constituerait un nouveau pas en avant. Sans prétention, rappelons que nous avons mis en évidence ces qualités, depuis plus de 15 ans, dans nos produits tels que les Triskel Pierre de Vie®, les rodmasters ou les anneaux Néoterre®.
De nouveaux produits, notamment des fusettes en Néoterre, vont bientôt voir le jour ; ils vont constituer une aide essentielle pour le travail du géobiologue mais aussi du jardinier qui souhaite « soigner », sans engrais, ses plantations..."
http://www.mosaique.tm.fr/


Devinettes…

extraites de pages publicitaires parues dans un hebdomadaire ces dernières semaines

1 ère page
 
"Faisons le choix d’une puissance énergétique qui assure le progrès des générations futures." *

 

L’anticipation permanente des besoins futurs constitue une responsabilité majeure en matière énergétique. Pour cela, XXXXX investit dès maintenant dans le développement d’un parc de production garantissant la diversité des sources d’énergie et une sécurisation durable des approvisionnements. Afin de toujours apporter, à tous et partout, l’énergie répondant à ses besoins."

2 ème page
"
Faisons le choix de développer les énergies nouvelles." *

 

Au-delà des capacités de production actuelles et de la puissance du parc européen, bon nombre de solutions énergétiques d’avenir restent encore à découvrir. C’est pour cela qu’XXXXX fait le choix d’investir chaque jour plus d’un million d’euros dans la Recherche et le développement, au service des énergies de demain.

3 ème page
"Faisons le choix d’un monde avec moins de CO2" *

* Quanthomme répond à cela : oui, oui, oui

Parce que les gaz à effet de serre sont les principaux responsables du réchauffement climatique, XXXXX fait le choix de produire une énergie faiblement émettrice de CO2. Pour cela, XXXXX développe et renouvelle le premier parc de production nucléaire et hydraulique d’Europe et investit fortement dans les énergies renouvelables.

Et n'oubliez pas comme le mentionne l'annonceur

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ! » et que « L’avenir est un choix de tous les jours »

Les réponses ? en bas de la page.


Et toujours les mêmes constats :

rapports, évaluations, pollutions, réchauffement climatique, problèmes des transports...
 

28/02/2007
Nouveau rapport sur le changement climatique à l'Onu
 

Un groupe composé de 18 scientifiques de 11 pays a présenté mardi 27 février aux Nations unies un vaste plan pour combattre le changement climatique.
Le rapport recommande aux Etats de se mettre d'accord pour limiter le réchauffement à 2°C pour le siècle qui commence. Après deux ans d'études, ce groupe présente une série de recommandations qui va de la mobilisation de plusieurs milliards de dollars supplémentaires à la recherche et au développement des sources d'énergie renouvelable, jusqu'à l'intensification des efforts des Nations unies pour aider les populations touchées. A défaut, selon les chercheurs, le XXIe siècle serait secoué par des perturbations climatiques extrêmes dont les conséquences seraient entre autres l'extension de la sécheresse et des maladies sur la planète, l'accroissement du volume des océans et le déplacement forcé de dizaines de millions de personnes des populations côtières.
De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon envisage de convoquer en juin un sommet sur le changement climatique ou une réunion ministérielle, selon sa porte-parole Michelle Montas. Ni lieu, ni date n'ont encore été fixés. Le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) avait demandé au secrétaire général de convoquer un sommet extraordinaire sur le climat. Pour l'agence, il est important de chercher une suite au Protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, qui vient à expiration en 2012.

Source JDLE par Bérangère Lepetit

27/03/2007

La pollution responsable du réchauffement de l’Arctique

Dans un article paru dans le numéro du 16 mars de Science, une chercheure du CNRS, Kathy Law, et un chercheur de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique, Andreas Stohl, montrent que la pollution de l’air apparaît, avec les émissions de gaz à effet de serre, comme l’un des principaux facteurs expliquant le réchauffement observé en Arctique. En cause: les aérosols et l’ozone provenant d’Eurasie et qui sont enregistrés à de hautes concentrations en hiver et au printemps. Les deux polluants perturberaient le bilan radiatif de l’Arctique suite à des processus spécifiques à la région, liés à ses surfaces de glace et de neige hautement réflectives. Les rejets des navires locaux et les feux de la forêt boréale déclenchés en été sont également mis en cause par les scientifiques européens.
Source JDLE par Claire Avignon

