ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT

"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B. Fuller

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 Un documentaire américain "National Geographic" de 52 minutes d'Andrew Buchanan (conseillé par quatre scientifiques) qui devrait être intéressant *

Son objectif est de dresser (en 2006) un bilan écologique de la Terre. Pour expliquer les mécanismes de réchauffement, le documentaire pointe : "la faute qui incombe à l'homme"...Mais l'homme restant " la variable la plus importante dans l'évolution de la maladie" l'espoir demeure,  d'entreprendre. Mais il faut faire vite : dans les dix prochaines années, les actions seront déterminantes pour l'avenir de l'humanité.

Extrait de l'article de Lucas Armati  (l'article complet dans le n° 2980 21/02/2007 de Télérama)

Fonte des glaciers

Extrait du numéro d'Avril 2007 de Scientific American

Disparition des océans

Extrait du n° 264 d'Octobre 1999 de "Pour la Science"

Evolution de la banquise arctique

Circulation thermohaline

Températures moyennes de l'air

Extraits du dossier cité ci-dessus paru en Janvier/Mars 2007 dans "Pour la Science"

"Les priorités des chercheurs, les orientations de leurs travaux, leurs types d'organisation, les niveaux de financement qu'ils reçoivent, la circulation des connaissances qu'ils révèlent, vont-ils dans le sens du bien et de l'intérêt publics ?

"La science triomphe : jamais son pouvoir n'a été aussi éclatant...et pourtant, la science chancelle..."

Extrait de "La science : pourquoi et pour qui ? dans "le Courrier de l'Unesco de Mai 1999 - Article de Federico Mayor

Extrait de l'article de V.V. Krishna (professeur au Centre d'Etudes des politiques scientifiques, Université Jawaharlal Nerhu, à New Delhi en Inde) paru dans  "le Courrier de l'Unesco de Mai 1999

Extrait des propos de Lester B. Brown (écologiste américain) recueillis par Weronika Zarachowicz  paru  dans Télérama 3016 d'Octobre 2007

Titre : "Economie sans écologie = banqueroute assurée."

"Face à l'urgence écologique, le monde économique ne se remet pas en question. Pis, il nie les conséquences désastreuses de son aveuglement...

...Des générations d'économistes ont été entraînées à comprendre le marché. Et surtout à ne jamais le remettre en question, même quand il s'avère inefficace."

...Ce modèle occidental, que nous avons promu dans le reste du monde, ne marchera ni pour la Chine, ni pour l'Inde, ni pour nous, puisque nous dépendons tous du même pétrole, des mêmes céréales, du même acier?  Nous n'avons pas d'autres choix que d'abandonner cette économie basée sur le jetable, l'acier, le pétrole, l'automobile. Et de penser à un système qui fonctionne avec des sources d'énergies renouvelables, des transports diversifiés, et qui réutilise et recycle tous ses biens...

La croissance chinoise inquiète, à juste titre. Mais les Chinois inventent tout de même des solutions."

Un exemple, cet ingénieur chinois qui travaillait auparavant pour une compagnie pétrolière du pays et avait une passion pour le solaire. Il vient de mettre au point des chauffe-eau tout simples. Après les premières installations chez lui, dans la famille et chez les amis, maintenant, 300 entreprises produisent ces chauffe-eau, et d'ici fin 2007, 40 millions de foyers seront équipés. Cette technologie a pu apporter dans les campagnes chinoises le confort qui manquait.

"C'est ce genre d'exemple qui donne de l'espoir. Et il y en a beaucoup d'autres, fort heureusement."

Extrait des propos de Gilles Clément (festival du livre en octobre 2007) recueillis par Weronika Zarachowicz  parus dans Télérama 3012 d'Octobre 2007

Le jardinier-poète-voyageur  qui a donné cet entretien était créateur du parc André Citroen et du jardin du musée du Quai Branly. Il vient de rompre tous ses contrats avec l'Etat. Motif : dénoncer "un projet de société qui nous engage tous dans la destruction de la planète"

Dans le texte :

"Il est illusoire de penser qu'on va résoudre la crise écologique sans changer de système économique"

En ce qui me concerne, je ne veux plus cautionner ce système qui dévaste notre planète et détruit des populations entières...Alors, j'organise ma résistance, à ma façon.

"Vous y allez fort ! " lui dit la journaliste.

"Je reprends les mots de la guerre , dit Gilles Clément, "car j'estime que la situation est aussi grave. Voire plus, dans la mesure où le désastre écologique et social atteint aujourd'hui des dimensions planétaires, alors que la dernière guerre mondiale, elle, est restée localisée...Je pense par exemple à cette invention monstrueuse qu'est la mise en Bourse du droit à polluer. Et qui permet à une entreprise, quand elle a trop pollué, d'acheter à une autre entreprise, moins polluante, un droit à polluer. L'an dernier, comme l'hiver a été doux, les industries émettrices de CO2 ont beaucoup moins consommé d'énergie. Elles ont moins pollué et ont donc moins acheté de droits à polluer, si bien que les actions en Bourse ont chuté et que les actionnaires sont mécontents.

Conclusion : pour gagner de l'argent, il faut polluer. Je trouve gravissime que notre société ait pu en arriver là."

Extrait de cet article