 

14/03/2007

Réchauffement climatique: le protocole de Montréal bat celui de Kyoto

Dans un article paru dans Proceedings of the national academy of sciences (Pnas), des chercheurs américains et néerlandais montrent que jusqu’ici, le protocole de Montréal, qui porte sur les substances appauvrissant la couche d’ozone (Saco), a eu davantage d’effet sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre que le protocole de Kyoto qui porte pourtant directement sur le climat.

Le protocole de Montréal est souvent considéré comme l’une des (très) rares réussites mondiales en matière de protection de l’environnement. Signé le 16 septembre 1987 et entré en vigueur le 1er janvier 1989, l’accord a entraîné la substitution progressive des substances à l’origine du trou de la couche d’ozone de l’Antarctique découvert fin 1985, à savoir certains chlorofluorocarbones (CFC) et halons. Grâce à l’historique des émissions et à différents scénarios, des chercheurs (1) ont montré que non seulement l’interdiction des Saco devrait permettre un rétablissement de la couche d’ozone d’ici 2050, mais qu’elle a également permis de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, un rôle qui ne lui a été pas attribué au départ.

Trois scénarios ont été étudiés: la premier prend en compte les émissions enregistrées depuis 1960 et les prévisions jusqu’en 2020 liées aux réglementations actuelles; le second montre l’évolution des Saco si, en 1974, quelques pays comme le Canada, les Etats-Unis, les Pays-Bas, et la Suède, n’avaient pas poussé à la substitution des CFC, après avoir été avertis de leurs risques environnementaux par la communauté scientifique; le troisième s’attache à calculer l’impact des Saco si le protocole de Montréal n’avait pas été signé.

Dans le premier cas, les émissions vont passer de 7,2 gigatonnes équivalent CO2 en 1975 (GtCO2-eq) à 1,4 GtCO2-eq en 2010. Dans le second cas, le tonnage aurait atteint entre 24 et 76 GtCO2-eq, et dans le troisième entre 15 et 18 GtCO2-eq. Soit un tonnage 11 à 13 fois plus important que le premier scénario. Le résultat est même meilleur que l’objectif affiché pour 2012 de 2 GtCO2-eq par an lors de la signature du protocole de Kyoto. Objectif qui risque de ne pas être atteint puisqu’un certain nombre de pays comme les Etats-Unis n'ont pas ratifié l'accord international.

Ces résultats s’expliquent par le fait que les principaux Saco sont également des gaz à effet de serre, à l’instar du bromure de méthyl qui a un pouvoir de réchauffement (GWP) 5 fois supérieur au CO2 (2), au CFC-11 (GWP de 4.680) et au CFC-12 (GWP de 10.720).

Pourtant, la partie n’était pas gagnée. Pour substituer les CFC comme gaz réfrigérants, l’industrie a eu recours aux hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et surtout aux hydrofluorocarbones (HFC), de puissants gaz à effet de serre qui font partie de la liste des 6 substances concernées par le protocole de Kyoto, signé en 1997. Mais le recours aux HFC est évalué, pour 2010, à 0,9 GtCO2-eq.
Source JDLE Claire Avignon
(1) De l’Agence de l’évaluation environnementale des Pays-Bas, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), l’Administration de l’océan et de l’atmosphère nationale (NOAA) et Dupont Fluoroproducts
(2) Chiffres de l’EPA

23/03/2007

La France des transports en 2050

Comment se déplaceront les Français en 2050? Ils continueront à rouler en voiture, mais leur voiture sera plus économe et fonctionnera avec des carburants propres. Ils utiliseront également plus le vélo ou les transports en commun… La croissance des flux de transport –voyageurs et marchandises- ralentira. Ces enseignements, synthétisés à partir de différents scénarios, sont tirés d'une étude prospective du Conseil général des ponts et chaussées sur «les avenirs possibles des transports en France à l'horizon 2050». Objectif? Inspirer les «responsables des politiques de transport». Quatre scénarios sont envisagés au niveau mondial pour parvenir à dessiner cette France du futur: «Gouvernance mondiale et industrie environnementale», «Repli européen et déclin", «Grande Europe économique», et «Gouvernance européenne et régionalisation». Les scénarios ont des caractéristiques communes: pas de rationnement réglementaire de la mobilité, stabilité des vitesses des modes de transport, pas de prise en compte de problèmes de saturation éventuelle de réseaux. Ils privilégient la recherche des tendances lourdes et de leurs inflexions, ce qui permet de chiffrer en ordre de grandeur les prix de l’énergie et les flux de transport. Cette étude, qui date de mars 2006 mais dont le résumé vient d'être rendu public, pourrait être complétée suite au plan national «Transport, urbanisme et effet de serre» prévu en 2007.

Source JDLE par Bérangère Lepetit

21/03/2007

Deux études européennes sur le transport durable

La Commission a annoncé le lancement de deux projets de recherche concernant les transports durables dans le cadre de la conférence «Transports et environnement: un défi mondial-solutions techniques et politiques», qui a eu lieu à Milan du 19 au 21 mars. Le premier projet, «Transport et environnement dans une analyse intégrée» (Traenvia), consiste à évaluer et comparer les impacts environnementaux et socio-économiques des différents modes de transport dans le corridor transeuropéen V qui va de Lisbonne à Kiev. Le second, «Projet de recherche conjointe sur la réduction de la pollution atmosphérique en Lombardie», vise à déterminer les moyens permettant de limiter les émissions polluantes dans cette région de l’Italie. Le Centre commun de recherche de la Commission est chargé de coordonner ces projets.
Source JDLE par Agnès Ginestet

 

13/02/2007

L’EPA renforce les normes sur les émissions toxiques

L’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine a introduit le 9 février une nouvelle réglementation, Mobile source air toxic (MSAT), concernant les émissions toxiques provenant de l’essence, des véhicules et des citernes de carburant. Les nouvelles normes ainsi que celles déjà en vigueur pour les carburants et les véhicules doivent permettre de réduire les émissions toxiques des voitures d’ici 2030 pour atteindre un niveau 80% inférieur à celui de 1999.

Le règlement MSAT de l’EPA impose des normes de benzène plus strictes pour l’essence, précise des normes d’émissions à basse température pour les hydrocarbures des voitures, et renforce la limitation de l’évaporation de fumées dangereuses au niveau des citernes de carburant. Ces normes MSAT devraient entrer en vigueur en 2011 pour l’essence, en 2010 pour les voitures et en 2009 pour les citernes.

Source JDLE par Agnès Ginestet

 

Alors, face à ces constats alarmants:

Que vous présente-t-on sans cesse dans les médias ? 

par exemple 
 

- des " biocarburants" enfin... des faux bio

Une réflexion profonde est nécessaire sur ce sujet. Déjà, nous l’avons souvent dit (nouvelles du 24/02/07 et du 15/09/2005) le terme de « biocarburants » est totalement inapproprié et même, c’est une « Gigantesque arnaque sémantique » comme le dit kokopelli.

Nous citons seulement ces quelques premiers mots d’un texte de Dominique Guillet, texte très instructif à ce sujet, paru récemment dans le site de kokopelli.

« Les carburants végétaux ne sont pas bios: ils sont issus de plantes cultivées avec toute l'artillerie lourde des intrants de l'agro-chimie et des pesticides. Les termes "biodiesel", "bioéthanol" et "biocarburants" sont passés en un temps record dans le langage commun, suite à un énorme matraquage publicitaire et médiatique »

La suite du texte est sur le site de l’association  http://www.kokopelli.asso.fr/

mais aussi ici en version pdf  Texte Guillet A lire absolument  et transmettre largement !

 Ce 19/04/07 : précision où l'on voit que, muni du règlement idoine, tout peut s'arranger. L'article est paru le 16/04/07 dans le JDLE sous la plume de Claire Avigon qui titre  clairement:

 "Etats-Unis: plus de pollution pour plus d’éthanol"
 

"L’Agence de protection de l’environnement (EPA) a présenté, le jeudi 12 avril, un règlement final portant sur les émissions polluantes des usines de production d’éthanol. Jusqu’ici, la loi sur l’air des Etats-Unis, appelée Clean air act, exigeait des performances différentes selon l’utilisation de l’éthanol (consommation humaine, utilisation industrielle et utilisation comme carburant). Désormais, tous les utilisateurs devront répondre aux mêmes obligations. Cette mesure permet aux usines d’éthanol destiné au marché des carburants de rejeter davantage de pollution. Cela devrait donc inciter les sites existants qui produisent l’alcool à se tourner vers la production de biocarburants. Rappelons que le gouvernement Bush a de grandes ambitions en la matière (1). En 2017, il souhaite que le biocarburant représente 15% du marché des carburants, contre 2,7% en 2006."

et aussi

"Même si les arguments environnementaux ont été intégrés dans les discours des acteurs politiques et industriels américains lors d’un séminaire sur le marché des biocarburants aux Etats-Unis, qui s’est tenu au siège d’Ubifrance, à Paris, le 4 avril, ils n’apparaissaient qu’à un rang secondaire. Si le gouvernement de George W. Bush tient tant aux biocarburants, ce n’est pas pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre de son pays, mais bien pour diminuer sa dépendance énergétique et ouvrir un nouveau marché aux agriculteurs. D’ailleurs, ce ne sont pas des membres de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) qui ont fait le déplacement dans l’Hexagone, mais des représentants de l’équivalent du ministère français chargé de l’énergie, le DOE, et de l’agriculture, l’USDA (1). Pas (trop) d’hypocrisie écologique, donc, chez les Américains. Les biocarburants sont vus comme un nouveau «business» pour lequel il faut établir un environnement favorable aux investissements privés. (extrait du JDLE http://www.journaldelenvironnement.net/fr/index/index.asp au 11/04/07)

- la poursuite des équipements nucléaires

Mais, mais, mais …déjà l’anti effet de serre du nucléaire alors qu'il ne représente que 2% de l’énergie finale dans le monde et n’a qu’un apport finalement marginal dans la lutte contre cet effet (rapport facteur 4 dans nos nouvelles du 24/02/07) mais dont l’exploitation continue de produire des déchets dont devront s’occuper les descendants des humains d’aujourd’hui…

Au sujet des déchets, un des lourds problème engendrés par le nucléaire, (et encore nous ne parlerons même pas de l’argument fallacieux vantant la soit disant indépendance énergétique), il avait été dit que le confinement radioactif pouvait être assuré par la vitrification des déchets.

Mais, mais, mais …pas de chance , voici ce qui a été publié le 29/03/07 par le Courrier du CERN

 

 

« Le stockage des déchets nucléaires en prend un coup.

Un matériau qui paraissait être la bonne matrice pour contenir les déchets radioactifs peut ne pas être à la hauteur. On s’inquiétait du fait que le verre pourrait ne pas être assez stable, l’attention s’est donc portée sur les céramiques et les minéraux tels que le zircon.
Et aujourd’hui, Ian Farman et ses collègues de l’Université de Cambridge ont montré que les dégâts provenant des particules alpha peuvent produire des défauts qui entraînent un gonflement et affaiblissent de manière spectaculaire la structure du cristal.
Par exemple, le zircon cristallin contenant 10 % de plutonium par rapport à son poids deviendra amorphe (comme du verre) après 1400 ans. C’est bien loin des 250000 ans espérés par les experts pensant que la structure cristalline du zircon piègerait et immobiliserait le plutonium.
Et c’est même pire : les fuites dues aux dégâts partiels causés à la structure cristalline pourraient commencer à se produire dans seulement 210 ans. Ceci pourrait constituer un autre bon argument en faveur de l’amplificateur d’énergie de Carlo Rubbia. »

Source Courrier du CERN Mars 2007 - Lire I. Farman, H. Cho et W.J. Weber 2007 Nature 445 190

 

 

Il y aurait peut-être des pistes hors sentiers battus à creuser pour envisager d’autres solutions pour traiter ces déchets, celle du Gaz de Brown, par exemple ? 


Réponses aux devinettes

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